L’essence des rumeurs
auvre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 !
La Guyane est pratiquement en état de siège pour cause de prix de l’essence qui flambe !
(C’est quand même mieux que l’essence tout court qui flambe, mais ce n’est pas une raison…)
Avait-il besoin de toute cette agitation, qui est bien entendu la cause de toutes les rumeurs qui ont couru ici et là, mais surtout là ?
Je vous le demande un peu.
A vous de démêler le faux du faux ! Mais je sais que je peux vous faire confiance !
——————————————————————
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 ne se serait pas rendu en Guyane pour ne pas essuyer des Guyanais leur Kourou.
Rumeur, pas rumeur ?
———-
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 ne se serait pas rendu en Guyane car il n’était pas sûr de pouvoir rentrer en France hexagonale.
Rumeur, pas rumeur ?
———-
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait déclaré : « Les Guyanais trouvent le prix de l’essence trop cher ? Qu’ils fassent comme moi. Depuis des années, je fais mettre seulement 50 Euros de carburant pour le plein de mes voitures de fonction ! Et le prix n’augmente pas !
Rumeur, pas rumeur ?
———-
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait soupiré vendredi dernier » Cette crise du carburant en Guyane, ça m’a donné un coup de pompe ! »
Rumeur, pas rumeur ?
———-
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-346-1 pour faire baisser le prix de l’essence en Guyane, aurait proposé d’organiser un grand concert à Kourou, avec les artistes suivants : Didier Super et Marcel Mazout !
———-
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour une fois, je me demande si l’une de ces rumeurs ne serait pas exacte…
Bon. Ce n’est pas tout ça. La photo à légender nous attend. Je vous le disais hier, c’est aujourd’hui un cliché tout en équilibre !
———-
Péage très acide…
Avant-Post !
Après onze jours d’hospitalisation, Léo AIELLO, Conseiller général de Seine-et-Marne est de retour chez lui, en -presque- pleine forme !
Il m’a demandé d’adresser via Flamberge tous ses remerciements à tous ceux, et ils sont nombreux, qui avaient pris de ses nouvelles, et lui avaient adressé un petit mot.
Je le cite :
« Camarades et amis d’hier ou d’aujourd’hui, amis de toujours, Maires et conseillers municipaux, Membres d’associations, Enseignants, et tous les autres, votre soutien a été d’un grand réconfort pour moi mais aussi pour ma famille.
Encore quelques semaines de repos et je reprendrai mes activités.«
—————————-
Péage très acide…
ous vous souvenez sans aucun doute que notre Secrétaire-d’Etat -A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 avait un instant caressé le doux projet de se présenter à la candidature aux élections régionales d’Ile-de-France, en 2010.
Il avait même élaboré un semblant de commencement de programme avec des propositions pour le moins étonnantes (on se souvient des projets de souterrains sous la capitale), dont une idée de péages pour accéder à Paris…
Il avait même entrepris de sonder en tout bien tout honneur les visiteurs de son blog.
J’ai voulu voir où en étaient les résultats de cette consultation numérique.
Voici une copie d’écran prise hier soir à 18h55 pétantes.
———-
Encore une affaire qui n’est pas gagnée…
A demain : Les rumeurs ET la photo…
Un cliché tout en équilibre….
———————————————————————————–
Taxe force mais pas d’intervention !
ous allons revenir en détail aujourd’hui sur quelques exemples d’avis d’imposition concernant la taxe d’habitation à Montereau.
Vous n’êtes pas sans ignorer qu’Yves Jégo a réussi à classer sa ville en 5ème position dans le Top Ten seine-et-marnais des taux d’imposition les plus élevés, avec même une pole position quant à l’évolution à la hausse de ce taux.
Pour plus de précisions, je vous renvoie à la colonne de gauche, et au papier suivant :
http://yvespoey.unblog.fr/2008/11/18/
———-
Le premier exemple concerne un F3 en ville haute.
Le taux d’imposition (Commune + Intercommunalité) se monte à 19,40 %.
En 2007, le locataire avait payé 448 euros.
En 2008, il en paye 18 de plus, soit 466 euros ! (+ 4,02 %, soit 2,68 fois plus que le taux de l’inflation 2007 de 1,5 %, source http://inflation.free.fr/index.php )
———
Deuxième exemple : un petit logement, toujours F3, en ville basse.
Le taux d’imposition (Commune + Intercommunalité) se monte toujours à 19,40 %.
En 2007, le locataire avait payé 581 euros.
En 2008, il en paye 43 de plus, soit 624 euros ! (+ 7,4 %, soit 4,93 fois plus que le taux de l’inflation 2007 de 1,5 %, source http://inflation.free.fr/index.php )
———-
A titre de comparaison, je vous livre un avis d’imposition marollais, une maison F4 avec un jardin.
Le taux d’imposition (Commune + Intercommunalité) ne se monte qu’à 7,42 %.
En 2007, le propriétaire avait payé 298 euros.
En 2008, il en paye 4 de plus, soit 302 euros ! (+ 1,34 %, soit 0,89 fois moins que le taux de l’inflation 2007 de 1,5 %, source http://inflation.free.fr/index.php )
———-
C’était notre série « Les faits, rien que les faits… »
Et c’est reparti pour quelques années, encore ! Quelque chose me dit que le jour où cette taxe monterelaise baissera, ce jour-là n’est pas encore arrivé !
A propos…
Je pense qu’Yves Jégo, avec ces scores, ne sera pas invité au déjeuner organisé par Roger Karoutchi, le mardi 2 décembre prochain, déjeuner consacré à la présentation du « livre noir des régions socialistes« .
M. Karoutchi, qui tente de déstabiliser les régions gérées par la gauche, en soulignant les hausses d’impôts, se passera des services de notre édilanous !
Par rapport à la hausse fiscale monterelaise, les dirigeants régionaux socialistes font figure de petits joueurs !
———————————————————————————————————-
Caïman la même chose…
ous, je ne sais pas, mais moi, si.
Cette semaine, j’ai été très intrigué. Intrigué comme seuls les intrigués peuvent être intrigués lorsqu’ils ont vraiment décidé d’être intrigués. Pour vous donner un ordre d’idées…
En allant baguenauder non pas dans les pâturages, mais sur le site de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1, je m’étais finalement fait à l’idée que celui-ci avait entrepris d’aller poser son avion et ses valises aux Iles Caïman.
Et puis, plus rien. Silence radio. L’annonce de ce déplacement fut annulée, sans tambours et trompettes. Idem sur le site du Secrétariat-d’Etat…
Adieu West Bay, George Town, Bodden Town, Caïman Brac, North Side, East End et Little Caïman. Serrer la paluche à Stuart Jack, le Gouverneur, il n’y fallait plus songer.
J’allais même croire à une hallucination, un mirage, un moment d’absence, quand je fus rassuré par un mail en provenance de notre fidèle flambergien poseur de filets dérivants. Lui aussi avait été interpellé par le pèlerinage jégoïste sur ces îles visitées pour la première fois le 10 mai 1493 par feu le très regretté Christophe Colomb.
Comment donc ne pas être intrigué par une non-virée dans ces îles qui attirent l’argent sale comme la bouse de vache (Bos Taurus) attire le diptère fécaloïde (Scathophaga stercoraria) ?
Pour ceux qui ont une petite idée de ce qu’est un diptère fécaloïde, vous pouvez passer au paragraphe suivant. Pour les autres, c’est tout simplement une mouche à merde…
Car, bien que n’ayant passé en aucune façon un quelconque diplôme en géographie, il me semblait bien toutefois que les Iles Caïmans ne font pas partie de nos colonies, mais plutôt de celles de sa gracieuse Majesté Elisabeth II, ci-devant actuelle patronne (the actual barmaid) de la perfide Albion.
De plus, notre édilanous au beau milieu d’un paradis fiscal, alors qu’il venait juste de déclarer en passant le mur du çon qu’il s’était « aperçu que le lobby de l’argent était extrêmement puissant« , ça aurait eu la gueule d’un séminariste au Crazy Horse Saloon, toutes proportions gardées.
Les sociétés-écran, les sociétés off-shore n’ayant finalement pas séduit notre SEAOMMUMP-346-1, force est de supputer qu’il restera chez nous, en France, un pays qui n’est certes pas à proprement parler un paradis fiscal, ni même un enfer, d’ailleurs. Peut-être un purgatoire fiscal. Et encore…
La France est avant tout un pays amateur de redressement, comme dirait ma crémière à son mari !
Alors, bien évidemment, se pose une question cruciale…
Notre SEAOMMUMP-346-1 finira-t’il par se rendre, oui ou non et avant le prochain remaniement ministériel, aux Iles Caïman ?
Je vous avouerai que je n’en saurien.
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU
————————————————————————————–
Surville : retour vers le futur (3)
Avant-post !
Enfin ! On l’attendait avec impatience !
Voici le site internet de la compagnie théâtrale monterelaise « Scènes en Seine« . C’est tout chaud !
L’équipe, les spectacles, l’actualité de la compagnie, l’action artistique, les photos, c’est ici, en cliquant sur le logo de la troupe.
A vos bookmarks, marque-pages et autres signets…
Personne ne pourra dire : on ne savait pas !
——————————————————————————
ous retrouvons aujourd’hui le travail de Mathieu PERCHEMINIER, consacré à l’histoire de la ZUP de Surville. Voici le deuxième épisode, dans son intégralité.
—————————————
Faire de Montereau une capitale régionale : la politique des « 4 M »
(épisode 2)
Dans l’optique de rééquilibrer la région parisienne, les pouvoirs publics entreprennent de ranimer la zone extérieure de l’agglomération parisienne, les « franges » de la région, en désignant un certain nombre de villes aptes à accueillir emplois et populations. La Seine-et-Marne demeure, à cette époque, un département rural, en retrait des dynamiques de développement de la petite couronne, et, par conséquent, une zone privilégiée de développement. Les « 3 M » (Montereau, Meaux, Melun), Coulommiers, Provins, Fontainebleau, Nemours, Lagny, Gretz,… sont autant de zones susceptibles de servir de support au desserrement de la capitale. Dans un article de la Marseillaise, le préfet de Seine-et-Marne, Germain Vidal, évoque les constructions de logements en cours et projetées dans le département :
« Il est prévu que les agglomérations de Melun, Meaux et Montereau doivent atteindre 50.000 habitants environ» [1].
Le SARP [2] s’est en effet attelé à l’élaboration d’un Plan d’Aménagement et d’Organisation Générale (PADOG) de la région parisienne. En 1960, il promeut la politique des « villes-satellites », ou politique des « 4 M », les quatre villes-satellites désignées étant Mantes-la-Jolie, Meaux, Melun, et Montereau. L’objectif est d’en faire l’équivalent des « new towns » autour de Londres en doublant leur population.
Les rédacteurs du PADOG insistent sur l’indispensable simultanéité entre apport de population et création d’emplois. L’un sans l’autre serait en effet très dommageable…
Les 70 kilomètres qui séparent Montereau de la capitale ne semblent pas constituer un obstacle au développement de la ville. Si l’on souhaite y transférer les activités les plus nuisantes de l’agglomération, cette distance peut effectivement être considérée comme la bonne…
C’est l’arrêté ministériel du 03/08/1959 qui décide la création d’une ZUP de 6.600 logements qui devra être réalisée en une décennie :
« Il est particulièrement souhaitable que la réalisation du Grand Montereau soit menée à bien en 10 ans » [3].
La municipalité, dirigée par le Roger Pezout depuis 1959, est emballée par le projet qui semble assurer un développement important à la ville en peu de temps, de façon rationalisée, et vante ses atouts :
« Cette réalisation qui sera un parfait exemple d’urbanisme opérationnel (…) ne semble devoir être également un heureux exemple d’aménagement du territoire, tant à l’échelle du département, puisque Montereau sera un centre d’expansion important pour tout le sud-est de la Seine et Marne, qu’à l’échelle de la région parisienne et du pays, puisque cette ville satellite idéalement située, à 75 kilomètres de Paris, présente toutes les ressources nécessaires pour la déconcentration de la capitale » [4].
On parlait à l’époque de « Grand Montereau » !
L’OPHLM, créé en 1949, devait jouer un rôle primordial dans l’expansion monterelaise. Les injonctions étatiques en terme de développement sont largement approuvées par les édiles locaux. Mais quoi qu’ils en pensent, ils ne semblent pas avoir le choix. C’est en tout cas l’avis d’Alain Peyrefitte qui affirme qu’ « en 1957, l’administration centrale décidait que le développement urbain de la Seine-et-Marne s’effectuerait dans les 3 M [mais qu'] on avait demandé l’avis d’aucun Monterelais » [5]
Les pouvoirs publics mettent en avant le caractère nécessairement rationnel et clairement organisé que doit prendre l’urbanisation dans les zones désignées.
« C’est le but que poursuit depuis un an la Société pour l’Equipement de la Seine et Marne. Cet organisme rend possible la création de grands ensembles : ceux de Montereau et de Meaux, dont la réalisation doit s’échelonner entre 1959 et 1966 [...] L’ampleur et la rapidité des acquisitions foncières empêcheront la spéculation : la voirie et les réseaux divers pourront être conçus sur un plan d’ensemble » [6].
En effet, l’expansion des « 4 M » passe avant tout par la création d’un grand ensemble dans chacune des villes. On assiste à cette époque à la naissance de quartiers d’une nouvelle génération : les ZUP (Zones à Urbaniser en Priorité). Le décret du 31 décembre 1958 place sous l’autorité du préfet et des services de l’Etat le choix et l’achat des terrains à urbaniser, la localisation des groupes de plus de 100 logements et la programmation des équipements. Ainsi, les ZUP participent directement de la captation technocratique étatique en matière d’urbanisme et d’équipements. Par organismes interposés, l’Etat prend en charge la construction de logements.
Les ZUP marquent une rupture nette avec les grands ensembles « première génération » de par leur localisation, plus lointaine vis-à-vis du centre ville ou de la ville centre de l’agglomération, et leur architecture. L’exemple de Surville à Montereau est édifiant : très excentré, ce quartier est situé à 3 kilomètres du centre ville, séparé de celui-ci par le confluent et le dénivelé de 60 mètres du plateau.
A Montereau, le quartier de Surville est inscrit en ZUP suite à la demande officielle exprimée par le conseil municipal le 20/02/1959 [7]. Ce n’est pas pour autant à cette date seulement que la question d’un grand ensemble se profilait. En effet, dès 1954, la municipalité dirigée par André Thomas avait déjà entrepris la procédure. C’est le 11/07/1956 qu’est voté l’avant projet d’urbanisme partiel de Montereau-Nord, et le plan d’aménagement du plateau de Surville est adopté à l’unanimité, après diverses questions concernant l’installation de commerces, d’activités et d’une Zone Industrielle.
L’acquisition des terrains peut alors commencer. Le 04/09/1956, le terrain situé au lieu-dit « Les Chesnois » est acheté par la commune en vue de le rétrocéder à l’OPHLM.
Les frères Arsène-Henry, architectes, se voient confier une étude afin de réaliser le plan masse de l’aménagement du plateau de Surville et des Ormeaux le 29/01/1957, plan qui sera présenté une année et demi plus tard, le 12/09/1958.
Le lendemain, « le conseil décide de confier à la SESM l’étude et la réalisation de l’équipement des terrains pour construire des locaux d’habitation, aménagement de la zone industrielle, rénovation d’îlots défectueux et insalubres » [8].
Pendant que la France toute entière voit fleurir les chantiers à la périphérie de ses villes, à Montereau, le processus menant à l’édification de la ZUP de Surville, lié à la politique des villes-satellites, est irrémédiablement lancé.
———————————-
[1] Germain Vidal dans La Marseillaise, 10/07/1959
[2] SARP : Service d’Aménagement de la Région Parisienne.
[3] Ville de Montereau-fault-Yonne, Equipement et aménagement général de la ville, mars 1962, AZ 9206, p.5.
[4] Ville de Montereau-fault-Yonne, Equipement et aménagement général de la ville, mars 1962, AZ 9206, p.5.
[5] Alain Peyrefitte, Le mal français, Plon, Paris, 1976.
[6] Jean Lobry, Construction et urbanisme dans la région parisienne, Commissaire à la Construction et à l’Urbanisme pour la région parisienne, Paris, 1958, p.338.
[7] Registre des délibérations du conseil municipal, dossier urbanisme n°18/ZUP de Surville, p.2.
[8] Registre des délibérations du conseil municipal, dossier urbanisme n°18/ZUP de Surville, p.1.
———-
Mathieu PERCHEMINIER
Chargé de mission en développement social
———————
A suivre !
——————————————————————————————
Le désamour du risque…
e SDIS, Service Départemental d’Incendie et de Secours de Seine-et-Marne, avec la Préfecture et le Conseil général, vient de sortir un document très utile consacré aux risques majeurs dans notre département.
(Ce document peut être téléchargé sur le site du SDIS, en cliquant sur les vignettes ci-dessus.)
Outre les risques d’inondation (nous en parlions récemment), d’autres types de risques concernent Montereau et sa toute proche banlieue, où l’on trouve quatre entreprises mentionnées par la directive SEVESO 2 N° 96/82 du 9 décembre 1996.
En 2007, deux entreprises sont classées en « seuil bas » : DISTRIGAL (Distribution de combustibles gazeux) et YARA-France (Engrais chimiques).
Deux autres entreprises sont classées en « seuil haut » :LINDE Gaz et MENDES (Stockage de substances toxiques).
http://www.linde-gas.fr/international/web/lg/fr/likelgfr.nsf/docbyalias/Homepage
Ces quatre entreprises dites « à risques » sont soumises à des directives draconiennes en matière de sécurité, et sont réglementées par une liste impressionnante de procédures.
Mais bien entendu, les pouvoirs publics et les administrations sont également concernés par la présence de ces entreprises.
C’est ainsi que, par exemple, toutes les écoles et tous les établissements scolaires de notre chef-lieu de canton ont dû mettre sur pied un Plan de Prévention des Risques Majeurs (un PPRM).
En cas d’accident, en cas de dispersion atmosphérique de produits toxiques, les élèves et les enseignants devraient se confiner à l’intérieur de chaque bâtiment. Les familles ne devraient pas venir chercher leurs enfants, car elles aussi seraient obligées de ne pas sortir, au risque d’être exposées aux substances toxiques.
Bref, tout un plan de secours est mis sur pied.
Mais un important volet de prévention doit être également envisagé !
A Montereau, qui connaît l’existence de ces sociétés, des risques encourus, qui sait quoi faire, qui sait par exemple qu’il ne faut pas sortir de chez soi si l’on entend tel ou tel type de sirène ?
Qui a déjà participé à des exercices d’alerte ?
Qui connaît les fréquences des radios à écouter en cas d’accident ?
Peu de gens, en vérité.
Or, le nouveau document du Service départemental d’Incendie et de Secours précise bien que les communes concernées par des risques SEVESO doivent élaborer un DICRIM, un Document d’Information Communal des Risques Majeurs.
Ce document doit faire apparaître:
- Les risques, leur localisation, leur ampleur, leur impact sur les populations, les bâtiments et les activités.
- Les mesures prises par la commune pour informer et y faire face.
- Les conduites à tenir préventivement.
- Les consignes pour faire prévenir les secours.
- Les consignes générales et particulières.
- Le rappel du dispositif national d’alerte et des consignes nationales.
Mais surtout, je cite ce document : « la commune a obligation d’information des populations concernées (affichage, distribution de plaquettes, bulletin municipal, site Internet communal…). C’est un document réglementaire« .
Sommes-nous suffisamment préparés et informés par la municipalité, à Montereau ?
Bien sûr que non !
Ce type de risques, on se dit toujours que ça n’arrivera pas.
Mais quand ça arrive, si l’on n’y est pas préparé, il est trop tard !
—————————————————————————————————————–
Jusqu’où, le juvénile jumelage ?
ello ! Today, I’d like to introduce to you Mrs Jamie Townsend.
Ladies and Gentlemen…… Mrs Townsend !
Mrs Townsend n’est pas n’importe qui. Mrs Townsend est Director of Marketing de la petite ville de… Montereau, dans l’Oklahoma, tout près de Tulsa, que chanta naguère le Guitar Hero Eric Clapton.
Grâce à la flambergienne Laura Ingalls, qui ne passe donc pas tout son temps à descendre comme une folle la colline près de sa maison dans la prairie, vous savez désormais que chez l’Oncle SAM, désormais débushisé et embarackisé, une ville pour seniors à la retraite porte le joli nom de Montereau.
Bien évidemment, j’ai voulu en savoir un peu plus, et j’ai contacté par mail Mrs Jamie Townsend, afin de lui demander qui avait choisi ce nom, et pourquoi. Je vous livre sa réponse en intégralité, sans en changer un seul mot :
———-
Greetings-We are an upscale resort-style retirement community and the name was chosen for it’s loose translation meaning, « mountain water » and for it’s European flair. We have several water features on the 172 acre high hilltop where we stand.
It’s nice to hear from someone who actually lives in Montereau.
Best wishes,
Jamie Townsend
Director of Marketing
————–
Autant vous le dire tout de suite, à la lecture de ce courriel, je fus un peu déçu.
Je pensais, moi, que c’était la renommée internationale de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 qui avait présidé au choix de la dénomination monterelaise de cette oklahomesque cité de seniors.
Hélas ! Pas du tout !
Il s’agit simplement d’une « loose translation » : à côté de Tulsa, il y a des montagnes « Monter » et de l’ »eau ». Monter + eau = Montereau. Il fallait y penser, et c’est ce qu’ils firent.
Le peuple américain est finalement assez facile à vivre.
Sur le site, j’ai pu faire connaissance avec ces monterelais oklahomiens.
. .
——
.
———–
.
———-
. .
———–
Avant de continuer, un petit jeu : saurez-vous retrouver où se cache l’infirmière ?
Monsieur notre SEAOMMUMP-346-1, dans la mesure où, pour me remercier de l’intérêt que j’ai porté à son établissement, Mrs Townsend m’a proposé de me garder une place bien au chaud dans son établissement, vous serait-il possible de procéder à un jumelage entre les deux Montereau ?
Et si des fois, ça coûtait trop cher, sachez que je pourrais me contenter d’un jumelage avec le foyer Belle Feuille, voire le Château des Amendes.
————————————————————————————
La piste aux rumeurs
otre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 fut fort marri cette semaine de tous ces mouvements sociaux qui ont déferlé en Polynésie, et dans une moindre mesure, devant son 54 de la rue Jean-Jaurès, à Montereau.
C’est pourquoi il a dû se rabattre sur sa piste d’athlétisme à inaugurer pour trouver quelque motif de satisfaction et de réconfort. Et bien entendu, les rumeurs de la semaine ont concerné ce nouvel équipement sportif qui ravira ceux qui aiment courir.
Je ne me fais pas trop de souci, unenouvelle fois : vous saurez démêler le faux du faux…
———-
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 s’est demandé si finalement, en été, sous un soleil de plomb, les sportifs monterelais ne seraient pas un peu apeurés par cette chaude piste.
Rumeur, pas rumeur ?
———-
En constatant que le port de Papeete était complètement bloqué par une grève des fonctionnaires, notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 se serait exclamé : « Décidément, tout va de mal en piste !«
Rumeur, pas rumeur ?
———-
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait clôturé son allocution inaugurative par cette évocation de l’olympisme :
« L’important, c’est de partir pister ! »
Rumeur, pas rumeur ?
———-
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait prévu que les prochaines manifestations monterelaises se déroulassent sur sa nouvelle piste d’athlétisme. On pourrait ainsi affirmer que les négociations tournent en rond…
Rumeur, pas rumeur ?
———-
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 avait pensé, dans un premier temps, coupler l’inauguration de son tartan athlétique avec celle de la nouvelle école, vers les Rougeaux.
Sur le carton d’invitation, on aurait pu lire :
« La piste, de Camus ».
———-
Mais voici que s’avance à grands pas la désormais traditionnelle et hebdomadaire photo à légender.
Aujourd’hui, place à la haute technologie, même si le collier de tiaré est toujours là…
A vous de jouer !
———-
Bon dimanche et à demain !
—————————————————————————————
De l’importance de la cédille et des fifrelins…
our le petit « sur le vif » de ce samedi, je vous propose le carton d’invitation suivant. Vous savez en effet qu’à Montereau, on inaugure à tour de bras, à tire-larigot et à qui mieux-mieux.
———-
Si je vous livre ce cliché, c’est à cause de la dernière édition en date du Canard enchaîné.
Parfaitement !
Figurez-vous qu’en page une, c’est notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 qui a franchi « le mur du çon« , la mythique rubrique avec cette cédille tellement utile…
Notre SEAOMMUMP-346-1 a en effet déclaré le 18 novembre dernier, tout à fait ingénument, comme s’il découvrait une chose incroyable :
« Je me suis aperçu que le lobby de l’argent était extrêmement puissant. »
Oui, décidément, notre édilanous a subitement réalisé que le fric, la thune, le ganot, la blanquette, la graisse, l’oseille, la maille, le grisbi, l’artiche, le flouze, la galette, le beurre, l’avoine, la braise, le carbure, le pèse, le trèfle, la galtouse, le rafia, la mornifle, la sauce, le fourrage, la monaille, le blé était partout, et peut-être même ailleurs.
Pourtant, comme dirait ma crémière, « l’argent et le c…l, y’a qu’ça qui fait marcher le monde ! Surtout l’argent… »
Eh bien, figurez-vous que de ce lemme, il en aura encore une preuve supplémentaire sur le carton reproduit ci-dessus.
Vous avez vu quel champion sera présent cette après-midi lors de la petite sauterie ?
Monsieur…… POGNON.
Avouez quand-même !
A demain, rumeurs et photo à légender ! On ne change pas une équipe qui gagne !
————————————————————————————-
La levée du corps enseignant…
onc, suite à un appel de sept fédérations unitaires des syndicats de l’Education nationale, et sur proposition des professeurs du collège Paul-Eluard, une manifestation composée d’enseignants de tous les niveaux (primaire et secondaire), de parents d’élèves, de citoyens venus apporter leur soutien, a foulé hier le pavé monterelais.
Les revendications étaient nombreuses : suppressions massives de postes, suppression de 3000 postes RASED (Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté), réforme des lycées, réforme des programmes, transformation du statut des écoles élémentaires, transformation annoncée de l’école maternelle, dévalorisation du métier d’Enseignant…
De nombreux jeunes professeurs étaient descendus dans la rue, ce qui témoignait du malaise ressenti par la profession.
A 11h30, une délégation d’Enseignants a été reçue par M. Mailier, adjoint au Maire de Montereau, chargé du développement durable. A ses côtés, on notait la présence de M. Perez, directeur adjoint de cabinet du Maire de Montereau, puis, dix minutes avant la fin de cette réunion, celle de M. Albouy, premier adjoint au Maire de Montereau.
Les manifestants ont exprimé leurs doléances, en soulignant en particulier le fait que la logique comptable prenait désormais le pas sur la qualité des missions du Service public d’Education.
Ces craintes seront, nous a-t’on assuré, relayées auprès de M. le Secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-Mer, qui lui même ne manquera pas de les transmettre à M. le Ministre de l’Education nationale.
M. Mailier a trouvé que le discours des Enseignants était, je le cite, « sensé« .
(Vous aurez compris mon souci de rester aujourd’hui tout à fait dans le domaine du factuel, sans aucun commentaire. Les fidèles flambergiens pourront témoigner de ma volonté de ne pas mélanger mon activité professionnelle et la publication de ce blog…)
Et bien sûr, les photos de cette matinée !
———
———-
———-
———-
———-
———–
———-
———-
———-
———————————————————————————-