La mobilisation se poursuit !
Montereau
L’expulsion de M. Kaya est prévue pour le 12 août prochain. Il est toujours détenu au centre de rétention du Mesnil-Amelot.
Plus que jamais, la mobilisation doit se poursuivre !
Je vous laisse la demande d’intervention suivante, qu’il est possible d’adresser par mail aux élus locaux, afin qu’ils la transmettent à M. le Préfet de Seine-et-Marne.
C’est la mobilisation de tous qui avait permis la libération de M. Lumumba !
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Madame, Monsieur ,
Nous avons appris l’arrestation de Mr Ikmet KAYA, de nationalité turque, détenu actuellement au centre de rétention du Mesnil Amelot.
Parent d’élève de l’école Claude Sigonneau, il est marié, père de 3 enfants, dont 2 sont nés en France. Il a une demande en cours à la préfecture du 77 .
Opéré il y a quelques mois à l’hôpital de Montereau, nous craignons pour son état de santé.
Malgré plusieurs démarches, il n’a pas encore de titre de séjour en règle, et c’est pour cette raison qu’il a été arrêté . Cette arrestation a provoqué une vive émotion au sein de la communauté monterelaise.
Je suis signataire d’une pétition pour sa libération qui a déjà recueilli de très nombreuses signatures.
En tant que citoyen, nous vous demandons d’intervenir auprès de Monsieur le Préfet de Seine et Marne afin de libérer Monsieur Ikmet KAYA.
En comptant sur votre humanité, veuillez recevoir, Monsieur, Madame, l’assurance de notre haute considération.
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RediffHOUsion 9 : Le mot de carbone ! (13/4/2007)
C’est l’été, les vacances, quelle chance !
C’est le moment de faire un petit retour en arrière. M. HOU a accepté de rediffHOUser quelques-uns de ses billets…
Souvenez vous…
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Encore et toujours des innovations plus innovantes et monterelaises que jamais…
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Vous, je ne sais pas, mais, moi, si.
J’ai été très intrigué, ces temps-ci, par le fait de découvrir qu’à Montereau, notre député-maire-ump, toujours à la pointe du Progrès, et toujours sacrifiant inlassablement à l’autel de la Nouveauté, allait nous faire implanter un puits à carbone.
Moi qui ne suis pas allé à l’école très longtemps, en apprenant cette nouvelle contribution municipale à la modernité galopante, je me suis demandé à quoi pouvait bien ressembler et surtout à quoi pouvait bien servir un puits à carbone.
Sans compter que dans mon jardin, pourrais-je moi aussi installer un puits à carbone, avec un petit treuil, une fausse abeille en porcelaine, et des nains en plastique autour ?
Peut-on s’asseoir sur la margelle d’un puits à carbone pour conter fleurette, comme on peut le faire avec n’importe quel autre honnête puits non-carbonique ?
Si je plonge un seau dans mon puits à carbone, pourrai-je le remonter sans trop de difficulté en tirant sur la corde ?
Est-il possible de lancer des petits cailloux dans un puits à carbone, afin d’en estimer la profondeur ?
Le réponse à ces questions existentielles est bien entendu venue de notre République de Seine et Marne, qui a révélé que finalement, un puits à carbone, c’était… une forêt !
Ah ! L’heureuse époque dans laquelle nous vivons ! Heureux temps où les triviales et désuètes forêts deviennent dorénavant de ronflants et médiatiques puits à carbone !
Je ne sais pas si vous avez imaginé les profonds changements qui vont découler de cette heureuse et indispensable transformation lexicale…
Moi, si ! (Mais en même temps, je suis là pour ça !)
Si la famille du Petit Poucet devait venir s’installer à Montereau, le papa, poussé par une extrême précarité, ne manquerait évidemment pas d’abandonner ses enfants dans le puits à carbone, et non plus dans la forêt, ce qui ravalerait sérieusement la façade du conte de Perrault !
Dorénavant, les dames d’une vertu plutôt petite feraient le pied de grue dans les allées du puits à carbone de Fontainebleau. (Ce qui donnerait d’ailleurs naissance à une nouvelle expression : « Bon, Marcel, faut qu’je fasse refroidir le moteur de mon 38 tonnes, et pendant c’temps-là, moi, j’irais bien au puits à carbone…)
Mais il y aurait encore mieux :
Au prochain festival Confluences, pourquoi ne pas inviter l’inoubliable interprète de « Viens, viens, c’est une prière, viens », « Ivan, Boris et moi », ou encore « Les vendanges de l’amour » ?
En lettres de feu, sur les affiches, s’étalerait le nom de Marie Lepuitsàcarbone !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoue HOU
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