Que reste-t-il de nos écrits ?
i l’on sait que les paroles auraient tendance à s’envoler, on sait également ce qu’il advient de nos écrits.
J’en veux pour preuve la photo et le document qui suivra, qui tous deux me serviront aujourd’hui à illustrer cette rubrique « Sur le vif ».
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Il s’agit de l’avancement des travaux de la future piscine monterelaise, au lieu-dit des Rougeaux.
Ce cliché a été pris la semaine dernière.
Et pourquoi a-t-il été pris la semaine dernière, vous entends-je maugréer dans vos barbes ?
Eh bien c’est tout simplement parce que nous arrivons deux ans après l’incendie de la précédente piscine tournesol, en février 2007.
http://yvespoey.unblog.fr/2007/02/26/
http://yvespoey.unblog.fr/2007/03/02/
Ce laps de temps a une certaine importance pour la démonstration du jour.
Je vous laisse de ce pas redécouvrir le petit papier distribué par les services de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 voici exactement deux ans :
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On voit que les deux ans maximum sont écoulés, et que la méthode de communication de notre édilanous vient encore une fois de faire long feu. Deux ans maximum après les faits, l’agenda est déjà explosé.
(On se souvient également dans le même ordre d’idées que le commissariat des Noues devait être inauguré en 2006. Il n’est toujours pas opérationnel…)
Mais ne doutons pas que notre édilanous saura trouver une excuse, sur le thème « c’est pas moi, c’est les autres ». Comme d’habituuuuuuuuuuuuude !
Je voudrais revenir pendant que j’y suis sur une autre petite phrase jégoïste contenue dans le document ci-dessus :
« Les services de police recherchent les coupables, et je ne doute pas qu’ils parviennent rapidement à les arrêter pour qu’ils puissent être jugés.«
A ma connaissance, deux ans après, on ne sait toujours presque rien de cet incendie, on ne sait toujours presque rien de son origine, et surtout, à ma connaissance, on ne sait toujours pas qui a incendié notre piscine.
A l’heure où parfois on va jusqu’à utiliser les vertus de l’ADN pour retrouver les voleurs d’un scooter pratiquement présidentiel, ce mystère de la piscine vient s’ajouter à la trop longue liste des crimes impunis commis à Montereau.
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Il n’est pas parti !
Avant Post !
Pour Yves Jégo, on ne plaisante pas avec le Carnaval, fût-ce le Carnaval martiniquais !
Et ce, même si les 34 communes de l’île avaient décidé de l’annuler !
Témoin cette dépêche qui vient de tomber à 16h17.
Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR
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Il n’est pas parti !
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13h45 / 11ème Chambre d’appel du Tribunal correctionnel de Paris.
« Affaire POEY / JEGO. Le Tribunal considère que M. Jégo n’est pas parti en appel. Le Tribunal jugera sur le fond le 12 mars prochain.«
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Ceux qui avaient cru qu’en titrant « il n’est pas parti » j’écrirais aujourd’hui une chronique consacrée au P.M.U. en sont pour leur frais.
Non il ne s’agit pas d’un cheval qui aurait refusé de courir dans cette course de fond.
Il s’agit d’une décision du Président de la 11ème Chambre d’appel de Paris, qui nécessite quelques explications pour nous tous qui ne sommes pas versés dans la chose juridique.
On se souvient lors de l’épisode précédent, c’est à dire lors de la dernière audience du 22 janvier dernier à la cour d’Appel, que le Président avait qualifié la situation qui se présentait à lui d’exceptionnelle.
En effet, les avocats d’Yves Jégo n’avaient pas fait appel de la décision du Tribunal de Fontainebleau dans les temps.
Le Ministère public avait considéré que ce procès ne le concernait pas et n’avait pas non plus fait appel. (Notre SEAOMMUMP-346-1 n’était pas passé par le biais d’une plainte auprès de la Procureure de Fontainebleau, mais avait procédé par citation directe.)
Cinq jours après le jugement à Fontainebleau, j’ai interjeté l’appel. Yves Jégo devait faire la même chose pour pouvoir continuer à être présent dans la procédure.
Il faut savoir en effet que comme n’importe quel justiciable, Yves Jégo devait se plier à la loi, qui ne donne que dix jours pour faire appel.
Même pour un Secrétaire-d’Etat, fût-il chargé de l’Outre-Mer, faire appel quatre mois après la date limite n’est donc pas recevable, même si son avocat a tenté une bizarrerie juridique en se lançant dans une plaidoirie à la gloire de l’appel implicite !
Ce qui entre nous aurait tendance à me conforter sur le fait que la Justice chez nous est la même pour tous.
Le 12 mars prochain, donc, je me retrouverai tout seul, sans partie civile (sans les avocats d’Yves Jégo) dans un procès d’appel en correctionnelle.
Le Tribunal examinera sur le fond la fameuse phrase incriminée, écrite en période électorale, avec le désormais célèbre verbe « grenouiller », et le non-moins célèbre substantif « apparatchik ».
Décidément, qu’ajouter de plus, si ce n’est que quand ça veut pas, ça veut pas, comme dirait ma crémière : non seulement Yves Jégo n’est plus dans la course pour régler le conflit guadeloupéen, mais en plus, il a réussi à s’exclure lui-même de l’appel du procès qu’il m’a intenté.
Bravo !
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La complainte du Secrétaire d’Etat
ous, je ne sais pas mais moi, si.
J’ai la chance de compter parmi mes amis Flambergiens miens une amie Flambergienne mienne qui se pique d’égaler bientôt, voire de dépasser, le célèbre poète sarkozyste Didier Barbelivien, le fameux et inoubliable barde tricolore qui jadis s’adressa à toutes les filles qu’il avait aimées avant.
(J’en profite pour informer ses fans que le prochain concert de Didier se déroulera à Autun le… 22 novembre 2009, salle l’Eduen, à 16 heures, ce qui leur laisse un peu de temps pour s’apprêter en vue de l’important événement…)
Oui, cette intrépide Flambergienne n’hésita pas à déposer dans ma boîte mail une composition parolistique à elle, écrite pour notre autre célèbre interprète Jégroch Voisine, racontant une épopée à n’en pas douter imaginaire en Guadeloupe.
« Crois-tu que ça pourrait intéresser les autres Flambergiens ? » s’enquit-elle auprès de mon secrétariat ?
Non seulement je le crus, mais j’en fus aussitôt persuadé, et un peu plus qu’intimement, pour vous donner un ordre d’idées.
Je vous livre donc non seulement les paroles de celle qui peut s’attendre à bénéficier du bouclier fiscal tellement la Sacem va lui reverser de dividendes, mais également le clip original, ce qui vous permettra de constater à quel point la parodie est bien faite.
Vous cliquerez sur le petit triangle, et vous suivrez le nouveau texte.
Vas-y, Jégroch Voisine ! C’est maintenant !
M. HOU Prod. & NV Records
présentent :
La complainte du Secrétaire d’Etat
….
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La complainte du Secrétaire d’Etat
Seul sur le sable les yeux dans l’eau
Mon rêve était trop beau
L’hiver qui s’achève et je suis là
A gérer cette crise là-bas
Comment oublier ma gloire passée
A m’la péter chez les Monterelais
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Les interviews dans les vagues près du quai
A sourire je n’ai vu le temps passer
La grève sur la plage désertée
A remplacé le ti’ punch à volonté
Comment gérer en Outre-Mer
Alors que je suis si loin d’mon ministère ?
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Guadeloupe things you do make me crazy ‘bout you
Pourquoi tu me jettes, ch’uis député, j’arrivais juste pas à m’exprimer
Martinique things you do make me crazy ‘bout you
Pourquoi tu revendiques moi j’voulais juste m’la dorer
En buvant des cocktails sous les cocotiers
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Fillon things you do make me crazy bout you
Coache-moi encore une nuit, Sarko m’la dit j’étais pas fait pour bosser ici…
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Seul sur le sable les yeux dans l’eau
Mon mandat était trop beau
L’hiver qui s’achève il partira
A cent mille lieux de moi
Comment régner s ‘ il s’en va
En outre-mer loin là-bas
De retour à Montereau près de chez moi
Manque de pot d’autres collectifs sont là…
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Oui, fidèles lecteurs définitivement rassurés sur la postérité en ce qui concerne la succession barbelivienne et voisinesque, je pense que pour les prochaines Victoires de la Musique, nous savons déjà, nous, qui remportera la catégorie « paroles originales » !
Merci, NV !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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Entrée fracassante dans le Top 20 !
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M. HOU Prod. & NV Records
présentent en exclusivité mondiale
Le prochain single de Jegroch Voisine
La complainte du Secrétaire d’Etat
Ici même, demain !
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Entrée fracassante dans le Top 20 !
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lors qu’en Guadeloupe la situation s’enlise (Elie Domota a estimé hier que « l’Etat se débine« , les protagonistes des négociations, qui sont sortis lundi de huit heures de discussions sans accord, devraient se retrouver mercredi au port autonome de Pointe-à-Pitre ), un sondage BVA/L’Express/France Inter vient d’apporter de l’eau au moulin du LKP.
Les Français soutiennent dans leur immense majorité les revendications des syndicalistes guadeloupéens :
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Et quand on détaille ce sondage, on s’aperçoit que même dans les rangs de la droite, ce soutien est impressionnant :
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Seuls 33 % des sympathisants de droite sont opposés aux revendications contre la vie chère dans l’île.
Alors que notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 s’est déclaré « optimiste » sur une sortie du conflit, déclarant sans rire qu’on « s’approche d’une sortie de crise de bon niveau » (sans doute un peu comme après la pluie vient le beau temps…), sa crédibilité, elle, fait preuve d’un niveau qui est tout sauf bon.
En effet, nous sommes 86% à souhaiter qu’Yves Jégo n’ait pas davantage d’influence dans la vie politique française :
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Bon. Ca, c’est fait. C’était pour le côté entrée fracassante…
Mais même quand on regarde du côté de ceux qui normalement, devraient éprouver un tant soit peu de compassion envers notre édilanous, là encore, force est de constater que ces supporters droitistes ne sont que 17% à vouloir que notre SEAOMMUMP-346-1 continue de jouer dans la cour des grands.
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De là à penser que 83% ne voudraient pas, il n’y a pas loin de l’imaginer.
Et pendant ce temps-là, Yves Jégo continue à donner des interviews sur la situation guadeloupéenne, à 6700 kms de distance.
On ne sait toujours pas quand il remettra les pieds sur l’île.
Pour quelqu’un qui s’était engagé à n’en repartir que lorsque le conflit serait terminé, vous avouerez que comme dirait ma crémière, ça ne le fait guère.
C’est en substance ce qu’a dû penser hier la journaliste Anne Fulda du Talk Orange/Le Figaro, pourtant assurément peu suspecte de gauchisme latent, après lui avoir rappelé « Mais vous, vous représentez l’état, quand même…« , quand elle lui a posé la dernière question :
« Donc, on compte sur les médiateurs ?«
http://www.lefigaro.fr/le-talk/2009/02/24/01021-20090224ARTFIG00584-guadeloupe-yves-jego-reste-optimiste-.php
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Sans alcool, votre rhum, M. le SEAOMMUMP-346-1 ?
Avant Post !
Une interview de Mme Brigitte GIRARDIN, ex Secrétaire d’Etat chargée de l’Outre-Mer, dans le Monde du jour….
Ca pourrait presque s’appeler une exécution….
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M. HOU Prod. & NV Records
présentent en exclusivité mondiale
Le prochain single de Jegroch Voisine
La complainte du Secrétaire d’Etat
Ici même, jeudi prochain !
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Sans alcool, votre rhum, M. le SEAOMMUMP-346-1 ?
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e voudrais vous faire partager aujourd’hui le dessin de Plantu, paru dans l’édition du Monde datée de ce jour.
J’ai flouté un peu le cliché, de manière à ce que si vous vouliez le découper pour l’encadrer dans vos toilettes, comme ce sera mon cas, il vous faille aller acheter un exemplaire du quotidien.
Je trouve que rarement, Plantu aura été aussi vachard…
Surtout en fin de légende…
- Le client : Et un rhum des Antilles !
- Y.J. : Sans alcool ?
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Je vous conseille également l’excellent article de Sophie LANDRIN, toujours dans la même édition.
Elle y revient sur la nouvelle fonction de notre édilanous, notre nouvel « ambassadeur de la Guadeloupe ».
Avec en particulier un passage terrible :
« C’EST UN NUL »
L’Elysée comme Matignon estiment qu’Yves Jégo n’a pas su gérer la crise guadeloupéenne. Parti avec dix jours de retard à Pointe-à-Pitre, il avait été rappelé d’urgence après six jours sur place, accusé d’avoir signé un accord irréalisable, l’octroi de 200 euros de hausse de salaire, pris en charge en partie par l’Etat.
« C’est un nul. D’ailleurs c’est parce que c’est un nul qu’on l’a placé là », aurait dit, furieux, le chef de l’Etat. Celui qui se considère comme un sarkozyste historique, ancien porte-parole de l’UMP, n’est décidément pas en cour à l’Elysée. Même avant la crise ses appels répétés à jouer un rôle dans la nouvelle direction de l’UMP s’étaient perdus dans le désert.
Et de terminer de la sorte :
« M. Jégo aura la mission, dans le cadre de la préparation des Etats généraux de l’outre-mer, de piloter une « équipe de projets » pour faciliter l’échange entre l’échelon local et l’échelon central. Pour l’ouverture des Etats généraux, François Fillon et Nicolas Sarkozy ont décidé de l’envoyer en Guyane, à Cayenne, l’ancien bagne… «
Un nouvel opus du célèbre roman « Papillon » en perspective ?
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Nous sommes tous des Antillais !
Avant Post !
Il y est, il y reste !
Ce petit extrait d’une dépêche d’hier le prouve !
Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR
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our débuter la semaine, je vous laisse quelques photos prises samedi après-midi, entre la République et Nation, à Paris.
Environ 15 000 personnes étaient descendues dans la rue, afin de témoigner leur soutien à nos compatriotes ultra-marins, et tout particulièrement à la famille de Jacques BINO, ce syndicaliste qui a trouvé la mort la semaine passée en Guadeloupe.
Une manifestation de solidarité, digne mais très déterminée, avec des slogans forts repris par la foule.
Une manifestation en majorité composée d’antillais d’Ile-de-France, mais avec également beaucoup d’anonymes qui se sont sentis solidaires des difficultés actuelles, et touchés qu’il ait fallu quatre semaines de grève générale et un mort pour faire réagir le gouvernement.
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Et cette dernière qui résume bien cette après-midi :
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Quant à « L’ambassadeur de la Guadeloupe » (un ambassadeur auto-proclamé), je veux bien sûr parler du qualificatif dont s’est affublé hier notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1, on n’en vit aucune trace au côté de tous les manifestants.
On apprit simplement le lendemain qu’il ne songeait en aucune façon à remettre sa lettre de démission à M. Fillon.
Et puis, pendant que nous y sommes, puisqu’il s’était également auto-désigné comme « ambassadeur des souffrances des Guadeloupéens« , s’il avait cinq minutes devant lui (et il va les avoir maintenant devant lui puisque son dossier a été repris par l’Elysée…), notre SEAOMMUMP-346-1 pourrait devenir également l’ambassadeur des souffrances des Monterelais qui attendent d’être expulsés de leur appartement le 4 avril prochain.
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Rumeurs d’incompréhension !
insi donc, notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 a ressenti comme « une double incompréhension », au point de douter de l’utilité de son Secrétariat d’Etat… (cf Jeudi 19 février…)
Bien entendu, il n’en fallait pas plus pour que les rumeurs ne tardassent pas à se déchaîner, suite à cette déclaration.
Mais vous saurez comme d’habitude, etc, etc….
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On aurait surpris notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 à déambuler comme une âme en peine dans les couloirs de l’hôtel de Montmorin en chantant tristement le tube de Claude François :
Mal aimé
Je suis le mal aimé
Les gens me connaissent
Tel que je veux me montrer
Mais ont-ils cherché à savoir
D’où me viennent mes joies ?
Et pourquoi ce désespoir
Caché au fond de moi ?
Rumeur, pas rumeur ?
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Certains assurent même avoir entendu notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 reprendre la parodie du groupe Trust parue sur Le Post :
Antilles sociales, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antilles sociales, bientôt les années de sévices,
Enfin, le rhum perdu qu’on ne rattrape plus.
Rumeur, pas rumeur ?
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Dorénavant, notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 dort en chien de fusible.
Rumeur, pas rumeur ?
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Pour essayer de regagner un peu les faveurs du Patron, notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 envisagerait de faire passer la femme du Patron au prochain festival Confluences.
Rumeur, pas rumeur ?
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Pour essayer de regagner les faveurs d’Elie Domota, le leader du LKP, notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 aurait pensé lui faire parvenir une caisse de 346 petits dictionnaires impertinents de l’Ile de france, tous dédicacés.
Rumeur, pas rumeur ?
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Fa-ci-le !
Place maintenant à la photo à légender.
Je vous le disais hier, la photo d’un homme seul, face à son destin, peut-être…
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Bon dimanche à tous, et à demain !
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Partira, partira pas ?
Avant Post !
Tiens tiens… Adieu les miles gratuits ?
Extrait d’une dépêche de l’Agence Associated Press d’hier soir :
SOCIAL – DOM – GUADELOUPE – FILLON – AP – 20/02/2009 19:17:30
[...]
Le Premier ministre a aussi confirmé que Nicolas Sarkozy irait ouvrir en Guadeloupe « au début du mois d’avril » les états généraux qu’il a souhaité mettre en oeuvre dans les quatre départements d’Outre-mer. François Fillon se rendra lui en Martinique, la ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer Michèle Alliot-Marie à la Réunion et le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer Yves Jégo en Guyane.
En particulier, l’éventuelle suppression du secrétariat d’Etat à l’Outre-mer « est une question qui pourra être abordée dans les états généraux », a-t-il dit, sans se montrer très enthousiaste face à cette suggestion. « Chacun comprend que nous avons besoin, compte tenu du caractère spécifique des problèmes de l’Outre-mer, d’un ministère qui coordonne les politiques et qui soit l’interlocuteur privilégié, en particulier des élus. »
[...]
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a question qui est évidemment sur toutes les lèvres, au vu de l’actualité récente et en cette rubrique « Sur le vif » du samedi, est de savoir si notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 le restera encore longtemps.
Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer.
On se souvient que pas plus tard qu’avant hier, son collègue pourtant UMP Vanneste, député du Nord, lui conseillait de démissionner.
On se souvient également du sentiment de blues qui s’était emparé de notre édilanous.
Moi, puisque vous me demandez mon avis, je vous avoue que je suis partagé.
Le chroniqueur que je suis restera longtemps reconnaissant à notre édilanous de lui avoir fourni matière à tant de papiers quotidiens, sans parler de mon collègue M. HOU qui ne manquerait pas de verser une petite larme à l’abandon ministériel de la Vel Satis de fonction.
Que de photos toutes plus hautes en couleurs les unes que les autres, que de rencontres, que ce soit sur la toile, ou sur le terrain martiniquais, que d’exploits toujours plus beaux à narrer !
Bien entendu, je ne suis pas sûr que cet avis soit partagé par nombre de mes concitoyens ultra-marins.
En tout cas, il est un signe qui ne trompe pas, un signe qui assurément qui pourrait signifier que notre SEAOMMUMP-346-1 n’a pas l’intention d’aller remettre à M. Fillon sa démission.
Le marc de café, la boule de cristal, les runes, les entrailles d’oiseaux, les viscères de chat ?
Vous n’y êtes pas, Flambergiens qui doutez de ma propension à prédire l’avenir !
Regardez plutôt la photo ci-dessous, prise hier après-midi. Ne remarquez-vous pas cet indice qui indique la volonté jégoïste de rester en place ?
Ah ! Je sens que vous avez trouvé !
Oui, je ne vous le fais pas dire, le palmier à la fois municipal et monterelais est toujours en place. Si ça, ça n’est pas un signe !
A demain pour les rumeurs, et la photo à légender.
La photo d’un homme seul, face à son destin !
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Surville : retour vers le futur (13)
Avant Post ! (2)
Yves Jégo devra revoir la copie de sa fameuse LODEOM.
Agence France Presse, cette après-midi,
Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR
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Avant Post !
Quand Yves Jégo parle de leçons à tirer…
Agence France Presse, ce matin, 9h39 :
Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR
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“La preuve par les documents !”
Avec notamment cette petite déclaration, en page 2 :
“Jégo est dépassé par les événements, s’est écrié Sarko. Il est insignifiant, mais ce n’est pas sa faute. On ne l’a pas mis à l’Outre-Mer parce qu’il y connaissait quelque chose, mais parce qu’il fallait le mettre quelque part.”
Pour le reste, achetez donc le volatile du jour…
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athieu Percheminier nous avait présenté la semaine dernière l’opération HVS à Montereau-Surville. Il en dresse aujourd’hui le bilan.
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Le bilan d’HVS à Surville : le verre à moitié vide ?
(épisode 12)
« En règle générale, l’ambition de réhabilitation n’est pas tout à fait atteinte. Le bilan est plutôt décevant : remise en état, remise aux normes ne correspondant pas à ce à quoi la population de ces grands ensembles aspirent »1.
La phase effective des travaux programmés dans le cadre du dispositif Habitat et Vie Sociale (HVS) démarre donc après un long passif d’observations, d’études, et de réflexions nécessaires à la définition des priorités survilloises. L’ambition d’HVS est à la fois de réhabiliter le bâti et développer l’animation sociale et culturelle des quartiers retenus.
Les contraintes à Montereau sont telles que 76% de la somme HVS réservée au cadre bâti a été consacrée à l’isolation thermique des façades, ce qui représente environ 50% du coût total de l’opération. Mis à part Aulnay-sous-Bois, aucun autre quartier n’a mobilisé une telle proportion dans ce domaine…
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Cependant, conformément à la philosophie de l’opération, et pour que Surville cesse de se résumer à un quartier dortoir, les réhabilitations du cadre bâti doivent être accompagnées d’un volet social, en créant notamment les équipements et services manquant. Dans ce domaine, Surville est très mal loti. L’arrêt des constructions avant la fin du programme en est le facteur principal. Programmés, les équipements n’ont finalement jamais vu le jour, bien que 13.000 habitants aient été logés dans la ZUP. La première mairie annexe de Surville n’a été inaugurée qu’en 1977 !
Prenant en compte les besoins de base d’un quartier de cette taille et des besoins spécifiques ressentis par la population, le dossier final HVS énonce les réalisations à effectuer qui sont, à l’instar des espaces verts, à la charge de la municipalité: une crèche, un centre d’hébergement permettant l’accueil temporaire des femmes et des jeunes en conflit ou en détresse, l’élargissement des services existants au Centre Social à savoir les service de protection infantile, le planning familial, et tout ce qui concerne le secteur social, auxquels HVS envisage de rajouter un centre de soins infirmiers, une « crèche à domicile ». Pour cela, il est indispensable de construire un nouveau local. Le service culturel doit prendre place au premier étage de la Maison Pour Tous à laquelle est accolé le centre social. Celle-ci abritait jusqu’alors les activités de la CAF.
Par la même occasion, des créations d’emplois seront effectuées : recrutement d’une puéricultrice, d’infirmières, d’un éducateur spécialisé pour le petit centre d’hébergement à aménager,…
Le centre d’hygiène mentale doit quant à lui être transféré dans des locaux adaptés à ses activités.
Au final, HVS a permis la création du Centre Social, du Centre d’Hygiène Mentale, d’un Centre d’hébergement, d’une salle polyvalente, d’un Centre de loisirs, et de l’aménagement des espaces publics survillois2. Dans le domaine de la sécurité, une annexe du commissariat de police est installée square Beaumarchais.
Toutefois, comme l’indique Marius Doridot3, il est impossible de réaliser la totalité des équipements déficients à Surville. C’est irréalisable financièrement et la tâche est immense. Et pourtant, quelle ville de 13.000 habitants (de la taille par exemple de Coulommiers, Brie-Comte-Robert ou Nemours) saurait tolérer l’absence de salle polyvalente, de lieux de rencontres ? Surville n’est certes pas une ville à part entière, mais sa situation particulière (notamment son éloignement du centre) implique nécessairement qu’elle dispose d’une armature d’équipements importante.
En ce qui concerne l’aménagement d’espaces verts, la zone des Rougeaux est prioritaire. L’avant-projet de son aménagement est approuvé dès le 02/06/19814. La municipalité s’est penchée très tôt (dès 1978) sur ce vaste terrain, car « il s’agit d’un espace extrêmement riche de possibilités, vallonné, en partie boisé, situé à proximité des immeubles de Surville »5. En 1983, des équipements sportifs sont réalisés près de la piscine, et le Centre de Loisirs prend peu à peu forme.
L’action paysagère ne se limite pas uniquement à rendre à Surville un aspect agréable (objectif déjà honorable en soi). Elle doit également permettre de rapprocher les deux entités de la ville, de « relier la ville haute et la ville basse »6. Pour cela, l’été 1983 voit la réalisation des travaux d’aménagement d’un chemin piétonnier serpentant sur la colline de Surville entre les ponts du confluent et le lycée.
Toutes ces réalisations étaient évidemment indispensables. Cependant, elles semblent loin de répondre aux besoins fondamentaux des Survillois, frappés de plus en plus durement par le chômage, dans une agglomération où l’inadéquation entre l’offre d’emplois et la demande est frappante : 10.000 emplois environ sont offerts à Montereau, mais les migrations alternantes demeurent importantes (27 % des Survillois, 22 % des Monterelais) :
« Il faut créer à Montereau des centaines et des centaines d’emplois. Malgré les problèmes, la Municipalité s’attache avec opiniâtreté et détermination à tisser les conditions objectives de la création d’une deuxième zone industrielle moderne »7.
Afin d’offrir à cette deuxième zone industrielle la triple desserte routière, ferroviaire et fluviale, la mairie a engagé des négociations depuis 1977 avec le Port Autonome de Paris. Son directeur général confirme le 24 mai 1978 qu’il s’installera bien à Montereau.
Lors de l’acceptation du pré-dossier HVS par le comité interministériel, aucune allusion n’est faite au problème de l’emploi, à l’extension de la zone industrielle et à la rocade de contournement Est. « Priorité doit être donnée aux actions concernant d’abord la ZUP, telles que les espaces libres intérieurs et les petits équipements intégrés » selon le Préfet de Seine-et-Marne8.
Dans le bulletin municipal de juin 1979, José Alvarez, Maire, écrit une diatribe virulente à l’égard du Ministre du Travail et Député de Seine-et-Marne, Gérard Bordu, après que celui-ci ait prétendu, dans une lettre adressée à la Municipalité dont voici un extrait, que la situation de l’emploi était meilleure à Montereau qu’ailleurs :
« Située au sud-est du département de la Seine-et-Marne dans une zone relativement éloignée de la conurbation parisienne, Montereau a connu dans les années récentes une évolution de l’emploi favorable. Les informations statistiques dont disposent les services du ministère du travail et de la participation font apparaître en effet pour la commune de Montereau non point une diminution de l’emploi salarié entre 1975 et 1978, mais une augmentation de 448 personnes, ce qui représente un accroissement en pourcentage de 5,8% sur 3 ans »9.
Tout irait donc pour le mieux à Montereau, ce qui ne va pas sans nous rappeler étrangement certaines communications très récentes dans notre ville…
Pourtant, lors de la séance du conseil municipal du lundi 13 novembre 1978, il est fait état de la situation difficile de l’emploi : 32 licenciements à la CERMEF, 62 à Cimenfer, 26 chez Morin, 24 chez Cottignier, 12 à l’UNCAC. Le conseil municipal décide alors d’apporter un secours exceptionnel aux chômeurs de Montereau, s’élevant à 100 francs par personne environ. Soutien financier insuffisant certes, mais la Ville ne peut faire davantage, alors qu’elle frise la faillite et où sont recensés 2000 chômeurs sur le bassin de Montereau selon le dossier HVS.
Le dispositif HVS n’a donc nulle vocation à intervenir sur le domaine de l’emploi et du chômage à Montereau. C’est pourtant bel et bien le souci principal des habitants de la ville, et particulièrement de la ZUP. On peut dès lors affirmer que l’ambition globalisante d’HVS s’est avérée beaucoup trop grande par rapport aux possibilités financières réelles offertes, en décalage avec les aspirations des population des quartiers. La procédure administrative est, comme le souligne Hubert Dubedout10, restée lourde et trop rigide malgré les mesures de déconcentration intervenues en 1980.
En outre, la concertation avec les habitants n’a pas pris à Surville une grande place dans le déroulement de la procédure, malgré la trentaine de réunions tenues préalablement11, et bien que la municipalité ait insisté sur sa volonté en ce sens. Selon une estimation, une centaine d’habitants sur 13.000 s’y sont impliqués. Notons que l’échelle de la concertation apparaît démesurée : comment mobiliser les habitants dans un quartier sans cohérence, inachevé, frappé par la crise ? De plus, la lourdeur de la procédure et son allongement dans le temps découragent les habitants, pour qui les changements effectifs dans le quartier tardent à être palpables. Le temps nécessaire au projet et à sa réalisation n’est pas celui des habitants… La dernière tranche d’HVS n’a été lancée qu’en 1986 ! Le scepticisme et la défiance à l’égard des institutions commence à se développer. Les derniers bâtiments concernés sont ceux de la Terrasse d’Alembert et Voltaire, rue Paul Langevin, Paul Claudel, et les Tours Lavoisier.
L’incantation civique n’a pas mordu sur les préoccupations de la population des grands ensembles désertés par les classes moyennes qui avaient conduit ce type de luttes lorsqu’elles y étaient encore présentes :
« La participation des habitants à la conception des opérations et au suivi de leur déroulement n’a guère eu le succès et les effets escomptés. Au comportement traditionnel des responsables locaux et des organismes gestionnaires s’ajoute la méfiance des occupants face au changement provoqué en dehors d’eux. Il en a résulté une incapacité à reconnaître l’originalité et la spécificité des pratiques, des aspirations et des revendications des populations concernées, et donc à trouver des réponses qui leur soient adaptées. Pour les groupes sociaux présents dans certains quartiers, en majorité des travailleurs à statut précaire, des familles d’origine étrangère ou en marge du système socio-économique, l’animation sociale est apparue comme une tentative artificielle de les intégrer au sein d’un modèle de société qui les exclut par ailleurs.12 »
Surville ne représente pas une exception dans cet état de fait. Le rapport Dubedout paru en 1983 (Ensemble, refaire la ville) contient un réquisitoire sur la procédure HVS, montrant que les difficultés sont bien trop complexes pour être prise en compte globalement, d’autant que diverses variantes sont observables selon les secteurs. Il fustige l’exclusion de domaines primordiaux dans les programmes mis en œuvre :
« Plus grave, le cadre de vie que constitue l’habitat et les équipements de voisinage est resté artificiellement séparé du reste de la vie sociale et économique des habitants : l’emploi, l’éducation, la formation professionnelle étaient, sauf exception, tenus à l’écart des programmes engagés. Chacun s’accorde aujourd’hui à reconnaître que ces domaines sont essentiels pour expliquer les difficultés de vie dans les quartiers.13»
Largement engagée par la municipalité communiste dirigée par José Alvarez, la conduite de la procédure HVS échoit en 1983 à la droite de Claude Eymard-Duvernay qui remporte les municipales la même année. Dans le bulletin municipal de décembre 1985, le groupe communiste représenté par H. Benedetti, Cl. Boces, et J. Ruiz, fustige la façon dont la nouvelle majorité municipale mène la dernière phase du programme HVS presque accomplie au moment où il s’exprime :
« L’Opération Habitat et Vie Sociale de Surville est considérée comme quasiment achevée par le Maire. C’est vrai quant aux travaux sur le cadre bâti, premier volet du dossier. Quand au volet Vie Sociale, on peut le chercher en vain ».
La question qui se pose n’est pas de savoir si la droite est la seule responsable de la non-réalisation de l’objectif social d’HVS à Surville. Ce qu’il faut relever, c’est que les réalisations dans ce domaine ont été insuffisantes, comme dans toutes les opérations en France. Les conseillers municipaux du groupe socialiste soulignent que la ségrégation entre la ville haute et la ville basse perdure : « Malgré HVS et la réhabilitation, Montereau est toujours coupée en deux »14.
La situation des quartiers nécessitait bien plus, les pouvoirs publics s’en rendront compte très rapidement… Pourtant, La Lettre du Maire titre en juillet 1986 : Surville… Objectif atteint. Jean Bourlet, conseiller municipal, y écrit que « le quartier de Surville a retrouvé un aspect accueillant ».
La municipalité de droite se montre entièrement satisfaite, et affirme que la gauche n’aurait jamais pu faire mieux :
« La grande affaire des trois années qui viennent de s’écouler a été la réhabilitation de Surville (…) L’équipe précédente n’aurait jamais réussi ce que nous avons fait »15.
Une fois menées à terme, les transformations engendrées par HVS ont-elles séduit les habitants de Surville ? La « plus grande entreprise de réhabilitation de la région parisienne »16 a-t-elle réellement atteint ses objectifs ? Cette question essentielle trouve un fragment de réponse dans le sondage effectué par les élus et paru dans le Bulletin municipal de juin 1987. La portée de ce document demeure assez limitée, puisque l’enquête menée par Louis Harris-France du 30 septembre au 3 octobre 1986 ne s’est penchée que sur un échantillon de 597 personnes représentatif (par la méthode des « quotas ») de la population de Montereau, âgée de 18 ans et plus. A la question « A Montereau, êtes-vous plutôt satisfait ou plutôt pas satisfait de … ? », 87% des interviewés ne sont pas satisfaits des possibilités de trouver du travail, 88% des possibilités d’avenir pour les jeunes, et tout de même 42% de la qualité de vie, 48 % de la propreté, alors que le quartier vient d’être remis à neuf…
Si 78 % pensent que la rénovation de Surville est « plutôt une bonne chose », 77 % se montrent d’accord avec l’affirmation « c’est bien mais cela va se dégrader », et 72 % avancent qu’ « extérieurement, c’est bien, mais intérieurement, cela n’a pas changé »17. Une interrogation persiste donc quant à l’avenir du quartier.
« C’est toujours la même merde derrière la dernière couche de peinture »18
La réhabilitation du bâti ne sera pas parvenue à enrayer le départ des classes moyennes de Surville.
La réhabilitation des bâtiments n’a pas entraîné de revalorisation symbolique. Le volet « vie sociale » s’est résumé à la réalisation de quelques équipements qui faisaient cruellement défaut, ce qui ne peut être considéré comme satisfaisant : ces équipements auraient dû être implantés dès la création du quartier. HVS a donc uniquement permis de commencer à rattraper un retard avéré, et a ignoré le secteur de l’emploi, alors que tout le monde s’accordait à affirmer qu’il s’agissait de la difficulté la plus prégnante… Les Monterelais ne s’y trompent pas : 73 % des interviewés estiment que la mesure prioritaire que devrait prendre la municipalité est de favoriser l’implantation d’entreprises19.
Le chantier HVS qui a mobilisé énormément de fonds et d’attention en faveur de Surville a engendré un phénomène de jalousie chez les résidents de la ville basse : 49 % considèrent que la ville basse a été négligée pendant toutes ces années. L’entreprise visant à réconcilier les deux parties de la commune est un échec. Déjà regardé d’un mauvais œil depuis la ville séculaire en contrebas, le grand ensemble en est sorti encore plus mal aimé.
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Mathieu PERCHEMINIER
1 Véronique Sauvage, A propos de la réhabilitation des grands ensembles… les dysfonctionnements dans les grands ensembles : origines et remèdes. Etude d’un cas : la ZUP de Montereau-Surville, Travail Personnel de Fin d’Etude (directeur d’étude : L. Grosbois), Ecole d’Architecture Paris-Villette, Paris, 1981, p.140.
2 Ville de Montereau, Avec la municipalité, exigez le déblocage des crédits pour Surville, refusez le conventionnement, numéro spécial, janvier 1981.
3 Maire adjoint responsable de la Commission Environnement et Cadre de Vie
4 Analyse des délibérations du conseil municipal, Volet Urbanisme / ZUP de Surville, p.16.
5 Idem.
6 Ville de Montereau, Bulletin municipal La lettre du Maire, Spécial HVS ; Relier la ville haute et la ville basse, 07/1983.
7 Ville de Montereau, Bulletin municipal, Jacques Blache (adjoint aux affaires économiques), Conforter et développer les zones d’activités industrielles de Montereau, juin 1978.
8 In Ville de Montereau, Bulletin municipal, Marius Doridot (adjoint responsable de la commission environnement et cadre de vie), Vivre mieux à Surville, Février 1979.
9 Ville de Montereau, Bulletin municipal, Billet du maire, On croit rêver ! , Juin 1979.
10 Hubert Dubedout, Ensemble, refaire la ville ; rapport au Premier ministre du Président de la Commission nationale de développement social des quartiers, La Documentation française, Collection des rapports officiels, Paris, 1983.
11 Ville de Montereau, Bulletin municipal Spécial Bilan, 1982.
12 Hubert Dudebout, Ensemble, refaire la ville ; rapport au Premier ministre du Président de la Commission nationale de développement social des quartiers, La Documentation française, Collection des rapports officiels, Paris, 1983, p.10.
13 Hubert Dudebout, Ensemble, refaire la ville ; rapport au Premier ministre du Président de la Commission nationale de développement social des quartiers, La Documentation française, Collection des rapports officiels, Paris, 1983, p.10.
14 Groupe Socialiste et apparenté in Ville de Montereau, Bulletin municipal La Lettre du Maire, Tribune Libre Rendre Montereau à tous les Monterelais !, 02/1989.
15 Ville de Montereau, Bulletin municipal, 10/1986.
16 Le Parisien, Surville, un nouveau visage, un nouvel élan, 02/06/1984.
17 Ville de Montereau, Bulletin municipal La Lettre du Maire, La parole aux Monterelais (suite), 03/1987.
18 IAM, Demain c’est loin, in L’école du micro d’argent, Delabel, 1997.
19 Ville de Montereau, Bulletin municipal La lettre du Maire, La parole aux Monterelais, 01/1987.
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Jergo Winch, le milliardaire en miles. OPA sur les Antilles.
Avant Post !
Quand Yves Jégo s’interroge…
Dans une dépêche de l’Agence France Presse tombée aujourd’hui à 14h14 :
Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR
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A ne pas manquer cette semaine :
“La preuve par les documents !”
Avec notamment cette petite déclaration, en page 2 :
“Jégo est dépassé par les événements, s’est écrié Sarko. Il est insignifiant, mais ce n’est pas sa faute. On ne l’a pas mis à l’Outre-Mer parce qu’il y connaissait quelque chose, mais parce qu’il fallait le mettre quelque part.”
Pour le reste, achetez donc le volatile du jour…
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ous je ne sais pas, mais moi si.
Décidément, je me demande dans quel guêpier je me suis fourré.
Ne voilà-t’il pas que c’était au tour de Jean VAN HAMME, le célèbre scénariste, de m’adresser un mail la semaine dernière.
« M. HOU, vous qui avez en règle générale deux ou trois idées dans la tête, pourriez-vous m’aider à rédiger mon prochain scénario ? Je suis à court quant à moi. N’ayez crainte, vous n’aurez pas affaire à un ingrat. »
Une nouvelle fois, donc, me voici pratiquement obligé d’aider mon célèbre prochain. Ca doit être ça, mon destin…
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et
présentent :
,
le milliardaire en miles.
OPA sur les Antilles.
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Au 54 John-Joares street, au dernier étage du Jergo-Winch Building appartenant à la société anonyme Jergo-Winch Inc. Ltd., Mister Alby-Winkle, le secrétaire-majordome-factotum-homme-à-tout-faire en costume strict, marmonnait tout seul dans sa soigneuse absence de barbe.
« Mais où est-il donc encore ? C’est quand même agaçant cette manie qu’a M. Jergo de disparaître quand on a besoin de lui. Je me demande si la Jergo Winch Inc. Ltd est entre de bonnes mains. Un jour, tout ça finira mal, tout ça finira par s’écrouler.
Aux dernières nouvelles, on avait retrouvé la trace de Jergo dans un monastère mahorais… Il avait tout plaqué pour apprendre les 346 manières de jouer du ukulélé en méditation transcendantale.
Ah ! Heureusement que son père adoptif M. Sarquo Winch n’est pas au courant de tout ceci… »
Alby-Winkle était loin de se douter qu’au moment même où il ruminait tout seul, Jergo Winch, le milliardaire en miles, avachi dans un fauteuil en pure croûte de crocodile de son Learjet 45 privé, une magnifique créature en petite tenue de soie sauvage à chaque bras, débouchait une bouteille de champagne MAMM-cordon noir 1961 à 12 000 pieds d’altitude.
Et dieu sait si c’est difficile d’ouvrir une bouteille de MAMM avec une magnifique créature dans chaque bras. Surtout en petite tenue de soie sauvage, et ce, même à 12 000 pieds d’altitude.
Pour l’heure, les fixed assets, les operating costs, les annual rentals et les long terms debts constituaient le dernier souci de Jergo, le riche héritier le plus convoité de la planète.
« Alors les filles, qu’en dites-vous ? 29 allers-retours Pointe-A-Pitre / Montrow en 3 jours, vous avouerez quand même que ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Foi de Jergo, il faut avoir les reins solides pour engranger tous ces miles gratuits.
- Oh Ouiiiiiiiiiiiii, susurra Irina, la plus blonde des deux filles, lascivement collée à son patron. M. Jergo, vous êtes le meilleur.
- C’est vrai, M. Jergo, surenchérit Pamela la brune. On voit bien que vous n’êtes pas comme les autres milliardaires, M. Jergo. Vous, vous savez ce que vous voulez. Un jour à Pointe-à-Pitre, un jour à Montrow, allez savoir… C’est à nous de nous adapter. Plus rapide que l’alizé, vous donnez le tournis aux contrôleurs aériens…
- Eh ! Oh ! Ca va ! Ce n’est pas parce que mon père adoptif Sarquo Winch m’a obligé d’avoir deux médiatrices en permanence avec moi que je vais arrêter de continuer à mener la vie que j’aime. Moi, je veux continuer à accumuler les miles gratuits. Un point c’est tout.
- Oh Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, M. Jergo, montrez-moi votre grosse collection de miles. C’est vous qui avez la plus grosse collection de miles gratuits.
- Ca c’est vrai, Irina a raison. C’est vous qui avez la plus grosse.
Du cockpit du Lear Jet 45 immatriculé IDF 346-1, monta la voix de Jamie Cheronnaz, le pilote attitré de Jergo Winch.
- Jergo, on arrive dans un quart d’heure. Nous allons procéder à l’atterrissage, on passe en finale vent arrière, F-GCNG, piste30 en service, vent 270/25 visibilité 15km, couvert base des nuages estimée à 3000ft température 30°C, QNH1023hPa, FE1016hPa, un TB20 en T de piste..
- Bon, les filles, c’est pas tout ça ! Il faut que je me prépare à rencontrer à nouveau Hélido Mota, le gérant de notre filiale LKP. J’ai fait une gaffe. Je lui ai promis d’augmenter tous ses employés de 20 000 euros par mois. Vous imaginez la tête du vieux Sarquo Winch quand il a appris ça ? Et celle de Franck Filhon, son general manager ? Je peux maintenant vous l’avouer, les filles. Pour ronfler, ça a ronflé dans le Winch Building…
- Ohhhhhhhhhhhh ! M. Jergo, ce n’est pas grave, du moment que vous, vous engrangez des miles gratuits, qu’est-ce-que ça peut faire ?
- Tu as raison, Irina. Et puis, Franck Filhon m’a permis de vous rencontrer, toi et ta charmante collègue. Allez passer une tenue un peu plus décente, et revenez vite à mes côtés. Il reste un peu de MAMM 1961.
Jamie Cheronnaz se dit que tout ça était vraiment trop injuste.
Toujours les mêmes qui récoltaient le MAMM, les médiatrices et les miles gratuits !
Une voix métallique crépita dans le casque de Jamie Cheronnaz :
« Aeronautical information support from Le Raizet Airport / Pointe-A-Pitre Control RZA PAP… crrrrrrrrrr….. crrrrrrrrrrrrrrrrrrr…
To the Bombardier-Learjet 45 YJ Yankee Juliet 346-1 flying over the Raizet landing runway. crrrrrrrrrrrr…
Oh ! Sorry ! It was a record file picture…
Aeronautical support from Le Raizet Airport / Pointe-A-Pitre Control RZA PAP-346-1.
crrrrrrrrrrrrrrrr….. crrrrrrrrrrrrr….
To the Bombardier-Learjet 45 YJ Yankee Juliet 346-1flying over the Raizet landing runway.
crrrrrrrrrrrrrrrrr….
Welcome to Raizet Airport, M. Jergo Winch !
Good luck ! Over !
crrrrrrrrrrrrrrrrr….
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Alors M. VAN HAMME, qu’en pensez-vous ?
Si vous le souhaitez, bien sûr, je peux changer la marque du champagne…
Que la suite des événements vous soit proipice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU
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