Moins 12 pour cent, et les soldes n’ont pas commencé !
près les agapes et autres festivités d’hier, force nous est de redescendre un peu sur terre, et de nous replonger dans les chiffres…
Ah ! Ces chiffres qui, tels les faits les plus têtus, sont là pour nous faire prendre conscience que la réalité vraie n’est pas toujours la même que celle décrite dans les somptueux magazines quadrichromiques de la municipalité ou de la Communauté de Communes…
L’une des grandes questions concernant les résultats économiques de Montereau, c’est de savoir quelles sont précisément les données en matière d’emploi.
On se souvient que notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 avait lancé à grand renfort de communication, courant 2003, sa fameuse opération « 1000 jours pour 1000 emplois ».
On se souvient également que le bilan, trois ans après, soit plus que 1000 jours, ce bilan était tellement maigre que notre édilanous avait été obligé de préciser :
« «Nous ne sommes pas tout à fait au bout, puisque nous ne comptons que les jours ouvrables.»
Cf les papiers suivants :
http://yvespoey.unblog.fr/2007/03/12/
http://yvespoey.unblog.fr/2007/03/13/
J’ouvre une petite parenthèse : devoir éliminer les jours ouvrables, alors que son bien-aimé Chef voudrait nous faire bosser le dimanche, ça relèverait presque de la haute trahison…
Heureusement que ça ne se sait pas trop en haut lieu. Pas encore, du moins…
Et je referme la parenthèse.
Alors évidemment, comment se rendre vraiment compte du vrai bilan de la supposée création d’emplois sur Montereau ?
Y aurait-il des chiffres IN-DIS-CU-TA-BLES, sortis de tout contexte de communication municipale, des chiffres qui viendraient nous éclairer sans aucune contestation possible ?
OUI ! Ces chiffres existent.
Une flambergienne attentive à cette question vient de me les communiquer, qu’elle en soit ici remerciée.
En 2002, soit une année avant le début de l’opération, des élections prud’hommales avaient lieu.
Six ans après, en 2008, avait lieu le retour de ces mêmes élections.
Ces deux scrutins ne concernent que le secteur privé à Montereau. On ne peut y rajouter les emplois publics à la Mairie, etc, etc…
En 2002, nous avions 6 399 inscrits sur les listes électorales.
En 2008, nous n’en avions plus que 5 624, soit une différence de 775 emplois.
Soit aux alentours de 12 % de salariés en moins, en 6 ans.
On comprend donc pourquoi on nous dit, toujours avec force communication, que le chômage baisse à Montereau : il y a de moins en moins de salariés dans la ville !
Cet excellent indicateur de l’attractivité de notre commune nous fait commencer l’année sur un ton peu réjouissant.
Sans vouloir jouer les Cassandre, tout ceci vient fortement relativiser l’optimisme forcené déployé dans les derniers 7/7 en date, dans lesquels notre SEAOMMUMP-346-1 saluait l’essor de la création d’entreprises depuis 2007 à Montereau…
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