Précarité tangible…
Je voudrais vous livrer aujourd’hui quelques chiffres très récents issus d’un grand institut de statistiques.
RMI : revenu minimum d’insertion.
API : allocation pour personnes isolées.
RUC : revenu par unité de consommation :
(revenus bruts du foyer/12)+montant des prestations mensuelles.
AAH : allocation Adultes handicapés.
Comme on le voit, ces données révèlent un grand malaise et traduisent concrètement des situations difficiles et précaires.
L’isolement est bien palpable :
A Montereau, nous avons 13,5% de personnes isolées de plus que la moyenne seine-et-marnaise.
18,3 % des familles sont monoparentales.
Il faut rappeler bien évidemment le nombre important de RMIstes.
Mais ce qui moi me stupéfie, ce sont les 1581 monterelais vivant sous le seuil de bas revenu.
A Montereau, près d’un habitant sur dix vit sous le seuil de pauvreté !
L’une des clefs du problème, c’est bien sûr le manque d’emplois dans la région.
Je vous invite à vous reporter aux articles précédents de ce blog, articles apportant quelques éléments de réponse quant à la raison du peu d’empressement des entreprises à venir s’installer à Montereau.
S’il est bien évident qu’il est important de vivre dans de beaux immeubles, dans de belles rues, avec de belles fresques et de belles peintures, je suis tout à fait d’accord avec ce Survillois de longue date, qui me déclarait récemment : « Des pauvres dans de beaux logements, ce sont toujours des pauvres. »
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Avec toutes mes excuses pour le tableau numérique qui avait disparu…
Les balises xhtml ont parfois de ces caprices….
pourquoi on voit des chiffres moins important a montereau, alors qu’il y a plus d’habitant ?
Anaïs, tout simplement parce qu’il s’agit de pourcentages, et non pas de résultats chiffrés.
Presque 34 % des monterelais sont des personnes isolées… C’est incroyable !
bjr a tous 1 loi vient d’être votée en douce Une loi de ouf vient d’être votée en toute discrétion !
Une loi purement scandaleuse vient d’être votée au Parlement dans le secret le plus total !
Jean-Louis Debré, ex-Président de l’Assemblée Nationale et nouveau Président du Conseil Constitutionnel, a fait porter à 60 mois (!!!) la
période d’indemnisation Des députés non réélus (au Lieu de 6 mois précédemment) !!!
Traduction : désormais après son mandat, un ex-député français percevra son salaire intégral pendant 5 Ans !!! Sans rien foutre !!!
Profitant de l’intérêt du peuple et Des médias pour les élections présidentielles, cette nouvelle loi honteuse a été votée en catimini et à l’unanimité.
Source AFP
N’oubliez pas ce qu’on nous rabache tous les jours :
IL N’Y A PLUS DE SOUS DANS LES CAISSES DE L’ETAT !!! VOUS ALLEZ DEVOIR FAIRE DES SACRIFICES !!! REAGISSONS!!!
Allocation de chômage dorée pour les députés français Par Henry Moreigne,
Cet article a été rédigé par un reporter d’AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.
Le bureau de l’Assemblée nationale a adopté en 2003 dans la plus grande discrétion une modification majeure du mécanisme d’indemnisation des députés sortants battus dans une élection. Officiellement destinée à susciter la vocation politique de personnes issues du secteur privé, la réforme offre aux députés désavoués par le suffrage universel la possibilité de percevoir pendant cinq ans une indemnité dégressive mais non négligeable.
On appelle ça un petit arrangement entre amis. Sans débat public, le Bureau de l’Assemblée présidé par Jean-Louis Debré, depuis président du Conseil constitutionnel, a pris soin des siens qui, exposés aux aléas des élections, n’ont pas la chance d’appartenir à la fonction publique et de bénéficier d’une réintégration de droit dans l’administration. La technique retenue est, elle, bien celle du privé : offrir un parachute doré, au cas où.
Jusqu’en 2003 les députés sortants qui n’avaient toujours pas retrouvé d’emploi continuaient à percevoir pendant six mois suivant l’élection une indemnité de base de 5400,32 euros pendant les 6 premiers mois. Le nouveau dispositif adopté s’étend désormais sur 60 mois, de façon progressive. 70 % de cette indemnité de base pendant le second semestre, 60 % pendant le troisième, 50 % pendant le quatrième semestre. Ensuite, pendant six semestres, le niveau baisse de 5% tous les semestres jusqu’à 20% de l’indemnité de base, soit 1080 euros brut. Le financement du système, repose sur une cotisation de 0,5% prélevée sur l’indemnité de base spécifiquement.
Outre le fait qu’une telle mesure ne peut que renforcer le peu de crédit accordé par les citoyens à leurs élus, le silence organisé qui l’a entourée laisse perplexe. Au départ révélée par ?Le Canard Enchaîné? du 7 février 2007, puis reprise et précisée par le Midi Libre le 1er mars 2007, il faudra attendre que la rumeur enfle singulièrement sur internet pour que les autres médias osent enfin l’aborder. Le flou qui entoure encore à ce jour les quelques éléments présents sur le site officiel de l’Assemblée générale renforce la perplexité générale.
On comprend le silence gêné qui entoure le système. Le dispositif réglementaire mis en place, contrairement à celui applicable au citoyen ordinaire est totalement inconditionnel. L’heureux bénéficiaire ne sera tenu à aucun engagement quelconque ou même une simple justification de recherche d’un nouvel emploi. Du pain béni pour les tenants du vote extrême, comme s’ils en avaient besoin…
Apres on nous parle de se serrer la ceinture alors qu’eux les ministres sortants touchent a vie leurs allocations aussi et que nous si nous perdont notre travail nous ne sommes plus payer lol.
Dégouté !!! On sait maintenant qui vit réellement au crochet de la société.
Nous sommes les vaches à lait de nos députés. On appelle ça le chômage de la solidarité.
C’est vrai que c’est vraiment très gros !!
C’est toujours le même système, les parachutes dorés pour ceux qui n’en ont pas besoin.. et pour les autres, on serre la ceinture..
D’autant que la pluspart des élus cumulent déjà d’autres fonctions et donc d’autres rémunerations !!