L’ouverture, c’est l’ouverture.
Décidément, notre député-maire-ump en a gros sur la patate. Il l’a même très mauvaise !
Ne pas avoir décroché le moindre petit maroquin lui reste vraiment en travers… (Je m’empresse de préciser que l’orthographe de ce maroquin-là est délibérée…)
Oui, mille fois oui, quelle avanie ! J’en veux pour preuve cet entrefilet qu’on peut lire dans le dernier Canard Enchaîné en date :
« Je ne suis pas une femme, je n’appartiens pas à une minorité visible, je ne suis pas de gauche et je suis fidèle à Nicolas… Je n’ai donc aucune chance de devenir ministre.« , se lamente-t-il en page 2.
(On aura bien compris au passage que cette lamentation en question est en même temps et surtout une douloureuse confession : on ne pourra plus dorénavant s’interroger sur le but recherché dans tout ça…)
Mais c’est dans la dernière République de Seine-et-Marne que s’exprime encore plus cette déception.
« Je suis un peu la victime de l’ouverture !« , regrette-t’il…
Eh bien, voyez-vous, un gars qui se dit victime de l’ouverture alors que lui-même ne songe qu’à l’ouvrir, c’est bien la preuve que le monde va mal !
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Bon sang, mais c’est bien sûr!
Être une femme de gauche et appartenir à une minorité visible….
Je comprends mieux maintenant pourquoi on ne peut pas s’entendre!
Tout s’éclaire enfin!
A propos des minorités visibles, que pense Mme Rama Yade de nos services consulaires à l’ambassade de France à Dakar voir ci-dessous et à diffuser…
Limboko
Les Sénégalais « quasi indigents » ne pourront plus visiter la France
Point-Afrique et Afrikabidon organisent cet été la première édition des rencontres en ayant invité deux cents africains à Bidon dans le sud de l’Ardèche.
Ils sont peintres ou maçons, artisans ou forgerons, sculpteurs ou paysans, chanteurs ou griots. Au-delà d’un caractère festif, nous souhaitions présenter l’Afrique dans sa réalité du quotidien. Ils ne sont pas tous issus de l?élite mais représentent 95% de la population. Ils venaient présenter leur habitat, leurs outils, leur perception du continent africain.
Le Niger, le Mali, la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin ont accordé leur visa à nos invités.
La représentation française au Sénégal en a jugé autrement. Motif évoqué par la fonctionnaire du service des visas à Dakar :
«Ces gens sont à la limite de l’indigence… Quant à vos artistes, leur talent n’égale pas celui d’enfants de quatre ans en France.»
Nous ne pouvons être accusés de légèreté. A la mi-décembre 2006, Maurice Freund, président de Point-Afrique, a rencontré à Dakar ambassadeur, conseiller culturel, directeur du Centre culturel français et directeur de l’Institut Léopold Senghor… Nous apportions toutes les garanties et ces invités ont tous une activité économique au pays, activité dont Point-Afrique garantit la pérennité par sa propre activité spécifique.
Il ne pouvait en aucun cas s’agir d’un danger d’immigration clandestine. Leur retour au pays était assuré.
Cet événement ne mettra pas en difficulté l’opération Afrikabidon mais il est le présage de ce que deviendront nos rapports avec l?Afrique de demain.
D’autres pays, venus souvent d’autres continents, s’implantent en Afrique, perçoivent la réalité et orientent leur concours dans d?autres directions que vers la minorité dirigeante d’aujourd?hui.
Cet incident peut paraître anodin, si il n’était pas révélateur du mépris que portent quelques fonctionnaires à la réalité sahélienne d’aujourd’hui.
Nous mettrons le drapeau sénégalais en berne tout cet été sur le site d’Afrikabidon.
Voir la page consacrée à cet incident sur le site d’Afrikabidon.
Salutations respectueuses,
Maurice FREUND
Président de Point-Afrique
Ce communiqué a été envoyé à la presse. Si vous avez des amis journalistes, nous vous invitons à leur relayer l’information – Merci !
Petit complément d’information à l’adresse suisvante pour ceux qui souhaitent exercer leur vigilance et leur résistance face à la montée de la xénophobie n’en déplaise à Mme Amara…
http://www.afrikabidon.com/visas.php