Le dernier salon où l’on ne cause guère…
endredi dernier, j’avais décidé d’aller traîner mes guêtres au Salon de l’emploi, au Centre Omnisports Jean-Allasseur.
L’idée était de tâter le pouls de l’offre d’emploi à Montereau même, et de revenir avec quelques chiffres précis.
Je commençai par me diriger vers le stand de la Maison de l’Emploi. Au mur étaient affichées des offres.
Je me suis vite aperçu que sur 61 affichettes, 5 seulement concernaient Montereau, et 12 étaient situées dans le canton. Je ne compte pas les offres émises par la SAGEM, qui demandait de la main d’oeuvre assez hautement qualifiée.
Ayant trouvé que le nombre n’était guère important, je me dirigeai vers l’animateur du stand, et lui posai frontalement la question.
« Pourriez-vous me dire combien d’offres d’emploi vous proposez sur Montereau, car au mur, il n’y en a pas beaucoup…
- Ah oui, mais on ne les affiche pas toutes. »
(Moi, il me semble que si j’étais le patron de la maison de l’emploi de Montereau, il me semble que j’afficherais déjà les propositions de Montereau intra-muros. Mais bon, passons…)
Je reposai la question.
« Oui, mais alors, combien vous proposez d’offres sur Montereau?
- Euh, ne bougez pas, je vais téléphoner à mon responsable. »
Le jeune homme saisit son palm, s’éloigna pour téléphoner à son chef, et revint.
« On ne peut pas vous le dire maintenant, on vous recontactera dans l’après-midi… »
Déçu, et m’apercevant que des hôtesses de l’ANPE étaient tout près de nous, je leur posai la même question.
« Pourriez-vous me dire combien d’offres d’emploi vous proposez sur Montereau même ? »
Avant que la jeune femme puisse ouvrir la bouche pour me répondre, l’animateur de la maison de l’emploi lui fit un clin d’oeil appuyé et lui dit « Ne réponds pas, on recontactera Monsieur dans l’après-midi. »
Evidemment, j’attends toujours d’être recontacté, mais il faut dire que je ne me faisais guère d’illusions, personne n’ayant pris soin de me demander mes coordonnées…
On voit par là que pour avoir un renseignement à Montereau concernant les offres d’emploi, ça relève du Secret d’Etat…
Mais ma visite fut loin d’être infructueuse…
Figurez-vous que j’ai appris qu’à l’origine, ce n’était pas la société Nexity qui était désireuse de s’implanter à Surville. La société aurait préféré construire ses appartements en ville basse.
C’est la municipalité (je ne pus avoir plus de détails) qui a insisté pour attirer cette entreprise sur le plateau, avec le succès que l’on sait.
Le premier week-end, Nexity avait escompté pouvoir tabler sur 25 réservations.(49 appartements étaient en vente.)
Savez-vous combien de réservations furent contractées ?
4 réservations. Seulement.
Ca et la crise immobilière et financière « aidant », on ne s’étonnera donc plus du départ des panneaux vantant les « Hauts de Montereau »…
Je ne rentrais pas bredouille…
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