Recrutement (en un seul mot…)
Aujourd’hui, je vous dois un mea culpa : jamais, au grand jamais, je n’avais visité le salon monterelais du recrutement.
Désireux de combler cette lacune, c’est tout naturellement pourvu d’une curiosité on ne peut plus forte que je pénétrai dans ce temple du recrutement, vendredi 30 mars dernier.
Tout d’abord, quelle ne fut pas ma déception. Moi, je m’attendais naïvement à voir des recruteurs un peu comme dans Fanfan la Tulipe, le film de Christian-Jacque.
En habit rouge et bleu, un tricorne vissé sur le chef, à grands renforts de promesses, engagez-vous qu’ils disaient, rengagez-vous, en distribuant à tire-larigot de grandes rasades de ratafia, des sergents-recruteurs auraient haussé la voix pour attirer les meilleurs candidats.
Nous en fûmes très loin.
Après avoir questionné moult représentants de divers exposants, force est de constater que peu d’offres d’emploi étaient disponibles, notamment en ce qui concerne les CDI.
Les entreprises avaient plus l’air de se trouver dans ce salon pour faire plaisir à notre député-maire-ump que pour réellement recruter.
A part une demande expresse,un besoin urgent et une quête impérieuse de métiers de bouche, peu d’offres alléchantes.
(N’allez pas vous imaginer des choses, internautes-lecteurs peu versés dans les subtilités des métiers de bouche : il n’était ici question que de bouchers et de boulangers-pâtissiers.)
Mais ma véritable surprise a été de constater qu’aucune entreprise pressentie par notre député-maire-ump pour faire partie de ses dix projets pour les années 2007-2010, aucune de ces entreprises n’était présente sur ce salon, excepté le groupe Leclerc, déjà implanté à Varennes sur Seine, il est vrai.
N’est-il pas curieux que GEMFI logistique, Faure et Machet, Call center EOS, les Transports BERT, Iberdola ou encore Immofi n’aient pas été présents alors qu’elles ont été annoncées à grand renfort de communication médiatique ?
Ne serait-ce que pour se présenter aux demandeurs d’emploi de la région, ou pour un pré-recrutement. (C’est une pratique couramment répandue. Mais ailleurs.)
On m’a répondu (j’ai posé la question…) que le « process » (sic) n’avait pas démarré.
Mais alors, le « process », quand va-t-il démarrer ?
Après les élections ?
C’est tout de même curieux, cette propension locale à voir l’emploi redémarrer après les élections…
(Oui, je sais… C’est ce qui s’appelle « en remettre une couche » !…)
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