Un manque de tract…
Un vent d’autoritarisme soufflerait-il sur la ville de Montereau ?
La Constitution aurait-elle été subrepticement modifiée, spécialement pour notre belle commune ?
En effet, le temps où l’on pouvait tracter pour le parti politique de son choix, en toute tranquillité et en toute sérénité, ce temps-là semble révolu, si l’on en croit les deux anecdotes qui suivent.
Il y a deux semaines de cela, des militants dont on peut être sûr que le cœur penche franchement pour Mme ROYAL avaient décidé de distribuer des prospectus, un jour de marché, place au blé.
Las ! Ne voilà-t-il pas que le placier municipal se mit en tête de leur expliquer qu’ils ne pouvaient pas se trouver ici au simple motif qu’ils étaient en train de fouler le sol…… d’une place privée !
Je vous jure que je n’invente rien…
Notre député-maire-ump n’oserait tout de même pas privatiser nos places publiques !….
Deuxième tableau de campagne, qui, le cas est plaisant, concerne à la fois les troupes de Ségolène et Nicolas.
En pleine action de distribution de tracts en papier recyclé, des militants, dont M. Léo AIELLO, Conseiller général de Seine-et Marne, se sont vu relever leur identité par les agents de la Police Nationale.
(La procédure a donc été identique pour les militants UMP en ville haute, un dimanche matin…)
Une main courante a même été rédigée par les zélés fonctionnaires, (si si…), ce qui n’a d’ailleurs pas manqué d’étonner M. le Commissaire de Montereau, qui s’est pratiquement excusé auprès de M. AIELLO.
On voit par là que si les temps sont d’une modernité galopante, ils sont de plus en plus durs pour le militant de base.
Mais bien entendu, c’est l’occasion ici de rappeler que les libertés d’expression, d’opinion, de pensée et de réunion pacifique ne sont pas des gadgets, des machins ou des bidules à la mode, mais qu’elles font encore partie de cette belle invention qu’on a coutume d’appeler les Droits de l’Homme.
Pour longtemps encore, j’espère !…
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