Histoire de CUCS
Répondez-moi franchement : vous seriez, vous, maire d’une commune de près de 18000 habitants, confrontée à de lourdes difficultés économiques et sociales, difficultés évaluées sans ambiguÏté par de nombreux rapports, vous seriez ce maire-là, refuseriez-vous des services sociaux gratuits ?
Si vous avez répondu «oui » à cette question, c’est que vous pourriez vous réclamer de notre député-maire-ump, qui vient de refuser purement et simplement de signer le Contrat Urbain de Cohésion Sociale, le CUCS…
(Je me doutais bien que le titre de ce papier vous intriguait…)
Mais plutôt qu’un long discours, je vous laisse découvrir le communiqué de M. Léo AIELLO, Conseiller général du Canton de Montereau.
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Melun, le 27 avril
Reconduction de la participation du Conseil général au GIP « Montereau, cœur de Quartier »
Ce matin, en séance publique, j’ai proposé la reconduction de l’adhésion du Conseil général au Groupement d’intérêt public « Montereau, Cœur de quartier » pour une durée de 5 ans.
Le député-maire UMP de Montereau, Yves Jégo, a refusé de signer le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) avec le Département, en prétextant l’absence de financements nouveaux.
Après avoir rencontré les équipes du GIP et de l’Unité d’Action Sociale (UAS), il m’est apparu que ces deux services désiraient poursuivre leur collaboration entreprise depuis 5 ans, pour le bien être des habitants de Montereau.
Le fait de disposer d’une UAS (80 personnes) en plein cœur de la commune, quartier de Surville, est une chance pour Montereau et vaut bien mieux que l’abondement financier réclamé par le députe-maire.
C’est pourquoi, j’ai insisté auprès de l’Assemblée départementale pour qu’elle entérine la reconduction de sa participation au GIP dans l’intérêt des habitants de Montereau-Fault-Yonne.
Ce qui a été fait ce matin, à l’unanimité, par l’Assemblée départementale.
Léo AIELLO
Conseiller général du canton de Montereau-Fault-Yonne
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Je ne voudrais pas avoir l’air d’en remettre une couche, mais ce refus de signer un tel type d’aide, de la part de notre député-maire-ump, ce refus revêt un caractère unique dans les annales du Conseil général de Seine-et-Marne, et peut-être même dans toute l’histoire de la décentralisation française !
Bien évidemment, ne doutons pas que les Monterelais en prendront acte !
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