Insolence à la REP ?
L‘hebdomadaire local n’a pas manqué de revenir cette semaine sur le meurtre d’Abdeljalil BOUMEHDI, dans la soirée du 23 avril dernier.
Le champion d’Afrique de lutte a été abattu de six balles rue Racine. (Je vous renvoie aux papiers précédents, et à vos nombreux commentaires de soutien et de condoléances.)
L’article de la REP nous apprend un fait supplémentaire : lors de sa précédente édition, Yves Jégo, n’avait eu en guise d’épitaphe que ces mots pour qualifier le lutteur : « [la victime] était connue des services de police et réputée violente. »
Pas très charitable, quand on sait qu’Abdeljalil BOUMEHDI avait rendu de fiers services au député-maire de Montereau, en assurant la sécurité de ses meetings, pendant la dernière campagne municipale.
Et d’ailleurs, Maître Jacques BOEDELS, son avocat, n’a pas manqué de remettre Yves Jégo face à ses responsabilités, en publiant dans l’hebdo local un droit de réponse que je vous recopie ci-dessous.
» Monsieur Yves Jégo est particulièrement mal venu de porter atteinte à la mémoire d’un mort. Il semble oublier qu’il avait personnellement sollicité Abdeljalil BOUMEHDI pour assurer sa protection et participer au service d’ordre pour ses réunions et meetings, lors de la dernière campagne aux municipales. Il est même surprenant que formulant ces critiques, il ait pris l’initiative de le solliciter et qu’il l’ait trouvé parfaitement convenable lorsqu’il avait besoin de mon client.
L’auteur de ces propos se serait honoré en exprimant après ce décès tragique la sympathie qu’il témoignant du vivant de la victime lorsqu’il avait besoin de lui.«
No comment !
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« Charitable », écrivez-vous…
J’ai l’impression qu’à Montereau, la charité même bien ordonnée ne commence pas forcément par soi-même…
comme c’est curieux….comme c’est bizarre!!!
Ainsi est faite la politique de notre député maire, quand que l ont dise la gueule de bois est un métier.
d’ailleurs des personnes travaillants dans l’entourage de YJ ET NZ commencent à se désolidariser en appelant à voter coco pour les prochaines élections. certains d entre eux vont perdre leur emploi car mr le député ne reconduit pas la salle de musculation de surville. la salle de boxe devrait rester ouverte. à suivre
(pour une enquète au carrée, mieux vaut s’interesser à tous les angles), vu d’un autre angle, on peut donc dire, qu’un garde du corps occasionnel de Monsieur Jégo a été assassiné.
Maintenant, j’ai quelques questions:
-pourquoi ne veut on pas rendre le corps à la famille alors que l’autopsie a été pratiquée?
-pourquoi n’a t-on pas encore nommé un juge pour instruire?
- pourquoi l’affaire est rattaché au parquet de Melun alors que nous dépendons de Fontainebleau?
-pourquoi encore la pj de versailles?
-qui a le pouvoir de choisir la police pour s’occuper des affaires de surville?
-Enfin pourquoi une « enquête de flagrance » pour ce crime en particulier?
-serait on prèt aujourd’hui à écouter « la clameur publique »?
-Si oui, pourquoi aujourd’hui plus qu’hier?
-ce crime est il pris en charge différement des autres?
- qu’est ce qui se passe qu’on ne nous dit pas?
- comment Mr Jégo pouvait dire que la victime était connu des services de police et réputée violente la connaissait-il sous cet angle?
- De quelle façon la victime assurait la sécurité?
Dans cette affaire, j’ai bien l’impression qu’en plus du coupable, beaucoup de responsables.
Depuis 5 ans 3 précédents crimes ne sont toujours pas résolu. Que l’autorité publique travaille a rendre une justice égale, libre et fraternelle à toutes ses familles qui ne peuvent pas faire le deuil plutôt que de chercher des coupables à tous « prix » pour faire plaisir, nous éviterons ainsi une justice « d’oeil pour oeil, dent pour dent », mais surtout nous éviterons de pousser les hommes à se faire justice eux même au gré de la passion.
A surville, on ne demande pas tous les moyens pour retrouver les voleurs de nos scooter.
Non, ce qu’on demande c’est les même moyens que tous partout pour retrouver des criminels.
On demande que les budjets afféctés pour les enquêtes ne soient pas dilapidés par le ridicule.
La vie ou la mort des « p’tites gens », ça se prend au sérieux et avec équité et pas comme on veut.