Y’a des jours comme ça…
i vous n’étiez pas présents lors du spectacle de l’excellent Stéphane GUILLON, vendredi dernier, Salle Rustic (qui jamais ne porta mieux son nom, mais nous y reviendrons…), sachez que vous avez raté de grands moments !
Le show ne commença pas forcément là où on l’attendait !
Une dame d’un certain âge, pour ne pas dire d’un âge certain, fan envahissante de l’artiste, lui offrit dès l’entrée en scène du comédien un bouquet de fleurs.
Jusque là, rien de très bouleversifiant !
Las ! La dame n’avait pas l’air de comprendre qu’elle était au spectacle, et non pas devant sa télé, une zapette à la main.
Elle se lança dans un duo dont l’artiste se serait bien passé. A tel point que sous le flot des commentaires sonores de cette « fan » qui avait un bel organe, GUILLON interrompit le spectacle, ne pouvant en placer une !
Jusque là, rien de bien tragique ! Une péripétie…
Las ! La suite ne manqua pas de piquant…
Que faire ? L’état-major de la municipalité, élus, cadre nouvellement nommée à la Culture, chef de cabinet se sont posé cette question durant de TRES longues minutes : que faire ?
On tenta bien de négocier avec la perturbatrice. En vain !
Celle-ci clamait bien fort « J’ai payé mon billet, je reste ! »
Et l’attente dura encore. Le spectacle était dans la salle rallumée, avec une question à la bouche : « Va-t-il se passer enfin quelque chose, y a-t-il un responsable pour prendre une décision ? »
On entendit un spectateur faire remarquer à haute voix, qu’après les feux d’artifices coulés, les chanteurs qui se dénudaient, et cet épisode, une étrange malédiction semblait planer sur le déroulement des événements culturels à Montereau. Sans compter les inaugurations prévues le jour même, décommandées faute de ministres ! On rit, on l’applaudit, même…
Avertit-on notre SEAOMMUMP-346 ?
Toujours est-il qu’au bout d’une petite demi-heure, les forces de l’ordre firent leur entrée, accompagnées des agents de sécurité, très costauds.
En fin de compte, une bonne dizaine de personnes eut raison de l’empêcheuse de spectacler en rond !
(Je vous aurais bien laissé un petit cliché de la chose, mais une charmante jeune femme en blouson de cuir bordeaux me fit savoir en courant vers mon siège que je n’avais pas le droit de photographier la scène… J’obtempérai, ayant naturellement une tendance à obtempérer devant les charmantes jeunes femmes en blouson de cuir bordeaux…)
On peut se demander au passage, si après une interruption aussi longue, une fois son entrée faite, on peut se demander si Stéphane GUILLON eut vraiment envie de remonter sur scène !
Mais en immense professionnel, il choisit de revenir !
The show must go on !
Et pour go on, ce fut go on !
Humour noir, noir de chez noir, plus noir, ce n’était pas possible, un grand comédien, un texte au scalpel, un jeu au millimètre, bref, du grand art !
Si jamais GUILLON passe près de chez vous, en France hexagonale, ou en Outre-Mer, surtout, ne le manquez sous aucun prétexte.
En outre, ce garçon possède une grande capacité d’observation…
En un simple coup d’oeil sur le mur côté jardin notre salle Rustic, « une salle avec de la mousse sur le côté« , qui jamais ne mérita autant son nom, il a compris où il était tombé !
Sous les applaudissements et les éclats de rire de la salle, le snipper de Canal + a lancé :
« On voit que ça fait longtemps que ça n’a pas été à gauche, ici ! »
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Absolument !
D’ailleurs, à ce propos, il existe un concessionnaire de machines agricoles POEY en plein Béarn, à Navarrenx…
Si ça intéresse quelqu’un, faites moi signe
Les moiss’ batt’ aussi ?
Quel est le premier prix ?
Vieux monterelais, je n’ ai pas souvenir des vignobles de Montereau.
Mais je connais bien les ignobles
Pour le pinard, j’ attends de voir…
C’était Nadine Morano, la dame de dos, sur la photo ?
Cher Bucolique,
En 1653, ce qui ne nous rajeunit pas, un ancêtre mien, du côté de ma mère qui te salue au passage et qui hier encore m’assurait se ruer sur tes commentaires dès que ton pseudo apparaissait, un ancêtre mien donc possédait les Vignes St Jean, où se trouve actuellement le collège Paul Eluard et y cultivait son picrate…
Le jaja qui en résultait, personne actuellement ne peut se vanter d’y avoir goûté…
(Sans la révolution française, je serai peut-être le seigneur de Montereau, et j’aurai peut-être encore un droit de cuissage…)
Et puis quoi, encore !
C’est vrai, cette histoire de Vignes St Jean ?
Jeanjean c’est vrai cette histoire de vignes St.Jean !
Yves, tu t’avances un peu en disant que personne actuellement ne peut se vanter d’avoir goûté au vin : au vin peut-être, mais au cépage qui produisait celui-ci : c’était du Nohat, le même que celui des vignes cultivées sur des terres de la petite commune qui résiste au sein de la CC2F ! un raisin qui, quand on se hasardait à en grappiller, vous valait un détartrage pour deux ans consécutifs !!!
Enfin comme dit la chanson de J. Ferrat : une piquette qui a fait des centenaires …