Lève-toi et marche(s)… d’escalier !
Au pied de la chaufferie, le survillois attentif n’aura pas manqué de constater un petit changement :
Ce remblai de terre est venu ces jours derniers prendre la place d’un escalier, fréquenté aux beaux jours par des jeunes, qui, c’est vrai, laissaient les lieux, au petit matin, dans un état déplorable.
Mais pourquoi fréquentaient-ils cet escalier ?
Ne serait-ce tout simplement pas parce qu’aucun local, aucune structure de prévention ne répondait à ce besoin de se retrouver ?
Dans une ville soi-disant laboratoire social du sarkozysme, gouvernée par un député-maire-ump qui a fait de cette tendance sociale son fonds de commerce sur les antennes nationales, comment ne pas s’étonner qu’aucune autre solution n’ait été trouvée ?
Dans beaucoup de communes, un tel besoin repéré au sein d’une population jeune aurait abouti à la création d’un local mis à leur disposition.
La gestion de ce lieu leur serait confiée, à charge pour eux de faire en sorte que tout se passe bien. Le tout reposant sur un contrat basé sur le respect et la confiance, ce qui n’empêcherait pas des sanctions si les règles établies en commun n’étaient pas respectées.
A Courcouronnes, à Evry, ça fonctionne comme ça.
Mais à Montereau, non.
Tout ça me rappelle ce patient qui, au lieu de prendre des médicaments contre une furieuse fièvre, avait préféré briser son thermomètre.
_____________________________________________________________________________________