La théorie de l’évaluation
Dans son N° 30 en date du 6 au 12 avril 2006, le magazine économique « Challenges » se proposait de se pencher sur la gestion des villes de plus de 10 000 habitants.
Pour ce faire, la rédaction du journal s’est adressée à l’agence de notation indépendante PES (Public Evaluation System), qui a passé au crible les budgets de ces communes, et ce, pour l’exercice 2004. (Le décalage s’explique par la collecte des données numériques auprès du Ministère de l’intérieur et des finances.)
—–
Cette agence a une charte éthique on ne peut plus explicite :
—–
Cinq critères objectifs étaient pris en compte :
* La rigidité financière (ratio charges courantes/recettes réelles de fonctionnement)
* Le service de la dette (mesurée en raprochant l’annuité des recettes réelles)
* La solvabilité, (Calculée en rapportant l’encours de la dette aux recettes réelles de fonctionnement.)
* La réalisation budgétaire (Niveau d’exécution par rapport aux réalisations)
* La fiscalité (Variation des taux d’imposition directs)
Les notations proposées étaient les suivantes :
Et voici donc la notation de Montereau-Fault-Yonne :
Le constat est éloquent : pour cette agence indépendante, la gestion de la commune évolue d’une façon négative, et donc son porte-parole-député-maire-ump ne peut que mieux faire…
Mais, bien entendu, j’ai voulu savoir si l’organisme avait poursuivi son observation l’année suivante, en 2007… J’ai trouvé la réponse sur le site de l’agence :
http://www.public-evaluation.com/index.htm
Cette année, les mêmes critères ont été retenus, même si l’échelle de notation et les graphismes ont changé :
Voici l’évaluation de Montereau-Fault-Yonne :
A Montereau, la gestion budgétaire 2005 n’obtient pas la moyenne…
Pour rester dans ce caractère impartial et objectif de l’évaluation, je n’ajouterai aucun commentaire.
——————————————————————————————————