Surville : retour vers le futur (10)
AVANT-POST
Crise en Guadeloupe !
De notre correspondant flambergien sur place, quelques instantanés du terrain guadeloupéen.
Voilà onze jours qu’a éclaté une grève générale menée par un collectif de syndicats, d’associations, de partis politiques de gauche. 146 revendications sont à l’ordre du jour, comme par exemple l’augmentation immédiate de tous les bas salaires de 200 euros, la baisse du prix de l’essence…
Sur l’île, les prix ont en effet flambé et la majorité des Guadeloupéens ne s’en sort plus financièrement.
Samedi dernier 10000 personnes sont descendues dans la rue, ce qui ne s’était pas vu depuis au moins trente ans.
Il n’y a plus d’essence, pas de courant électrique, pas d’eau, pas d’approvisionnement des magasins. Des barrages sont dressés.
Des négociations ont commencé depuis lundi, sous les caméras, avec une centaine de participants…
Avant-hier après midi, Yves Jégo, pour cause de déplacement… à la Réunion, a fait lire un message au préfet Nicolas Desforges, qui a ensuite quitté les négociations…
Résultat immédiat, les élus ont décidé de fermer les mairies et les assemblées en solidarité.
Des escadrons de gendarmes ont débarqué.
Le préfet a décidé hier de fermer toutes les stations-service de l’île.
A l’heure où j’écris ce papier, nul ne peut prédire quand et comment se terminera cette grave crise.
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Maire-UMP-346-1 « s’est déclaré mercredi soir disposé à entamer des discussions visant à mettre un terme à la crise [...]« , selon une dépêche de l’AFP.
Il ne doit plus avoir rien d’autre à faire de plus intéressant…
http://www.ool.fr/actu/afp2/francais/topics/outremer/parsing/article.php?art=090128220205.g7smduz5
Pour plus de précisions sur cette crise, vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous :
http://guadeloupe.rfo.fr/ (journaux TV et Radio, mais aussi témoignages en ligne)
http://www.maximini.fr/fr/guadeloupe/actualite/info-antilles/info_antilles.asp?num=14992
http://www.domactu.com/actualite/91281520933753/guadeloupe-kont-pwofitasyon-jego-a-des-reponses/
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Photos SIPA/AFP
Et pendant ce temps-là, hier, entre deux millions et deux millions et demi d’autres mécontents arpentaient le pavé de nos grandes villes.
Quelques photos de la manif parisienne demain…
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Surville : retour vers le futur (10)
ous avez toujours voulu savoir ce qu’était la « Sarcellite » ?
Mathieu PERCHEMINIER répond aujourd’hui à votre légitime interrogation.
Avec en prime, des photos qui moi, me rappellent beaucoup de souvenirs…
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Surville dans les années 1970 : ZUP inachevée en proie à la « sarcellite »
(épisode 9)
Le milieu des années 1970 marque un tournant important dans l’opération ZUP à Montereau : l’arrêt des constructions avant l’achèvement du programme. Olivier Guichard, ministre de l’équipement, n’a pas de mots assez durs pour critiquer les grands ensembles, alors que les locataires semblent encore s’y plaire. L’âge d’or des grands ensembles a finalement été très bref. La circulaire Guichard, dite « Barres et Tours », est éloquente :
« Les défauts des grands ensembles sont connus depuis longtemps : ils rompent l’harmonie du paysage urbain ; ils s’intègrent mal ou ne s’intègrent pas à la vie de la ville ; ils donnent à leurs habitants l’impression à la fois de l’isolement et de l’entassement dans un monde complètement artificiel ; ils entraînent une dépossession de la commune au profit de l’organisme constructeur [...] ; ils favorisent la ségrégation sociale parce que l’organisme constructeur est très souvent à vocation sociale…»1
Par ailleurs, ces grands ensembles vieillissent mal, les finitions sont souvent défaillantes. A peine 20 ans après le début de leur construction, une partie d’entre eux connaissent une dégradation précoce.
Les petits défauts largement acceptés au départ deviennent progressivement insupportables. Selon un sondage réalisé par la SOFRES en 1973, 76 % des Français interrogés estiment que les logements construits ne sont pas de bonne qualité, 60 % que les constructions contemporaines sont laides, et 61 % que l’apparence des immeubles est triste et uniforme2. A la dégradation physique s’ajoute simultanément une relégation symbolique. Après avoir glorifié les grands ensembles, encensé leurs penseurs, la presse les dénigre, les stigmatise. Les ZUP sont donc battues en brèche et les ZAC prennent la relève. On fixe à ces dernières des limites de taille plus restreintes, leur réalisation ne dépend plus d’une seule personne, et elles associent logements individuels et collectifs, équipements et activités.
Lorsque les pouvoirs publics décident de stopper l’édification de la ZUP de Surville en 1973, « les équipements prévus ne sont pas réalisés », les malfaçons nombreuses et les logements mal desservis3. La rocade qui ceinture le quartier s’interrompt brusquement pour tourner brusquement en angle droit au niveau des tours Lavoisier, alors qu’elle devait rejoindre la route de Paris dans le programme initial. Plusieurs dalles n’ont pas été réalisées : les terrasses d’Alembert (lorsque le programme a été stoppé, des portes donnaient sur le vide), la dalle du côté de la face nord de la barre Diderot,… La place Jean-sans-Peur est encore le résultat d’une réalisation inachevée (cul-de-sac sur un talus de terre), la rue Racine a également subi les effets de l’abandon de la construction : reste un terrain vague où le stationnement est anarchique4.
La quasi-inexistence des services publics est frappante : il n’y a pas de mairie annexe à Surville ni de bibliothèque avant 19775 ! Hormis la Maison de Jeunes dont la fréquentation est très faible, le centre social, une halte-garderie, et quelques commerces, les équipements manquent cruellement. Les grilles normatives d’équipement créées dans les années 1960, dont le rôle est de déterminer la taille, le nombre et la hiérarchie des équipements6 à réaliser dans les grands ensembles en fonction de leur taille, ne sont pas respectées à Surville. Dans les faits, l’Etat se voit dans l’impossibilité de financer tous les équipements nécessaires. La municipalité, prise en étau entre ses garanties d’emprunts et les besoins des habitants, n’est pas en mesure de combler toutes les carences engendrées par l’Etat. La situation est extrêmement délicate.
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En l’absence de lieux de sociabilité, fédérateurs, et conviviaux, le quartier, inachevé, peine s’animer. Très vite, à l’image des autres grands ensembles français, s’y développe ce qu’on qualifie à l’époque la « sarcellite » : un mal être touchant les habitants des ZUP et autres cités sans âme. Sarcelles, emblème des grands ensembles démesurés construits en banlieue parisienne, n’est pas la seule ville à être victime de cette sarcellite. Certaines villes sont affublées d’un triste sobriquet : « Mantes-la-Grisaille »7 avec son Val Fourré, par exemple. Surville n’échappe pas à cette « maladie du gigantisme et de l’isolement »8 :
« Si nous nous ennuyons ? Terriblement. Si nous aimerions partir d’ici ? Tout de suite ». (…) « Le soir, c’est la télé, presque tout le temps. On en a ras le bol »9.
En 1968, au moment où il était interdit d’interdire, où l’imagination devait prendre le pas sur le rationalisme, les premières ZUP sont sanctionnées par un slogan éloquent : « Le béton pleure l’ennui ». La forme urbanistique et le béton n’expliquent cependant pas à eux seuls l’atonie sociale des quartiers. En effet, alors que la « sarcellite » se propage, les habitants des ZUP s’estiment majoritairement bien logés, du moins de façon acceptable10. Le souvenir de l’exiguïté et de l’insalubrité des anciens logements fait encore largement relativiser les défauts de fabrication.
C’est en réalité du côté des carences d’équipements, de sociabilité, du sentiment d’appartenance, et de perspectives professionnelles qu’il faut chercher les causes profondes de cette « sarcellite ».
« A cette époque, tout ce qui était culturel se trouvait en ville basse : expositions, concerts,… Pareil pour les commerces, on avait juste le minimum vital à Surville »11.
Par ailleurs, au lieu de favoriser le rapprochement de populations provenant d’horizons divers, le grand ensemble catalyse en réalité le repli sur soi, dans un univers où la sphère privée est extrêmement restreinte. Pourtant, des mises en garde anciennes concernant la proximité (voire l’exiguïté) des individus avaient été énoncées maintes fois, par Max Weber notamment. Il écrivait au début du siècle qu’ « il existe une tendance fondamentale non pas à resserrer les liens, mais plutôt à maintenir la plus grande distance possible en dépit ou plus précisément à cause de la proximité physique »12. L’idéologie conviviale des ZUP a montré ses limites très précocement…
Nombre de témoignages recueillis dans la presse vont dans le même sens ; le malaise est réel :
« Comment fait-on pour se distraire à Surville ? Ceux qui ont de l’argent vont à Paris, les autres s’ennuient (…) D’habitude, c’est l’ennui. Il plane sur Surville. Il est dans la rue, dans les cafés. »13.
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Beaucoup de jeunes désirent quitter Surville et Montereau en général. Paris ou Melun pour certains, la campagne pour d’autres, font office d’eldorado. En 1971, ce sont quelques « 6.000 jeunes de 1 à 22 ans parmi lesquels un très grand nombre vivent dans la rue en dehors des horaires scolaires »14 qui sont recensés à Surville, et qui sont les premiers à souffrir de ce spleen :
« Ce n’est pas supportable ici, à Surville, pour un petit gars normal… J’étouffe, vous comprenez ? (…) Si vous allez chaque soir jouer au ping-pong ou au baby-foot, ou regarder le film par semaine au ciné-club, avouez qu’il y a de quoi être plus fatigué que distrait et content. »15
Certains adultes supportent difficilement la surreprésentation des enfants et adolescents16. A Surville, où, en 1971, 55 % de la population a moins de 21 ans, la situation de la jeunesse ne laisse d’inquiéter. Les acteurs du terrain ne peuvent pas se montrer optimistes. Le futur se résume souvent par un gros point d’interrogation dans une ville où l’emploi fait cruellement défaut. M. Benedetti, instituteur et conseiller municipal, fait part de ses inquiétudes dans un article intitulé Trop près ou trop loin de Paris : Montereau-Surville, la cité aux logements sans emploi paru le 25/05/1971 dans l’Humanité :
« Quand je suis arrivé ici, on m’a confié un CM2. Sur 30 élèves, deux seulement sont arrivés en première. On envoie les enfants en classe de transition, en classe pratique. Ils sont là dans un véritable ghetto, dans des baraques en bois à l’écart de la cité scolaire. Ces classes sont confiées à des institutrices suppléantes. Elles ne s’en sortent pas, il faut les changer quatre fois par an. Les élèves eux-mêmes ressentent l’échec, le barrage. »
Pour ceux qui sont en CET, en lycée technique, la situation sera toute aussi problématique lors de leur sortie du système scolaire, quand ils ne trouveront pas d’employeur… M’Baye Gueje, directeur de la « Maison pour Tous », se fait l’écho de ce genre de propos dans le long article de Paris-Jour, après s’être demandé comment une cité vide dans la journée pouvait avoir une âme :
« J’ai des jeunes de seize ans qui ne font rien parce qu’ils n’ont rien trouvé sur place en quittant l’école. Beaucoup n’ont pas de métier. Pourtant le courage ne leur fait pas défaut. Que deviendront-ils plus tard, sans qualification propre ? »
Ce n’est pas un hasard si le quotidien Le Monde choisit le 8 août 1969 de prendre l’exemple de Surville pour traiter des grands ensembles, en titrant La ZUP de Montereau : bientôt un bidonville en béton ? Dans ce quartier en effet, et les documents officiels rapportent cette réalité, se multiplient de façon inquiétante les troubles d’ordre psychologiques et sociaux : aliénations, dépressions nerveuses entraînent mécaniquement un taux de suicide supérieur à la moyenne, de nombreux cas d’alcoolisme, un développement de la toxicomanie17.
« Cette situation désespérante et souvent désespérée atteint les habitants physiquement et moralement. Les cas de maladies mentales ne sont pas rares, les foyers se font et se défont. Les jeunes perdent tout enthousiasme : la Maison de jeunes n’en attire qu’un nombre très restreint. (…) L’architecture de la ZUP accentue cet état de fait. Froide et sévère, elle est angoissante et oppressante »18.
La thématique du mal de vivre dans les grands ensembles dans les années 1970 engendre aujourd’hui encore de vifs débats. Il faut dire que la presse s’est montrée, depuis leur construction, caricaturale à l’excès, et ce quelle que soit la période : l’euphorie des premières années, les zones de non-droit des années 1990,… Les témoignages d’anciens résidents de Surville, qui y habitaient dans les années 1970 et qui en sont partis au début des années 1980, magnifient souvent la vie dans la cité lorsqu’ils y habitaient, en l’opposant diamétralement à la situation actuelle qu’ils connaissent souvent très mal, puisqu’ils la perçoivent uniquement par le biais des médias et de la réputation. On perçoit dans leurs propos une espèce de nostalgie d’un âge d’or révolu. Il est pourtant évident que l’explosion au grand jour des difficultés couvait dès le début de la décennie 1970. Les éléments exposés ici le démontrent. Il est probable que les anciens résidents comparent les souvenirs qu’ils gardent du quartier avec la perception actuelle qu’ils en ont, imprégnée, qu’ils en soient conscients ou non, des fantasmes qu’il génère.
La réalité est bien plus complexe que cela et la perception varie d’un individu à un autre. Il est évidemment mensonger et caricatural de prétendre qu’à cette époque, l’intégralité des habitants de Surville souffre de cette « sarcellite » et ressent un malaise. Les exemples prouvant le contraire ne manquent pas :
« Mariés depuis deux mois, ils ont pour toile de fond de leur existence nouvelle le grand ensemble de Surville. (…) Pour eux, des expressions telles que cité sans âme, univers concentrationnaire, ville suicide resteront des clichés, des images qui ne veulent rien dire. (…) Pour ce couple, vivre dans un grand ensemble ne pose pas de ces problèmes déchirants évoqués périodiquement à propos d’un nouveau drame des grands ensembles. Non, Nicole et Alcid sont heureux ici »19.
La prise de conscience des problématiques posées à Surville s’est effectuée de façon relativement précoce. Dès 1969, une sociologue est recrutée par la municipalité pour deux ans, avec la mission de recenser les difficultés des Survillois, de suggérer des pistes d’actions, de « susciter un intéressement de la population aux réalisations qui la concerne »20. Avec les différents acteurs intéressés, elle doit participer à la définition d’objectifs globaux, à la recherche des moyens à mobiliser. Sa tâche est bien définie et en aucun cas elle ne doit devenir une représentante de la municipalité sur la ZUP, ni le porte parole des habitants. Le 26 juin 1970, après plusieurs séances de travail durant lesquelles ont été examinées les difficultés rencontrées dans le grand ensemble, en présence du sous-préfet et des divers services et organismes concernés, et après un enquête menée auprès des habitants, l’association pour l’action socio-éducative21 décide de mettre en place une équipe de travailleurs sociaux afin de faciliter l’adaptation à la vie sociale de certaines familles françaises et étrangères domiciliées à Montereau.
La finalité est la suivante : réunifier les deux entités de la ville. « Surville est devenu l’affaire de tous »22. C’est le tout Montereau qui doit agir, car « Surville, au-delà des difficultés rencontrées, demeure une chance pour Montereau »23. Cet objectif, comme nous le verrons, demeurera très longtemps… Notre propos ici n’a ni pour objectif de prêter à Surville toutes les caractéristiques d’un quartier mort-né, ni de faire croire qu’il détient le monopole des difficultés sociales, mais il faut bien avoir en tête que peu de ZUP ont pris un aussi mauvais départ que lui (les causes ont été expliquées dans les articles précédents). A partir de la fin des années 1970, une tendance forte se met à l’œuvre: la fuite des classes moyennes attirées par le logement individuel et l’accession à la propriété, laissant derrière elles ceux qui n’en ont pas les moyens…
Mathieu PERCHEMINIER
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1 Georges Duby (dir°), Histoire de la France urbaine, la ville aujourd’hui, Seuil, Paris, 1985, p.115.
2 Source : Les Français et le logement, SOFRES, automne 1973.
3 Ville de Montereau-fault-Yonne, Convention de développement social du quartier de Surville, juillet 1991, préambule.
4 Description donnée par Véronique Sauvage, in A propos de la réhabilitation des grands ensembles… les dysfonctionnements dans les grands ensembles : origines et remèdes. Etude d’un cas : la ZUP de Montereau-Surville, Travail Personnel de Fin d’Etude (directeur d’étude : L. Grosbois), Ecole d’Architecture Paris-Villette, Paris, 1981, p.198.
5 Ville de Montereau, Bulletin municipal, 6 ans de gestion au service de la population, Janvier 1977.
6 Piscines de type « tournesol » souvent, collèges (les CES 400), stades, MJC,…
7 B. Le Gendre, Le Monde, 30 décembre 1977.
8 Hervé Vieillard – Baron, Les banlieues, Flammarion, Dominos, Paris, 1996, p.39.
9 Paris-Jour, Les jeunes des grands ensembles ont la parole ; A Montereau, c’est l’ennui, 21/04/1971.
10 Paul Clerc, Grands ensembles, banlieues nouvelles, PUF, Paris, 1967, p.188.
11 Témoignage d’un ancien résident du quartier (anonymat préservé), le 20 décembre 2003, Courlon-sur-Yonne.
12 Max Weber, Economie et société I, Plon, Paris, 1971 (1ère édition : 1922).
13 Paris-Jour, Les jeunes des grands ensembles ont la parole ; A Montereau, c’est l’ennui, 21/04/1971.
14 Ville de Montereau, Bulletin municipal, Décembre 1971, préface.
15 Joël, 18 ans, in Paris-Jour, Les jeunes des grands ensembles ont la parole ; A Montereau, c’est l’ennui, 21/04/1971.
16 Ville de Montereau, Opération Habitat et Vie Sociale, ZUP de Surville, pré-dossier, société Orgeco, novembre 1978 : « Surville est perçu comme un terrain occupé par des groupes en surnombre (…) comme les enfants ».
17 Ville de Montereau, Opération Habitat et Vie Sociale, ZUP de Surville, pré-dossier, société Orgeco, novembre 1978.
18 Le Monde, La vie dans la région parisienne ; la ZUP de Montereau : bientôt un bidonville en béton ? , 08/01/1969.
19 Paris-Jour, Les jeunes des grands ensembles ont la parole ; A Montereau, c’est l’ennui, 21/04/1971.
20 Délibération du conseil municipal, Surville, installation d’une sociologue, cahier n° 49, 26/06/1969.
21 Cette association regroupe différents organismes départementaux et étatiques (CAF, Conseil Général, Ville de Montereau, Fonds d’Action Sociale,…)
22 Ville de Montereau, Bulletin municipal, n°3, Montereau, 1969, p.9.
23 Ville de Montereau, Bulletin municipal, n°3, Montereau, 1969, p.9.
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Merci de relayer les difficultés de la gwadloup.
Votre correspondant a exactement décrit la situation.
Ici dans la caraïbe on est déterminés. En Matinik aussi on pourrait bien passer à l’acte.
Toupiti Jégo ka pas compran nèg-mwen !
M. Desforges devrait se méfier.
Ces temps-ci, le préfet à tendance à se retrouver sur un siège éjectable s’il déplaît.
Moi aussi, ces photos me parlent.
Le Rond Point COOP…
Je me souviens de l’inauguration. Tous les mômes avaient des objets aux couleurs des COOP.
Ils avaient déjà compris qu’il y avait un grand marché à conquérir à Surville, avec les gens « bloqués » dans la cité.
C’est pour quand Indiana Jégones ?
La devise de Jégo c’est « Courage, fuyons ! ». On l’attend en Guadeloupe, sur le terrain, mais il a préféré se rendre à la réunion pour « poser des premières pierres » en évitant soigneusement l’itinéraire des manifestants. Bon courage au préfet Nicolas Desforges, ex-directeur de cabinet de Jégo au SEOM !
Mille excuses ! p’tite souris n’est pas l’auteur du commentaire. Un pseudo est choisi de façon aléatoire parmi ceux des personnes connectées. Petite étourderie de ma part : j’ai oublié d’effacer le pseudo de p’tite souris dans le formulaire.
Curieux il y a une 2ème p’tite souris –
Toutefois je suis d’accord avec ses propos.
!!!!!!!!!!!!!!!!!! : Indiana Jégones, c’est pour mercredi ou jeudi.
Ca dépendra de l’actu…