Entre la poire et le chômage…
Petite révolution dans le monde de la statistique !
l’Insee a annoncé qu’il cessait, la semaine dernière, sa publication mensuelle du taux de chômage.
Bien entendu, cette annonce arrive suite à une grande polémique issue des dernières campagnes électorales.
Dans leur annonce, les rapporteurs ont indiqué que d’une part l’enquête-emploi de l’Insee n’est pas assez fiable. Et de l’autre, que les évolutions de la gestion des chômeurs par l’ANPE ont bien amplifié de 0,2 à 0,4 point la baisse du chômage en 2005 et 2006. (Le collectif de statisticiens ACDC, les Autres chiffres du chômage, parle lui d’une minoration de 1 point.)
Quant au Conseil national de l’information statistique (Cnis), il doit lui aussi rendre un rapport en novembre, et proposer plusieurs indicateurs pour mieux rendre compte du «halo du chômage» : sous-emploi, précarité ou bas salaires.
Si j’évoque ici ces changements dans le Landerneau du chiffre, c’est que bien évidemment, nous allons peut-être avoir enfin la possibilité de connaître les chiffres locaux en la matière.
En avril dernier, (vous n’aurez qu’à cliquer sur la date du 19/IV…), notre député-maire-ump avait usé d’une curieuse méthode en publiant un document siglé ANPE pour se glorifier d’un beau mais partial -4 %. (Apparemment, les chiffres incontestables de M. René NOIRAULT que j’avais publiés le 22 mars avaient mis en marche cette manoeuvre de communication…)
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J’avais à l’époque posé quelques questions :
Pourquoi ne trouvait-on pas dans ce document le nombre de radiés de l’agence locale sur cette même période ?
Pourquoi ne trouvait-on pas dans ce document le nombre de Monterelais qui ont dû quitter la ville et le canton ? (Le nombre d’habitants ayant baissé, le taux de demandeurs d’emploi ne peut que suivre cette tendance…)
Et enfin et surtout, pourquoi ne trouvait-on pas dans ce document le taux de chômage à Montereau ?
Nul doute qu’avec les nouvelles mesures, aux normes du Bureau International du Travail et calées sur la définition de l’institut européen Eurostat, nous aurons sans aucun doute très prochainement, et avant les élections municipales, une image réelle de ce fléau sur Montereau et sa région.
Avec les conclusions à en tirer !
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