C’était l’bon temps !
En ce jour férié, je me suis posé une vraie question.
Mais où est-t’il le temps de la bonne vieille école d’antan, avec ses quarante-cinq élèves minimum par classe, son poêle à bois, ses filles et garçons séparés, ses châtiments corporels, ses uniformes, son « code soleil » règlementaire qui précisait que les Enseignants ne devaient remplir leurs devoirs conjugaux que la veille de jours de congé (je vous jure que c’est vrai…), bref, en un mot comme en cent, où est passée cette école élémentaire où tout le monde réussissait à passer en 6ème, parce que ceux qui ne pouvaient pas y aller n’y étaient pas présentés ? (Kif kif pour le mythique certificat d’études : ceux qui étaient « certains » de ne pas le décrocher n’avaient pas le droit de le passer…)
A Montereau, cette école se trouve bien évidemment sur un trompe-l’oeil, (vous commencez à connaître mon amour du trompe-l’oeil monterelais), sur un mur juste derrière l’école de la Poterie et l’Inspection de l’Education Nationale :
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Tout y est, vous dis-je : la nostalgie, le regret du temps qui passe, le refus de la méthode globale, la règle de trois qui n’est jamais très loin, la règle du maître qui est toujours toute prête, la mixité qui n’est pas encore inventée. Il ne manque plus que le hussard noir en blouse grise.
Et d’ailleurs où est-t’il passé, sur ce magnifique trompe-l’oeil ? Mystère ! (Il a laissé ses élèves sans surveillance, faute professionnelle, et toc !)
Mais je vous invite à regarder de plus près et en détail cette fresque à la gloire du temps passé.
Et notamment les placards « pédagogiques » affichés sur le mur du fond de cette classe, et surtout ceux que je vous ai agrandis :
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Sans oublier cet autre panneau qui lui, recense les grenouilles, les têtards, les crapauds et autres amphibiens :
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Le lecteur flambergien attentif, versé dans l’accord de l’adjectif qualificatif épithète, la cosmologie et dans la classification animale, verra par là que le fameux adage « C’était mieux avant !« , cet adage-là vient d’en prendre un bon et je l’espère définitif coup dans l’aile.
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