Ardent, certes, mais pas Fanny…
ous, je ne sais pas, mais moi, si !
Je dois vous avouer que depuis un certain temps déjà, et pour ne pas écrire un temps certain, je m’interroge quant à la prolifération d’incendies qui illuminent souvent notre charmant chef-lieu de canton. (On sait en effet qu’il ne faut plus trop compter sur les feux d’artifices municipaux pour l’illuminer. Mais je m’égare et je digresse…)
Oui, que ce soient la piscine municipale, les vestiaires du stade tout autant municipal, des poubelles encore municipales, la cantine pareillement municipale, la paroi de la Maison pour Tous, municipale elle aussi, que ce soient d’anciens logements de fonctions municipaux, des voitures parfois municipales, c’est fou ce que ça peut brûler à Surville, tout de même…
A tel point que je me disais l’autre jour que si feue la très regrettée Jeanne d’Arc ou si feu le beaucoup moins regretté Landru qui aimait les femmes mais au foyer, je me disais que si ces deux-là revenaient parmi nous, il ne regretteraient assurément pas leur voyage spatio-temporel.
Mais pourquoi diable en ces périodes difficiles pour le pouvoir d’achat, pourquoi Surville flambe-t-elle ?
Le prix des allumettes à la baisse ?
Une surabondance de vapeurs d’alcool issues de la fermentation de notre ancien maire ? (Euh… du vin de notre ancien maire, pour être tout à fait exact et précis…)
Un approvisionnement subit de silex dans le processus de rénovation urbaine ?
Vous n’y êtes pas, fidèles lecteurs qui savez déjà que j’ai mené l’enquête pour vous.
Si Surville est en proie si souvent aux flammes, c’est à cause de ceci :
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Mais qu’est-ce donc, vous entends-je marmonner dans vos barbes ?
Ceci, c’est tout simplement un arbuste qui pousse en de nombreux exemplaires en ville haute.
Un arbuste certes, mais pas n’importe lequel des arbustes.
Il s’agit d’un pyracantha !
Et alors, vous entends-je une nouvelle fois marmonner ?… (C’est d’ailleurs curieux, cette manie de marmonner dans vos barbes…)
Et alors ?
Et alors, le pyracantha n’est autre que le fameux et célèbre « buisson ardent », celui-là même qui en s’enflammant procura naguère au patron des Hébreux la révélation du Dieu unique. Tout ceci ne nous rajeunit décidément pas…
Oui, mes bien chers Flambergiens, mes bien chères Flambergiennes, en ce troisième jeudi du mois d’octobre, avec la multitude monterelaise de ces buissons ardents, comment dès lors ne pas concevoir plus clairement toutes ces combustions plus ou moins spontanées dans notre cité ?
Chez nous, tout est devenu ardent ! Et depuis quelques mois, mon compère Yves Poey et moi-même, nous essayons de nous charger des révélations…
Et si après ça, vous n’avez pas compris qu’à Montereau, on était vraiment dans la Moïse…
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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Au lieu de faire son G7 social, votre SEAOMMUMP-346 devrait commencer par faire son G1 à Montereau…
Il aurait assez de boulot.
Enfin une dimension spirituelle dans ces colonnes !
Et dieu créa la flamme
c’est étonnant cette propension qu’ont les édifices municipaux à bruler à Survilles.
Avce autant de sinistres la ville doit douiller en assurance !
Une tentative d’expulsion a été évitée grâce à une habitante aujourd’hui à surville.
Un monsieur qui devait être expulsé a fait un malaise.
Il y avait beaucoup de policiers, au moins 20.
Mais l’expulsion a été annulée.
Il faut se mobiliser !
Merci à la dame qui a fait arrêter cette expulsion.
Bravo à la dame qui s’est mobilisée pour ses voisins. Ça fait du bien, et pas seulement qu’aux voisins, à nous aussi.
A propos de buisson ardent Monsieur HOU, ne seriez-vous pas, à l’image de celui de Moïse qui brûlait sans se consumer, le plus authentique, mais aussi le plus actif de Surville?
C’est une fameuse propriété que j’espère vous conserverez longtemps, afin qu’à votre contact, les flambergiens et les flambergiennes puissent continuer à se réchauffer et consolider leurs résistances au milieu ambiant. Dans ce quartier, chaque jour offre son lot d’agressions auxquelles il est souvent utile et nécessaire de RÉSISTER.
anonyme, on ne sait pas vraiment pourquoi l’expulsion a été évité, je crois que la peur de la médiatisation a fait beaucoup . Humainement c’était carrément interdit de le faire. Moi je dis plutot bravo à la famille qui a résisté, et qui malgrès le nombre de déménageurs, de policiers et l’huissier n’avait pas l’intention de se laisser déposséder de son foyer. Et ce n’est pas le monsieur qui a fait un malaise mais le garçon agé de 15ans qui est diabétique, choqué de ce qui leur arrivait. Sa piqure d’urgence ainsi que la nourriture avait été embarqué dans le camion des déménageurs.
La mairie quand à elle qui a été très tôt ce matin alerté n’a pas jugé utile d’intervenir.
resistance!!!!!!!!!!!