Suite de la suite…
Fin juin dernier, le 20 pour être précis, j’avais écrit ceci :
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Sur ce blog, il est rare que je parle de moi ! Cet espace numérique est tout sauf un journal intime…
Mais il se trouve que j’ai rencontré ces jours-ci l’homme qui avait agressé Sahra DRIOUACHE et Léo AIELLO, Conseiller général de Seine et Marne, sur le marché de Montereau. (Pour un rappel des faits, il suffit de cliquer sur la date du 2 mai dernier, sur le petit calendrier ci-contre.)
Lundi dernier, aux alentours de 13h20, en regagnant mon lieu de travail, une voiture s’arrête à ma hauteur, rue Jules-FERRY, en ville haute.
Au volant de son véhicule, ce monsieur se met à m’injurier, m’insulter (je ne saurais retranscire ici que les seuls débuts de ses mots, enc………., péd………., sal………., etc, etc…..), et je me demande bien pourquoi. (Ou plutôt, je ne crois que trop le savoir…)
Mais le meilleur restait à venir, puisque vint cette menace : “Je vais m’occuper de toi !“
Moi, je trouve que je m’occupe assez bien de moi, et je pense qu’on n’a pas spécialement besoin de s’occuper plus que ça de moi, mais bon…
En tout cas, si vous me voyez paraître devant vous un oeil au beurre noir, un bandage sur la tête et peut-être un bras en écharpe, c’est qu’”on” se sera occupé de moi, et en cas d’ITT, je vous confierai les codes de modération de ce blog, afin que cette chronique continue (car elle continuera).
Peut-être aurais-je dû prendre option arts martiaux au bac, plutôt que musique…
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Bien entendu, j’avais été porter plainte, une plainte immédiatement enregistrée par la fonctionnaire qui m’avait reçu. (L’une des insultes, qualifiée d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, avait un rapport avec mon métier, métier que je ne veux toujours pas évoquer ici, pour les raisons que l’on sait.)
Un lieutenant de police m’a appelé au téléphone hier : la plainte a bien été reçue et instruite au tribunal de Fontainebleau.
Ce monsieur a donc reçu ou va donc recevoir par décision de justice une sévère lettre de rappel à la loi.
On ne peut en effet tolérer d’être menacé à Montereau Fault Yonne, quand on marche sur le trottoir.
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