Coïtus interruptus !
lea jacta est !
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346 ne plongera pas dans le grand bain : il abandonne la course aux Régionales !
Une reculade qu’il justifie par une pirouette dont il a le secret : « Je ne veux pas être un facteur de division… Je veux montrer qu’à l’UMP, l’intérêt général prime« .
C’est beau tant d’abnégation ! Pour un peu, on en verserait presque une larme…
Mais les flambergiens avertis sont déjà au fait de la situation et ont déjà décodé le message : notre SEAOMMUMP-346 se retire car il n’ a plus grand chose à gagner : il risque de prendre plus de coups qu’il ne peut en distribuer.
Des coups, il vient déjà d’en encaisser de sévères : presque tous les élus et les parlementaires UMP de Seine-et-Marne se sont précipités pour apposer leur signature sous la candidature de Roger Karoutchi.
Désavoué dans son propre territoire, c’est mauvais signe… Pour le moment, ça ne se savait pas trop, (les flambergiens, eux, étaient au courant…), mais ses adversaires et néanmoins collègues n’allaient pas manquer de faire un peu de publicité à la chose…
Comme risquaient d’être connus également les mauvais résultats économiques du fief d’Yves Jégo. Pour diriger la première région de France, certains UMP auraient peut être rechigné à se ranger sous la bannière d’une tête de liste qui n’a jamais réussi à faire décoller son bassin d’emploi (346ème sur 348 en France, n’en finis-je pas de le répéter…) !
Dans ce jeu d’échecs, ajoutons aussi que notre SEAOMMUMP-346 n’a pas réussi son début de partie. Car c’est bien lui qui a ouvert le feu. Hier, il déclarait « Je suis toujours surpris par certaines méthodes« , mais c’est lui et personne d’autre qui a placé la bataille sur un terrain personnel, en allant clamer partout qu’il avait dix ans de moins que son adversaire.
La méthode est risquée : comme en matière de dissuasion nucléaire, le premier qui tire a perdu !
Et c’est bien ce qui s’est passé : M. Karoutchi n’a pas manqué de faire remarquer qu’il n’avait que quatre ans et demi de plus qu’un certain Nicolas Sarkozy. Mauvaise pioche, on frise le crime de lèse-majesté !
En outre, avec sa nomination au Secrétariat d’Etat, notre édilanous avait bien espéré engranger les quelque 450 000 voix des ultra-marins en Ile-de-France, mais après ses difficiles pérégrinations dans les DOM-TOM, il pouvait difficilement compter dessus.
Pire, aller jusqu’au bout du scrutin, c’était l’assurance de dévoiler le faible score que notre SEAOMMUMP-346 allait réaliser en IdF, bref, mesurer vraiment sa popularité auprès des militants UMP. Ca risquait d’être difficile !
Toute cette aventure épique montre bien une chose : en matière de stratégie électorale, une sacrée distance sépare le pédiluve monterelais du grand bain francilien !
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