Encore et toujours…
Ce soir, à Surville, trois petites filles et leur maman se coucheront en pensant fort à leur papa et mari, qui vient d’être arrêté avant-hier, et placé au centre de rétention du Mesnil-Amelot…
Il n’avait pas de papiers, travaillait depuis huit ans en France, il avait fait venir sa famille depuis cinq ans maintenant, et les trois petites sont scolarisées. Leurs parents se sont toujours montrés très soucieux de leur réussite scolaire et elles travaillent dur !
Tout le quartier connaît bien cette famille turque très estimée, très respectée.
L’ »ironie du sort », d’après ses proches, c’est que ce monsieur aurait adhéré récemment à l’UMP.
Demain matin, jugement au tribunal de Meaux, à 9h30…
Et toujours ce sentiment mêlé de révolte, toujours ce sentiment de vies qui risquent d’être déchirées, toujours ce sentiment de misère… Ce sont des êtres humains.
RESF et le CIMADE (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Evacués) vont encore une fois se mobiliser pour essayer de venir en aide à cette famille.
On a souvent oublié que la citation de Michel Rocard « La France ne peut accueillir toute la misère du monde » avait une suite : « Mais elle doit fidèlement en prendre sa part !«
———————————————————————————————————-
Si cela se trouve , il a fait voter UMP ou il a inciter à voter pour notre deputé maire !! et ce faisant , il a pris directement un billet pour la turquie avec toutes le consequence sur sa famille !!
Ses petites filles sont elles aussi en danger maintenant !!
j’espère que la police ne va pas venir les arreter à l’ecole ! Cela ne doit pas être drole tout les jours actuellement d’etre policier !!on doit avoir du mal à dormir quand on est obligé de faire ce genre de chose !!
notre député maire s’est porté favorable pour régularisé les sans papiers travaillant, forte de ça j’ai voulu plaidé la cause de ce monsieur, on m’a dit de contacter le directeur de la solidarité, ce que j’ai fait et ce qui me connaisse savent ce que ça m’a couté, j’ai laissé mon tel à 9h40 le matin, il est 18h34 et tjrs pas de nouvelle cherchez l’erreur