Remorques déplacées…
En cette dernière rubrique « Sur le vif » du mois de juin, je vous propose d’aller faire un petit tour sur cette route marollaise dont je vous entretenais au tout début de la création de ce blog. (Pour plus de précisions, il vous suffit de cliquer sur la date du 19 février sur le calendrier ci-contre.)
Le logisticien Faure et Marchet avait failli s’implanter sur cette zone, compromettant gravement ainsi le glorieux plan « 1000 emplois pour 1000 jours » de notre député-maire-ump, à moins que ce ne soit l’inverse.
Depuis, plus rien…
Sauf depuis quelques semaines, ces belles et discrètes remorques, qui viennent agréablement décorer le paysage marollais. Certains autochtones se demandent même comment on avait pu s’en passer jusqu’à maintenant…
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Des remorques sans cabine…
Des corps sans tête…
Un avion sans ailes…
Jacob sans Delafon…
Nicolas sans l’UMP…
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D’art et desserte…
Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
J’aime rendre service à mes contemporains, j’aime apporter ma pierre à l’édifice, j’aime contribuer à sortir mes concitoyens de la panade…
Que voulez-vous, c’est comme ça, et je n’y peux strictement rien…
Oui, moi qui suis en train de vous faire perdre un peu de votre précieux temps, j’ai donc imaginé une solution pour compenser le fait que la désormais fameuse desserte emplet’express ne monte pas en ville haute, et c’est ainsi que par le fait et dans la foulée, je m’en vais pas plus tard que maintenant contribuer à faire disparaître ce triste sentiment de discrimination pour le coup guère positive.
Dans un premier temps, j’avais pensé à faire installer un système de téléportation, un peu comme dans Star Trek.
Tels des Capitaines Kirk ou des Messieurs Spock (et s’il n’y avait eu qu’à se faire couper les oreilles en pointe, on aurait pu s’arranger…), nous aurions emprunté des espèces de tubes de lumière, et dans un « Dzzzzzzziiiiiiiiiiiiiiiing » du meilleur aloi, nous nous serions dématérialisés à la rue des Chesnois pour retrouver une forme décente avenue Charles de Gaulle.
Mais, renseignements pris, la technique n’est pas encore au point. C’est bien dommage.
Pourquoi dans ces conditions, ne pas envisager la création d’un téléphérique, voire d’un funiculaire, voire les deux en même temps, et qui relieraient gratuitement ville haute et ville basse ?
Un peu comme à Pau, où l’on sait décidément vivre…
En hiver, avec un peu de bonne volonté, on pourrait même installer un système de remonte-pentes ou de tire-fesses. (Sans compter qu’il serait très intéressant de faire la promo du tire-fesses sur les culs de bus, et réciproquement…)
Bon, tout bien réfléchi, je suis d’accord avec vous… Ces solutions, onéreuses et longues à mettre en oeuvre nécessitent en attendant un pis-aller.
Pour expliquer aux Survillois qu’ils ne peuvent décidément pas accéder à la desserte emplet’express, (car on a bien senti que les explications de M. Albouy, avant hier, n’avaient en somme séduit que peu de monde), moi, je serais à sa place, je miserais sur l’une des spécialités de la région qu’est le Brie de Montereau.
Ce fameux Brie, que l’on prend dans ses doigts et que l’on roule, comme le dit si bien la célèbre chanson…
Aux arrêts de bus, à Surville, il serait bon d’embaucher quelques étudiants, quitte à les doter d’un uniforme de groom, comme dans Spirou, même si la couleur de l’uniforme en question passe du rouge au bleu ump…
Ces jeunes gens proposeraient un morceau de Brie à tous ceux qui, déçus, auraient manifesté la volonté de prendre l’emplet.
Il suffirait de leur distribuer une portion ne notre fier et local clacos, en les gratifiant d’un large sourire et en leur posant la traditionnelle question :
« Alors, fromage ou desserte ? »
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU
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Au rapport !
De nombreux nouveaux lecteurs se sont étonnés de ne pouvoir accéder au désormais fameux rapport de la Cour des Comptes sur la gestion de l’Office public d’habitations à loyer modéré de Montereau Fault Yonne, grâce au lien référencé dans les pages de ce blog.
La raison en est simple : le site de la Cour ayant changé de présentation, les liens ne correspondent plus forcément.
Voici donc le nouvel URL :
http://www.ccomptes.fr/CRC13/documents/ROD/IFR200653.pdf
C’est également l’occasion de rappeler ici que le 14 juin dernier, se déroulait une audience publique, à Noisiel, comme en témoigne cette copie d’écran du site.
Ce qui est assez bizarre, c’est qu’à ma connaissance, ni la République de Seine et Marne, ni le Parisien, ni le 7/7 n’en ont parlé.
Un simple oubli, assurément.
Ne doutons pas que dans les éditions postérieures au 13 juillet prochain, un large compte-rendu de l’audience publique de lecture nous en sera relaté.
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La navette spéciale
Pour rebondir sur le texte de Claudine GAZAGNION d’hier, n’y aurait-il pas une solution afin de permettre aux personnes les plus exposées de descendre plus facilement à Montereau, que ce soit pour se rendre dans des magasins ne se trouvant pas à Surville ou encore se rendre dans les différents services publics de la ville basse ?
Le municipalité et le réseau SIYONNE ne pourraient-ils pas étendre la desserte de la navette Emplet’express ?
Car après tout, les Survillois payant leurs impôts locaux comme tous les autres Monterelais, pourquoi seraient-ils privés d’un service jusqu’ici cantonné à la seule ville basse ?
J’avais posé la question à M. ALBOUY, il y a quelques semaines, par mail, et voici quelle avait été sa réponse : (et encore une fois, je n’en change aucune lettre, ni aucune virgule…)
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« L’emplet’express est une ligne du réseau SIYONNE qui dessert 12 communes. Le réseau ramène les habitants des communes extérieures vers Montereau, principalement à la gare.La vocation de l’emplet’express répond donc à 3 missions.La première permettre à nos clients de pouvoir, une fois arriver au centre du chef-lieu de canton de se rendre dans les services publics et zones d’activités.La deuxième, dans le même état d’esprit, était de répondre au PDU IDF et notamment la création de navette centre-ville qui relie les parcs de stationnement et les activités marchandes.La troisième était de desservir de nombreux quartiers de Montereau qui était jusqu’à la création de cette ligne dépourvue de transport public.A la demande des clients, l’emplet dessert maintenant le centre leclerc et le futur centre de radiologie de Montereau qui se situera sur varennes ainsi que des quartiers de varennes eux aussi jamais desservis.
L’emplet fonctionne en boucle et celle ci ne peut être indéfiniment élargie au risque de perdre les clients.
En effet, le transport public n’est attractif qu’à la condition que les parcours soient organisés pour une arrivée rapide, rupture de charge comprise.
Le quartier de la ville haute a vu de nombreuses dessertes supplémentaires depuis 5 ans, son amplitude horaire est exceptionnelle et nous avons prévu pour septembre 2007 de nouvelles dessertes ainsi qu’un réorganisation qui améliorera les conditions de voyages.
Par ailleurs notre objectif est d’avoir une desserte de Surville toutes les 15 minutes alors que l’emplet passe aux arrêts toutes les 45 minutes. »
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Je suis tout à fait d’accord avec ces beaux objectifs et ces belles intentions.
Il n’en reste pas moins vrai qu’un sentiment de discrimination perdure, à la lecture de cette réponse…
Des Monterelais peuvent se déplacer gratuitement dans des transports en commun, alors que d’autres ne le peuvent pas.
Les Survillois sont donc condamnés à ne pas bénéficier de tous les services mis à disposition des autres habitants.
Ne serait-ce tout simplement pas parce que ces Survillois-là représentent finalement un marché juteux ? Et que c’est grâce à eux que le réseau de transports en commun peut fonctionner ?
Tout ceci me fait penser à cette phrase de Coluche, qui pour le coup, nous manque vraiment : « Il vaut mieux faire payer les pauvres, ils sont plus nombreux que les riches ! »
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Contribution directe
Aujourd’hui, je vous propose un texte de Claudine GAZANION, militante socialiste monterelaise, et qui m’a fait parvenir ce triste constat.
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Les suites des privatisations EDF – GDF – La Poste.
Malheur à ceux qui ont du mal à payer les factures, surtout ceux qui habitent à Surville.
En effet, ils ne peuvent plus descendre en ville basse à l’agence EDF, pour régler en plusieurs fois, que ce soit en espèces ou par chèque, car il n’y a plus de caisse, mais simplement un bureau de renseignements.
Et qui plus est, ce bureau de renseignements n’est pas ouvert tous les jours : il est ouvert tel jour pour l’électricité, tel autre pour le gaz !
A chaque fois, on trouve une grande file d’attente, car auparavant, il y avait deux bureaux d’accueil au lieu d’un seul. Et là, on vous dit :
« Vous allez régler à la poste, par mandat-compte, la somme que vous pouvez payer. »
Je rappelle que les bureaux d’EDF sont situés vers la gare, et ceux de la poste vers l’église…
Ensuite, vous devez rapporter le récépissé du mandat EDF, après avoir attendu dans une file d’attente encore plus grande à la Poste (c’est comme ça tous les jours…), et vous devez recommencer une nouvelle fois à EDF.
C’est ainsi que vous pouvez passer une bonne demi-journée à réaliser cette démarche, après avoir dû bien évidemment attendre et payer le car si personne ne peut vous accompagner.
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Je ne sais pas ce que vous en pensez mais ce témoignage de Claudine (et on sent bien que c’est du vécu) montre bien, s’il en était encore besoin, les conséquences sur la vie de tous les jours des privatisations de nos services publics, et notamment sur la vie des personnes les plus exposées (personnes âgées, situations de précarité, etc, etc…)
A qui le tour ?
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Lot de consolation…
Vous, je ne sais pas mais moi, si.
Je crois que ma crémière a décidément raté sa vocation, quand, après m’avoir rendu la monnaie, elle me gratifie d’une maxime que n’aurait assurément pas renié feu le très regretté Duc de la Rochefoucauld (15 septembre 1613, Paris – 17 mars 1680, Paris), et qui nous manque tant.
Cette semaine, j’eus droit à une sentence qui concerne de près notre député-maire-ump :
« Que voulez-vous, on a les lots de consolation qu’on peut !… »
Oui, je crois qu’elle ne pouvait mieux définir la publication du nom de notre édile dans le Canard Enchaîné daté du mercredi 19 juin, qu’en ces termes : « Lot de consolation ».
Dame, je voudrais vous y voir, vous. Avoir son patronyme mentionné dans les colonnes de l’hebdomadaire satirique, ce n’est pas à la portée de n’importe ex-futur-secrétaire-d’état, fût-ce aux petites ou moyennes entreprises.
Mais encore faut-il choisir la colonne en question, car certaines rubriques sont bien entendu plus prestigieuses que d’autres.
Et bien, figurez-vous que c’est à la plus belle place que cette semaine, nous pouvions trouver le nom de notre député-maire-ump.
Je ne parle pas des « mini-mares », ni du « pan sur le bec », ni des « canardages », encore moins de la « boîte à images », des « prises de bec », des « zig-zag » ou encore du « coup de barre ».
Non, je veux évoquer ici la plus prestigieuse des rubriques, et à la plus belle place, encore, la Rubrique avec un R majuscule, celle-là même qui constitue le bâton de maréchal de tout homme public qui se respecte, je veux bien sûr parler du fameux « Album de la Comtesse », recueil des contrepèteries de la semaine.
Rappelons à nos plus jeunes lecteurs que l’art de la contrepèterie, c’est l’art de décaler les sons que l’on débite avec la bouche, et non pas….
Il suffit d’intervertir une ou plusieurs lettres pour arriver à un résultat… Comment dire… Un résultat surprenant…
On se souvient de ses explorateurs qui mettent le produit de leurs fouilles dans des caisses, de ces pêcheurs qui titillent les roussettes avec leurs bouts de pain, ou encore de ces pauvres Belges qui n’avaient plus de frites dans leur bock…
Je m’en vais donc pas plus tard que maintenant vous livrer cette belle contrepèterie locale, sans en changer une seule lettre, que je sois transformé sur le champ en porte-parole de l’ump si je mens…
« Jégo encaisse mal l’averse. »
Petite précision : tout ceci n’a strictement rien à voir avec les parapluies d’avant hier !
Un lot de consolation ? Que dis-je ! Une consécration, oui !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU
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Rumeurs estivales
Comme c’est désormais la tradition, et comme il est de tradition de respecter la tradition, vous aurez encore cette semaine à exercer votre perspicacité afin démêler le faux du faux.
Ce n’est pas parce que l’été est là (si, si…) que nous allons nous laisser aller !
Je sais que je peux compter sur vous !
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Le secrétariat d’état lui ayant passé sous le nez, notre député-maire-ump a décidé de faire un gros pâté sur son Bescherelle, à la page du verbe « amarrer », rubrique passé simple, 3ème personne du singulier pour être précis.
Rumeur, pas rumeur ?
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Déçu d’avoir à constater que c’était Ségolène Royal qui avait finalement réalisé la plus grande rupture, ces derniers mois, notre député-maire-ump a conseillé à notre président de la république de divorcer une bonne fois pour toutes.
Rumeur, pas rumeur ?
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Suite à la cuisante défaite juppéiste, notre député-maire-ump a décidé de ne plus jamais rouler à vélo en bras de chemise.
Rumeur, pas rumeur ?
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En défendant bec et ongles la TVA sociale à 24,6 %, notre député-maire-ump caresse encore l’espoir de faire passer à l’Assemblée Nationale le nombre de 323 députés UMP élus à 402,458 parlementaires, quitte à occuper personnellement les 458 millièmes de siège.
Rumeur, pas rumeur ?
(Un grand merci à celles et ceux d’entre vous qui viennent de refaire le calcul !)
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Bien forcé de constater que la vague bleue n’avait en définitive pas déferlé, notre député-maire-ump envisage de jumeler Montereau avec le chef-lieu des Alpes Maritimes, bien connu pour son absence de spots : Nice.
Il en profitera pour lancer une nouvelle spécialité fromagère : le Brie de Nice. (Prononcer Braille de Naillece). Casséééééééééé !
Rumeur, pas rumeur ?
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Pas facile, cette semaine encore, non ?
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Le coup du parapluie
Un petit « sur le vif », en ce premier samedi estival.
Les soirs d’élections, à Marolles-sur-Seine, le civisme se niche dans le moindre accessoire, et ça, c’est assez rassurant.
J’en veux pour preuve ce cliché pris dimancher dernier, second tour des élections législatives, lors du dépouillement.
Un parapluie tricolore, un autre aux armes du Conseil général de Seine-et-Marne…
Je vous propose, si vous avez deux minutes, de trouver une légende à cette photo…
C’est la séquence interactivité ! Bon week-end !
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C’est son choix
Fadela Amara, fondatrice du nécessaire mouvement « Ni putes ni soumises » a donc choisi de rejoindre le gouvernement Fillon II, au titre de Secrétaire d’Etat en charge de la Politique de la Ville auprès de la Ministre du Logement et de la Ville.
C’est son choix, comme disait l’autre, même si, ainsi que le révélait avant-hier mon hebdo préféré, le Canard Enchaîné, même si la rancune envers la direction actuelle du PS a pesé lourd dans ce choix-là.
Mais, je crois qu’en toutes choses il faut positiver.
Si je vous parle de Fadela Amara, aujourd’hui, c’est qu’il y a moyen de raccrocher cette nomination au caractère local de ce blog.
Avant les dernières élections présidentielles, j’avais rencontré Fadela, au cours d’une réunion organisée à Melun par Salah Belarbi, Conseiller municipal PS et donc d’opposition de Montereau.
Et il se trouve que Fadela Amara est l’une des meilleures amies de Salah Belarbi.
Oui, vous avez bien lu !
Quel formidable paradoxe ! Notre député-maire-ump, qui lui, n’a pas été nommé au sein de ce gouvernement, se retrouve avec un conseiller d’opposition dont la meilleure amie occupe le poste tant convoité…
En conséquence, je peux vous affirmer qu’il y ait des chances pour que Fadela Amara observe tout particulièrement ce qui se passe à Montereau, je fais confiance à Salah pour lui donner des infos sur ce qui se passe ici.
Pendant que j’y suis, je vous communique la nouvelle adresse où l’on va pouvoir joindre la nouvelle Secrétaire d’Etat :
Fadela Amara
Mme la Secrétaire d’Etat en charge de la Politique de la Ville
Ministère du Logement et de la Ville
75007 PARIS
(Le téléphone du standard : 01 42 75 80 00)
N’hésitons pas à faire remonter tous les dysfonctionnements que nous constatons, je suis sûr qu’elle et ses conseillers se montreront très intéressés par nos informations.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fadela_Amara
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Le non-appel du 19 juin
Vous, je ne sais pas mais moi, si.
Ohhhhhhhhh ! Comme je l’ai bien entendu, ce cri déchirant, ce hurlement à vous glacer les sangs qui monta du 54 de la rue Jean-Jaurès, en ce funeste lundi, cette lugubre plainte qui pétrifia tout Montereau, de la rue des Chesnois à l’avenue Charles-De-Gaulle !
Non, ce n’était encore pas pour cette fois !
Le secrétariat-d’état lui est encore passé sous le nez !
Et notre député-maire-ump de retourner à l’alexandin, décidement seul vecteur convenant à cette tragédie, une tragédie auprès de laquelle « Phèdre » et « Oedipe-roi » font figure de simples faits divers.
C’était un triste jour, un moment fatidique.
Vous les Dieux aigris m’avez coupé la chique !
Ô Jupiter ingrat, pourquoi tu m’abandonnes ?
Fallait-il donc encore que le glas, ici, sonne ?
Impuissance fatale ! S’monter le bourrichon
Il n’est vraiment plus temps, adieu veaux vaches cochons !
Ô Fortune contraire, c’est à désespérer…
C’est à vous dégoûter de vouloir prospérer !
Ô Destinée fatale, tu me coupes les pattes,
J’en ai, je vous le dis, bien gros sur la patate.
Mais que devrai-je donc faire, à qui tondre la laine,
Faudra-t’il, elle est libre, épouser Ségolène ?
Car je l’ai bien compris, pour complaire à Fillon,
Il faut être de gauche, c’est la nouvelle option.
Comment ! Se retrouver bien coiffé au poteau,
Par cette Fadela, moi, tellement costaud…
Pourtant son cri de guerre me colle à la chemise :
C’est tout mon portrait, ni pute ni soumise.
Comme il eût été doux, de faire chaque matin
Sur les deux joues la bise à Christine Boutin…
Déjà, il me semblait (je reste sur ma faim)
Au moment du baise-main, respirer son parfum !
J’aurais pu lui jouer un petit air de sax,
Au MacDO l’inviter, lui proposer un pacs !
Non, triste vérité, comme c’est difficile,
Jamais au grand jamais ne naîtra cette idylle.
Comme c’était bien la peine, et plus d’hypocrisie,
De faire toute cette lèche à l’ingrat Sarkozy.
Ah ! Une nouvelle fois, mon rêve on écrabouille !
Oui, vraiment, je vous l’dis, j’en ai plein les …………………..
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Et afin de sacrifier moi aussi à l’interactivité ambiante, je laisse au lecteur-internaute féru de métrique et de prosodie, je laisse à ce lecteur-là le soin de compléter à sa guise ce dernier vers.
Non, non, ça me fait plaisir !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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