Le désamour du risque…
e SDIS, Service Départemental d’Incendie et de Secours de Seine-et-Marne, avec la Préfecture et le Conseil général, vient de sortir un document très utile consacré aux risques majeurs dans notre département.
(Ce document peut être téléchargé sur le site du SDIS, en cliquant sur les vignettes ci-dessus.)
Outre les risques d’inondation (nous en parlions récemment), d’autres types de risques concernent Montereau et sa toute proche banlieue, où l’on trouve quatre entreprises mentionnées par la directive SEVESO 2 N° 96/82 du 9 décembre 1996.
En 2007, deux entreprises sont classées en « seuil bas » : DISTRIGAL (Distribution de combustibles gazeux) et YARA-France (Engrais chimiques).
Deux autres entreprises sont classées en « seuil haut » :LINDE Gaz et MENDES (Stockage de substances toxiques).
http://www.linde-gas.fr/international/web/lg/fr/likelgfr.nsf/docbyalias/Homepage
Ces quatre entreprises dites « à risques » sont soumises à des directives draconiennes en matière de sécurité, et sont réglementées par une liste impressionnante de procédures.
Mais bien entendu, les pouvoirs publics et les administrations sont également concernés par la présence de ces entreprises.
C’est ainsi que, par exemple, toutes les écoles et tous les établissements scolaires de notre chef-lieu de canton ont dû mettre sur pied un Plan de Prévention des Risques Majeurs (un PPRM).
En cas d’accident, en cas de dispersion atmosphérique de produits toxiques, les élèves et les enseignants devraient se confiner à l’intérieur de chaque bâtiment. Les familles ne devraient pas venir chercher leurs enfants, car elles aussi seraient obligées de ne pas sortir, au risque d’être exposées aux substances toxiques.
Bref, tout un plan de secours est mis sur pied.
Mais un important volet de prévention doit être également envisagé !
A Montereau, qui connaît l’existence de ces sociétés, des risques encourus, qui sait quoi faire, qui sait par exemple qu’il ne faut pas sortir de chez soi si l’on entend tel ou tel type de sirène ?
Qui a déjà participé à des exercices d’alerte ?
Qui connaît les fréquences des radios à écouter en cas d’accident ?
Peu de gens, en vérité.
Or, le nouveau document du Service départemental d’Incendie et de Secours précise bien que les communes concernées par des risques SEVESO doivent élaborer un DICRIM, un Document d’Information Communal des Risques Majeurs.
Ce document doit faire apparaître:
- Les risques, leur localisation, leur ampleur, leur impact sur les populations, les bâtiments et les activités.
- Les mesures prises par la commune pour informer et y faire face.
- Les conduites à tenir préventivement.
- Les consignes pour faire prévenir les secours.
- Les consignes générales et particulières.
- Le rappel du dispositif national d’alerte et des consignes nationales.
Mais surtout, je cite ce document : « la commune a obligation d’information des populations concernées (affichage, distribution de plaquettes, bulletin municipal, site Internet communal…). C’est un document réglementaire« .
Sommes-nous suffisamment préparés et informés par la municipalité, à Montereau ?
Bien sûr que non !
Ce type de risques, on se dit toujours que ça n’arrivera pas.
Mais quand ça arrive, si l’on n’y est pas préparé, il est trop tard !
—————————————————————————————————————–
Parce qu’en plus, vous avez toutes ces joyeusetés chez vous ?
Le mail du préfet…
Ca peut servir :
michel.guillot@seine-et-marne.pref.gouv.fr
comme 346.1 dispose de moins en moins de temps pour sa bonne ville, le responsable de la prévention des risques va sans doute entendre parler le Chef – car il prend le tambour pour les bonnes nouvelles pour le reste il y a …les autres. Sauf qu’en matière de sécurité il doit être en 1ère ligne ?et puis les enseignants -encore eux – seront responsables avec son PPRM ?
LINDE classée « risque haut » ??? pas de problème en cas de dispersion de gaz : Mr. F…t, faisant partie de l’équipe municipale, avait, au cours d’une réunion précisé qu’en pareil cas, le nuage serait déplacé sur la commune de Forges …… pourquoi s’inquiéter ? ils sont résistants (à tout) les forgeois !
il y a quelques années, les services de santé scolaire s’étaient saisi du sujet, et avaient organisé des temps d’information pour les chefs d’établissement et participé à la réalisation des plans de prévention pour les établissements du second degré; la collaboration fut excellente avec les chefs d’établissemnt mais 2 rouages avaient manqué à l’appel: l’inspectrice de l’éducation nationale de l’époque (ça ne devait pas être assez pédagogique à son goût) et la mairie, qui traînait visiblement les pieds; à mon avis (avis partagé), ils ne voulaient pas que ces risques s’ébruitent, entraînant une mévente des logements ..mais je suis très mauvaise langue
« La mévente des logements »
Il est évident que c’est là le vrai problème…
Mamijo : Tchernobyl et Montereau, même combat !
Il court, il court, le F…..t !
C’est ça ?