Rumeurs éditoriales
ette semaine, c’est l’annonce imminente de la sortie le 7 janvier prochain du dictionnaire de l’Ile-de-France qui a fourni son lot de rumeurs concernant notre Secrétaire d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1.
Saurez-vous démêler le faux du faux, comme à chaque fois ? J’en suis intimement persuadé. A vous de faire, et rendez-vous un peu plus bas, avec la photo dominicale.
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Avec son ouvrage de seulement 200 pages, notre Secrétaire d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 a bien pensé que M. Sarkozy ne l’utiliserait pas pour paraître aussi grand sur les photos que M. Obama.
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Secrétaire d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait demandé son avis à sa ministre de Tutelle et de l’Intérieur, la martiale MAM, afin de choisir de ses caractères la police.
Rumeur, pas rumeur ?
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Si notre Secrétaire d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 n’était pas chargé de l’Outre-Mer, il n’aurait pas choisi pour maison d’édition « L’archipel ».
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Secrétaire d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait renoncé à insérer des pages roses dans son dictionnaire.
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Secrétaire d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait décidé de déposer la marque « Ile-de-France » afin de toucher un max de droits d’auteur ?
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Secrétaire d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait décidé de verser la moitié de ses royalties au blogueur ultra-marin qui a inventé le mot « Jégotterie », mot utilisé dans le dossier de presse ?
Rumeur, pas rumeur ?
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Mais sans que j’aie besoin de donner les solutions à ces bruits qui ont couru, voici que s’avance à grands pas le cliché du jour.
Mais que va donc faire notre SEAOMMUMP-346-1 de tous les beaux objets qu’il aura reçus ?
A vous de jouer… Laissez-vous aller !
Bon dimanche, et à demain.
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Sous les parpaings, la plage ?
n cette triste vallée de larmes, qu’il est agréable pour le chroniqueur du souvent maussade quotidien de constater qu’il est lu, écouté, et peut-être même entendu !
Et je voudrais remercier ici le fier et assidu préposé municipal chargé tous les matins de jeter un coup d’oeil sur ce modeste espace numérique. On le force, on l’oblige ! Oui, ce fonctionnaire territorial consciencieux ne laisse rien passer.
Un peu comme feu le très regretté Maître CAPELLO qui ne laissait passer aucun néologisme de bon aloi… (On l’appelait d’ailleurs le bon St Aloi…)
J’en veux pour preuve, et ce sera notre rubrique « sur le vif » de ce premier samedi des vacances de Noël, j’en veux pour preuve le mur en parpaings de Mme Boutin.
On se souvient qu’une fois inauguré en grande pompe, cet ouvrage architectural somme toute assez rudimentaire était resté relativement à l’abandon, pour passer une semaine entière en mauvaise posture, suite à une démolition à la fois sauvage et prématurée.
(Photo publiée samedi 13 décembre dernier.)
Et bien, lundi dernier, le 15 décembre, donc, dès la première heure, les pierres, première et autres, celles qui furent dégommées sans pitié, ces pierres-là étaient purement et simplement enlevées.
Parfaitement. Et ce, grâce au fonctionnaire territorial sus-nommé qui n’avait pas manqué d’alerter ses confrères des services techniques municipaux qui durent obtempérer.
C’est à ce genre de petit détail que l’on se sent utile, parfois…
Mais comme c’est un samedi de courses en tous genres, je me dépêche de conclure en rappelant la célèbre maxime quasi biblique qui suit. (En ces temps de Noël, il est bon qu’un peu de spiritualité vienne émailler les papiers bloguistiques…)
« Que celui qui ne s’est jamais dépêché lui lance le premier parpaing ! »
A demain pour les rumeurs, et la photo.
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C’est chez nous !
est le journal Libération qui nous a ouvert un peu les yeux, hier.
D’ailleurs, P’tite souris y faisait allusion dans un commentaire.
Le quotidien a publié hier des photos tirées d’une video qui dénonce les conditions inhumaines de rétention des clandestins sur notre territoire, à Mayotte.
http://www.liberation.fr/societe/0601472-mayotte-a-l-interieur-du-centre-de-retention
Oui, Mayotte, en Outre-Mer, en France. Chez nous, donc.
La video est ici. Attention, les images sont parfois difficiles…
http://www.dailymotion.com/video/kqbnXgtK9VFy0lSJ9R
Il y avait bien un projet, du temps de M. Estrosi (aux Niçois qui mal y pensent…), prédecesseur de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1. Mais « ce projet a été enterré, après qu’Yves Jégo ait promis l’ouverture d’un nouveau centre de rétention administrative en 2010 » (je cite Libération) .
2010, c’est dans un an. Deux si l’on compte l’année entière…
Il va falloir se dépêcher si notre SEAOMMUMP-346-1 veut voir sa promesse se réaliser et ainsi se débarrasser du genre d’images intolérables ci-dessus.
Curieusement, Yves Jégo qui s’exprime sur des tas de sujets, il n’y a pas un jour pratiquement sans que l’Agence France Presse ne reçoive au moins un communiqué en provenance de la rue Oudinot, curieusement, Yves Jégo a attendu également hier pour donner son avis sur ce triste centre de rétention.
Encore un hasard…
Voici donc la dépêche d’agence :Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR———-
On voit par là qu’il y a encore des journalistes pour rappeler à nos gouvernants leurs promesses, même si l’on sait ce qu’on doit penser de certaines promesses et de ceux qui les croient…
Mais il faut dire que notre SEAOMMUMP-346-1 a d’autres soucis, en ce moment, si l’on en juge par ses dires, ses écrits, et ses efforts pour revenir au sein des dirigeants de l’UMP…
Mais nous en reparlerons la semaine prochaine…
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Coiffé au coteau !
ous, je ne sais pas, mais moi, si.
Je vous avoue que cette semaine, j’ai été interpellé par deux informations locales concomitantes.
Mais je dois tout de suite ouvrir une parenthèse. En ces temps où la judiciarisation de la société court au moyen d’enjambées de plus en plus grandes, je dois m’adresser à tous les lecteurs répondant au patronyme de « Hitante ». Sachez Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs Hitante que cet adjectif « concomitantes » ne vous était en aucune manière destiné. Et je referme ma parenthèse.
Oui, deux informations locales sont venues se télescoper cette semaine : on inaugurait un cinéma en grandes pompes et en grandes lunettes, d’une part, et d’autre part, notre ancien premier magistrat lui-même chaussé de ces lunettes tridimensionnelles, désormais patron du Ciné-Club, pourrait développer la production de son château-Jégo, puisque la ville vient d’acquérir un petit coteau destiné à augmenter la production viticole monterelaise.
Bien évidemment, et vous vous en doutez, le rapprochement de ces deux nouvelles est de nature à changer profondément la programmation de notre Ciné-Club.
Et c’est pourquoi, après d’âpres recherches clandestines, j’ai l’honneur et l’avantage de vous en présenter en exclusivité la programmation 2009, et ce, pas plus tard que maintenant.
En 2009, donc, devraient être projetés les films suivants :
- Les raisins de la colère, de John FORD (1940)
- Les raisins de la mort, de Jean ROLLIN (1978)
- Ni fugue ni raisin, un film trop méconnu de 1965.
- Gilbert GRAPE, de Lasse HALLSTRÖM (1994)
- Les vignes du seigneur, de Jean BOYER (1958)
- Les vendanges du feu, d’Alfonso ARAU (1995)
- Grappes d’yeux, de Théo HERNANDEZ (1982)
Sans oublier, dans un autre registre :
- Magnum Force, de Ted POST (1974)
- Open Graves, d’Alvaro de Arminan (2006)
Et bien entendu :
- Une grande année, de Ridley SCOTT (2007)
Mais l’ancien patron de la rose en Seine-et-Marne devenu producteur de rouge ne se contentera probablement pas de ces projections, puisque je me suis laissé dire que des animations seraient prévues tout au long de l’année à venir.
Il s’agira notamment d’organiser un pèlerinage-hommage sur la sépulture et la dernière demeure du célèbre écrivain-cinéaste Marcel PAGNOL, au cimetière de La Treille.
On voit une nouvelle fois par là qu’on ne pourra s’empêcher de penser, même sans se faire le moindre cinéma, que le vignoble monterelais a enfin trouvé ses deux princes sarments !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU.
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Surville : retour vers le futur (6)
e développement de Surville et l’agrandissement de Montereau ne pouvaient se concevoir sans l’aménagement d’une Zone industrielle.
C’est ce que Mathieu PERCHEMINIER nous détaille dans la suite de son travail de recherche universitaire.
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Le binôme de la ZUP : une zone industrielle structurante à l’échelle régionale
(épisode 5)
« Un développement sensible mais progressif de l’agglomération de Montereau peut être envisagé à condition de lier la création de quartiers nouveaux d’habitation à l’implantation de zones d’activités provenant d’un desserrement de l’agglomération parisienne »(1)
A Montereau autant que dans les autres villes-satellites, il est prévu, parallèlement au grand ensemble, la création d’une Zone Industrielle apte à offrir aux nouveaux résidents les emplois indispensables à leur épanouissement au sein de la commune, et à la prospérité économique de celle-ci. Il est inscrit dans le PADOG qu’à Montereau, Meaux, Melun ou Mantes-la-Jolie, « une politique de construction de logements qui conduirait à doubler sensiblement leur population actuelle pourrait y être développée, mais seulement dans la mesure où des activités provenant exclusivement d’un desserrement de l’agglomération parisienne seront implantées simultanément »(2)
Notre ville représente un intérêt particulier aux yeux des responsables de l’aménagement de la région parisienne. Sa situation par rapport à Paris, son excellente desserte en voie navigable, voie ferrée et routes représentent des atouts indéniables. L’objectif est de faire de Montereau un centre industriel structurant, un moteur du développement du sud de la région.
Le périmètre de la ZI est délimité dans la plaine Saint-Maurice, à l’Est de confluent, en direction de Marolles-sur-Seine, sur une superficie de quelques 130 hectares.
« Son emplacement est remarquable en raison de sa proximité immédiate de l’agglomération (tout en restant très à l’extérieur de la ville proprement dite), de sa situation au Nord-est, les secteurs d’habitations étant ainsi à l’abri des fumées industrielles, enfin, des possibilités qu’il offre au point de vue des dessertes routière, ferrée et fluviale »(3).
A l’instar du grand ensemble, la ZI, dont l’objectif est, à terme, d’offrir 5.000 emplois(4), doit être réalisée en plusieurs tranches, afin de concilier harmonieusement développement démographique et économique. Dans un premier temps, une première tranche de 65 hectares est aménagée. Une seconde tranche est prévue, dans des délais qui seront établis en fonction de l’avancement du grand ensemble. Les ambitions affichées semblent parfaitement cohérentes, mais comportent une certaine opacité en ce qui concerne le calendrier précis de l’aménagement de la ZI. Aucune assurance écrite dans ce sens n’est mentionnée dans les documents officiels de sa mise en place, uniquement des garanties orales de la part de M. Clisson répondant aux inquiétudes d’élus à ce sujet :
« Il est impensable que 6.000 logements soient achevés sans que la ZI soit implantée ; nous avons de ce côté les assurances du Comité d’Aménagement du Territoire qui nous enverra des industries décentralisées de Paris (…) De cette façon, l’opération marchera de pair avec les constructions du plateau de Surville : nous possédons de ce côté le maximum de garanties»(5).
Petite ville industrielle, Montereau souffre d’un manque de diversité dans l’éventail des professions et qualifications représentées. Depuis la fin de la guerre, l’état de santé de son appareil industriel est inquiétant. Nombre d’entreprises ont fermé ou délocalisé leurs activités : la faïencerie en 1955, l’usine de produits pharmaceutiques Darrasse en 1956, la briqueterie (route de Provins) en 1962, le tortillard,… Et aucune implantation nouvelle n’est venue compenser le millier d’emplois perdus…
La ZI viendra donc conforter sa vocation de ville industrielle, permettra de la diversifier, et devrait relancer ses activités.
Les activités que la ZI de Montereau est sensée accueillir doivent exclusivement provenir de Paris ou de sa proche banlieue saturée. L’optimisme est de mise. Le bulletin municipal de 1966 (le premier de la commune) fait le point sur l’avancement de la ZI. Il y a, en 1965, « 60 hectares à la disposition des industriels, 162 demandes de renseignements, 19 sociétés agréées, 600 à 700 emplois créés »(6). Les équipements dont elle dispose sont complets : assainissement, énergie électrique, gaz, éclairage public, téléphone, voies de circulation, embranchements SNCF, DARSE donnant sur la Seine.
Un problème se pose, et non des moindres : comment faire en sorte que seules des usines parisiennes viennent remplir la ZI ? Le PADOG répond à cela :
« Il ne s’agit pas de faire venir des industries extérieures à la région, mais de décentraliser Paris vers l’extérieur de la région (…). Cette opération est facilitée par la politique des agréments »(7).
En effet, afin de pouvoir s’implanter à Montereau, « les candidats doivent obtenir (…) l’agrément réglementaire d’une commission nationale spécialement habilitée à cet effet »(8).
Montereau sera la capitale régionale du sud-est de l’Ile-de-France, assure-t-on, c’est inéluctable…
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Mathieu PERCHEMINIER
Chargé de mission en développement social
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(1) Ministère de la construction, commissariat à la construction et à l’urbanisme pour la région parisienne, service de l’aménagement de la région parisienne, PADOG, mars 1960. Cote : SC 4509.
(2) SESM, Urbanisme et aménagement, Mémoire justificatif sur l’aménagement de Montereau, n°28, 15 septembre 1958. Cote : SC 4530.
(3) André Lesourd, Desserrement industriel et croissance urbaine à Montereau, Mémoire de maîtrise de géographie, Paris, 1972.
(4) Délibérations du conseil municipal, Urbanisme / ZUP de Surville, Plateau de Surville, financement, dossier FDES, n°40, 23 septembre 1960, p.145.
(5) Ville de Montereau, Bulletin municipal, 1966, p.18.
(6) Source : Ville de Montereau, Bulletin municipal, 1966, p.19.
(7) Ministère de la construction, commissariat à la construction et à l’urbanisme pour la région parisienne, service de l’aménagement de la région parisienne, PADOG, 1956-1960. Cote : SC 4506.
(8) Ville de Montereau, Bulletin municipal, 1966, p.18.
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A suivre !
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Miles, mais sans trompette !
endredi soir, alors que, tel le laborieux et besogneux chroniqueur attablé devant son traitement de texte préféré, j’étais en train d’écrire le papier du lendemain, le téléphone sonna.
Une douce voix d’hôtesse, et c’était le cas, me demande si j’étais bien Monsieur POEY. Vous comprendrez bien que je ne pouvais qu’acquiescer.
« M. POEY, Elodie de la compagnie aérienne AIR-FRANCE. Je viens de constater que vous possédiez 2500 miles sur votre compte Flying Blue. »
Parenthèse. Pour les flambergiens assez ébahis que je possède 2500 miles, je leur rappelle que ces miles sont des points gratuits attribués par la compagnie nationale pour tout voyage aérien réalisé sur ses lignes. Ces miles furent gagnés lors d’un voyage estival haut en couleurs et fort instructif en Martinique. Fin de la parenthèse.
Pour plus de précisions sur le programme, c’est ici :
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Elodie, et qu’elle en soit ici sincèrement remerciée, aurait bien voulu que mes miles fructifiassent au moyen d’un système de carte plus ou moins gold, système qu’elle m’aurait vendu, et qui devait me rendre quasiment et infailliblement millionnaire en miles gratuits.
A ce moment de la conversation téléphonique, une inspiration me vint subitement.
« Dites-moi, Elodie, imaginons que je possède à peu près 380 000 miles. A quoi aurais-je droit ?
- M. POEY, vous voulez dire que vous connaissez quelqu’un qui aurait accumulé 380 000 miles ?
- C’est une hypothèse de travail, Elodie. Alors, à quoi aurai-je droit ?
- Ne quittez pas, M. POEY, j’interroge mon ordinateur. »
Et c’est ce qu’elle fit. Une fois la machine interrogée, et une fois qu’elle eût répondu poliment à Elodie, cette dernière reprit la parole.
« M. POEY, vous êtes toujours là ?
- Oui, Elodie, je suis toujours là.
- M. POEY, vous auriez gagné 14 allers-retours pour la Martinique.
- Elodie, pourriez-vous me répéter tout ça ?
- M. POEY, vous auriez gagné 14 allers-retours pour la Martinique. Dites-moi, M. POEY, vous ne seriez-pas en train d’essayer de savoir ce qu’avait gagné Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer qui est un de nos gros clients ?
- Pas du tout Elodie, mais je vous remercie néanmoins du renseignement. A bientôt sur nos lignes…. Euh non, ça c’est vous Elodie qui allez me dire cette phrase. A bientôt donc. »
14 allers-retours gratuits pour la Martinique….
Ca fait rêver, non ? De quoi aller passer des vacances de Noël à Fort de France…
On voit par là que bon, d’accord, dans ce métier de SEAOMMUMP-346-1, il y a des manifs, il y a des camouflets du Conseil Constitutionnel, il y a des journalistes qui ne sont pas aux ordres, mais il y a aussi quelques menus avantages…
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Un bon conseil !
insi donc, le Conseil Constitutionnel, chargé de vérifier la constitutionnalité des lois, vient de retoquer le projet de réforme de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1, consacré aux indemnités temporaires de retraite versées aux fonctionnaires d’Etat dans certaines collectivités territoriales ultra-marines.
Je vous livre la dépêche AFP, rédigée par le desk de la rédaction nationale, et non pas le communiqué envoyé à l’agence par notre SEAOMMUMP-346-1.Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR
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On voit par là que le Conseil Constitutionnel a jugé bon d’infliger ce camouflet à notre SEAOMMUMP-346-1. Se voir retoquer de la sorte par cette haute juridiction, c’est comme si le président de la chambre inter-professionnelle des artisans-boulangers vous faisait remarquer que le pain que vous vendiez était plein de charançons, toutes proportions gardées…
Mais croyez-vous que cette gifle, cette censure, pour reprendre le terme adéquat, infligées par le garant de notre constitution auraient abattu Yves Jégo ?
Nenni ! Fi ! Pensez donc ! Rien que des manants !
Bien au-dessus de ce genre de petits détails mesquins, il assure que de toute façon, SA réforme serait « donc appliquée selon les modalités prévues. »
S’il fallait écouter maintenant le Conseil Constitutionnel, où irions-nous, je vous le demande un peu….
Ne serait-ce que pour montrer l’exemple à nos têtes brunes et blondes, ne serait-il pas judicieux d’obéir à la plus haute autorité juridique de l’état, et de ne pas tenter de contourner sa décision, au moyen dans « les plus brefs délais [d']un nouveau véhicule juridique« . (Serait-ce donc le retour de la Jégomobile ?)
Se conformer à une décision juridique, ne serait-ce pas le B.A. BA de toute citoyenneté ?
Oui, quel exemple !
A propos de têtes brunes et blondes, quand j’usais mes fonds de culotte sur les bancs de l’école du Clos-Dion, à Surville, une petite devinette avait les honneurs de la cour de récréation.
« Quel est le plus long mot de la langue française ? »
Monsieur notre SEAOMMUMP-346-1, ce mot est bien entendu « anticonstitutionnellement ».
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La rumeur se corse…
pouvait bien évidemment s’en douter, c’est l’irrésistible envie de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 d’annexer la Corse qui a généré son cortège de bruits qui courent en tous genres…
Mais bien entendu, sans dénoncer vos voisins, et en vous y prenant avec parcimonie et circonspection, vous saurez démêler une nouvelle fois le faux du faux.
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Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 voudrait ajouter la Corse à son ministère de façon à pouvoir étudier le système de dépouillement des urnes dans cette île.
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1, une fois l’Ile de Beauté passée dans son tableau de chasse, ira chercher des artificiers natifs de Cargèse ou de Sartène pour organiser le prochain 14 juillet monterelais.
Rumeur pas rumeur ?
(Je remercie le fidèle flambergien qui m’a soufflé l’idée de cette rumeur vendredi après-midi… Il se reconnaîtra…)
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Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait proposé aux autorités corses de faire percer un tunnel qui relierait ainsi plus facilement Bastia à Bonifacio, reprenant ainsi l’idée qu’il avait eue d’en percer un sous Paris…
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 se serait soudain écrié cette semaine : « Karoutchi, ce ne serait pas un nom corse, par hasard ? »
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait également et dans la foulée téléphoné à Air France : « Un aller-retour Roissy-Campo del Oro, ça fait combien de miles gratuits ? »
Rumeur, pas rumeur ?
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Déroutant de facilité, non ?…
Et le voici, ce cliché que je qualifiais avant-hier de mélancolique. Saura-t-il vous inspirer ?
Je vous fais confiance !
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Bon dimanche et à demain !
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Terrain très vague…
Avant Post !
Le Conseil Constitutionnel, rien que ça, a retoqué jeudi dernier le projet de réforme de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1, consacré aux indemnités temporaires de retraite versées aux fonctionnaires d’Etat dans certaines collectivités territoriales ultra-marines.
On en reparle plus en détail lundi prochain, après les rumeurs et la photo du dimanche !
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ais je m’aperçois que je suis en train de manquer à la plus pure tradition flambergienne, celle qui consiste une fois par saison à vous donner des nouvelles du terrain de la rue Jules-Ferry, ce fameux terrain des maisons à 100 000 euros, devenu depuis le terrain des maisons à 15 euros par jour, inauguré en grande pompe et assez bruyamment, faut-il le rappeler, le 18 septembre dernier, par Mme Boutin. Oui, ça va faire presque trois mois déjà…
Voici donc le terrain en question et en cette fin d’automne :
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Malgré une légère brume, peu de choses ont changé, à part deux petits détails…
Bon, des maisons, point encore n’en distinguons…
En revanche, on se souvient qu’un muret avait été construit pour que Mme Boutin ne se baissât pas trop pour cimenter son parpaing, et qu’une nouvelle pancarte était venue épauler sa grande soeur. (La soeur de la pancarte, pas de Mme Boutin, vous pourriez suivre un peu, quand même…)
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Hélas ! J’ai été obligé d’employer le passé… Car le week-end dernier…
Damned ! Démoli, le muret ! Horreur ! Démontée, la deuxième pancarte !
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Voulez-vous que je vous dise, je me demande si, à l’instar du parking maudit d’Eddy Mitchell, je me demande si ce terrain ne le serait pas tout autant.
Maudit…
A demain donc, rumeurs et photo !
Une photo, comment dire…. Toute mélancolique….
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Toiles de fond !
ujourd’hui, une flambergienne particulièrement cinéphile nous livre ce papier nous invitant à nous faire une ou plusieurs toiles, et pas n’importe lesquelles !
Mais plus qu’une simple invitation pour le grand écran, elle pose une vraie et légitime question concernant l’actu cinématographique monterelaise…
Avec tous mes remerciements !
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Ciné multi-passions
Cette semaine, bien que nous ne soyons pas en période de vacances scolaires, il n’y a pas de programmation « sélection du cinéphile » au cinéma Ciné Point Com de Montereau du centre ville.
Je ne sais pas pourquoi et à ma connaissance aucune information « officielle » n’a été donnée, ni dans la presse locale, ni dans le journal municipal.
Le nouveau complexe Confluences du petit Fossard doit être inauguré prochainement.
Existe t’il un lien direct entre cette manifestation et l’absence de projection « cinéphile » ?
Malgré la création de ce nouveau lieu, le maintien des salles de la Faïencerie, ainsi que les spécificités « ciné-club » et « art et essais », a été affirmé à plusieurs reprises.
Nous espérons que ces promesses seront tenues.
Il nous semble cependant important que les spectateurs, intéressés par ces programmations cinématographiques, soient exigeants et vigilants pour que ces activités perdurent et que les films de qualité ne soient pas sacrifiés sur l’autel de la rentabilité immédiate.
J’invite ceux qui ne connaissent pas les « sélections cinéphiles » à tester les séances du jeudi, dimanche ou lundi lors desquelles sont présentés des films récents, souvent réalisés par de nouveaux cinéastes et des acteurs de talent.
Pour exemple, et pour donner envie ou regrets à ceux qui ne les ont pas vus, je citerai quelques titres de films dernièrement programmés dans cette salle de Montereau. : Persépolis : M. Satrapi , Les citronniers : E.Riklis, Versailles : P.Schoeller, C’est dur d’être aimé par des cons, D Leconte…
Les genres sont différents mais, il est difficile d’y être indifférent.
Séances à suivre…
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