Devoir de mémoire, et inversement !
Le 9 mai dernier, je vous avais narré par le détail les aventures d’un Directeur de la solidarité fait récemment chevalier de l’ordre du Mérite, ayant passé un concours d’Attaché, et qui s’était mis en tête d’obtenir des diplômes, dans une municipalité d’Ile de France, municipalité à la fois sud-seine-et-marnaise, située au confluent de la Seine et de l’Yonne et à la couleur très Umpienne.
Si, si, je me souviens bien. (Si votre mémoire flanche un peu, ou si vous êtes un newbie et si vous n’avez pas eu le temps de lire toutes les archives, cliquez donc sur cette date, toujours sur le petit calendrier ci-contre.)
Ce Directeur, à n’en pas douter trop absorbé par ses tâches quotidiennes, avait trouvé plus pratique de faire écrire par une jeune subalterne le mémoire demandé par l’Institut régional de travail social, l’IRTS, à Montrouge.
La jeune subalterne (je fais court) ayant finalement révélé la supercherie, (des courriels avaient été envoyés à la rédaction d’un journal dont le titre évoque un palmipède couvert de chaînes, ainsi qu’à l’institut de formation concerné, cette jeune subalterne avait eu la stupéfaction de constater que son Directeur de la Solidarité et supérieur hiérarchique avait porté plainte contre X pour diffamation, le 21 novembre 2005.
Elle avait donc été convoquée par les services de police compétents, et leur avait raconté comment elle avait plagié un excellent livre pour consituer le fameux document, et comment elle avait été obligée de s’exécuter sous peine de mesures de rétorsion.
Et j’avais terminé mon papier en ces termes :
« Depuis, silence radio. On peut être assez serein, néanmoins. Aucune poursuite n’a été engagée, puisque la jeune subalterne n’avait évoqué que la stricte vérité, et puisqu’en matière de diffamation, de toute façon, il y a une prescription de trois mois. »
Après quelques recherches, je suis donc heureux de vous apprendre que l’affaire qui nous concerne, l’affaire n° 07002598, a bien été classée sans suite le 30 avril 2007.
Ah ! Comme elle a raison, la sagesse populaire : il n’y a que la vérité qui blesse ! Et en raison de ce dicton, selon certains, de victime, on se retrouverait facilement bourreau !
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