RediffHOUsion 23 : Comme Juanita : par les deux bouts !… (24/03/2008)
C’est l’été, les vacances, quelle chance !
C’est le moment de faire un petit retour en arrière. M. HOU a accepté de rediffHOUser quelques-uns de ses billets…
Souvenez vous…
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En ce dernier lundi de Pâques, un sujet préoccupant n’avait pas manqué d’attirer l’attention de notre chroniqueur…
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Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
En ce Lundi de Pâques, je dois vous avouer que j’avais prévu de vous écrire un papier consacré au chocolat…
Et puis, soudain , une évidence m’a sauté aux yeux, comme seules les évidences peuvent sauter aux yeux lorsqu’elles ont vraiment décidé de sauter aux yeux : un autre produit alimentaire avait besoin de mes services.
Jetez donc un coup-d’oeil sur les bananes ci-dessous :
Bon, vous entends-je maugréer dans vos barbes… Ce sont des bananes, ces fruits dont raffolaient tous les grands poètes, même les décadents, et ce, “passqu’y'a pas d’os dedans”… Et alors ?
Et alors ? Et alors ! Figurez-vous que ce sont des bananes distribuées aux écoliers monterelais au moment du goûter, juste avant que ne débutent les ateliers d’accompagnement scolaire.
Oui… Et donc ?
Vous n’avez toujours pas saisi ?
Regardez donc un peu mieux ces fruits de la famille des musacées, regorgeant de Folates (vitamines B9), de magnésium en veux-tu en voilà, de Potassium à qui mieux mieux, sans oublier les vitamines A et B6. Coulé !
Ca y est ? Non ? Vous capitulez ?
Bon, je vous ai agrandi un petit détail :
Moi, il me semble que si j’étais Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, il me semble que j’aurais mis un point d’honneur à ce que les bananes distribuées dans mon fief, ces bananes-là ne vinssent point de l’africaine Côte d’Ivoire, mais bien de nos fières et productrices îles à nous au delà des océans.
Comment ! La banane française, si réputée à tel point que le monde entier nous l’envie, la banane française serait bannie à Montereau ?
Ah ! Quel auteur saura décrire l’émotion qui m’étreint en épluchant une banane-plantain tricolore ?
Oui ! Quel aède saura chanter mon trouble lorsque j’engloutis une banane-cochon guadeloupéenne ?
Oh ! Quel académicien pourra traduire en alexandrins l’émoi qui me submerge en dégustant la suave banane-farine antillaise ?
Alors, Monsieur notre SEAOMMUMP, si vous pouviez faire en sorte que votre première mesure à ce poste soit de réparer ce que je veux considérer juste comme une simple maladresse, fête de Pâques oblige…
C’est en effet grâce à ce genre de combat politique (certes humble et très peu médiatique), c’est grâce à ce genre d’engagement patriotique que la croissance en berne devra de retrouver les cimes, les pics et les sommets chers à nos statisticiens.
(Et même, les statisiticiens à sa mémère…)
Je compte sur vous ! Merci d’avance !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
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