Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu !
Avant Post ! (3)
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Avant Post ! (2)
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Avant Post !
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Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu !
ous, je ne sais pas, mais moi si.
Comment diable pouvais-je ne pas compatir ? Comment diantre pouvais-je rester insensible et de marbre à toutes les tuiles, les casseroles, les avanies, les emmerdations, les calamités, les sept plaies d’outre-mer qui sont tombées ces temps-ci sur le poil de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1?
Et comment finalement rendre compte de toutes ces tragédies autrement qu’avec l’Alexandrin avec un grand A ?
Hein ? Je vous le demande un peu !
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C’était un triste jour, sans tambours ni trompettes.
Il me fallut la prendre, la poudre d’escampette.
Après avoir mis l’temps pour aller en Guadeloupe,
Après seul’ment huit jours, je n’ai plus l’vent en poupe.
Me voici rappelé, par Nico, par Fillon !
Il me faut déguerpir… Ah ! Courage, fuyons !
Oui, de nuit je m’envole, comme frappé de gangrène.
On aurait presque dit la fuite de Varennes.
De retour à Paris, je prends une avoinée,
Pécresse ou Karoutchi, tout l’monde me rit au nez.
Le plus dur est à v’nir ! Quelle humiliation !
On me colle à mes basques deux énarques en mission.
A quarante-huit ans, comme c’est castrateur,
Me voici encadré par deux baby-sitters.
Je ne serai plus seul, quelle triste odyssée,
Je serai surveillé, même pour aller pisser !
De retour à Basse-Terre, il m’a fallu l’admettre,
Je l’avais à zéro, c’est sûr, mon trouillomètre.
Il a dû rigoler, cet Elie Domota,
Il s’en est aperçu : tout mon plan capota.
Car tous ces autochtones, certes, ils ont guinché.
Je le crois, je m’en doute, vont-ils donc me lyncher ?
Puisque c’est comme ça, je me casse, je les plante
Mes deux médiateurs, je démonte ma tente.
Ils ne me méritent pas, et puis zut après tout !
Je n’ai qu’un mot à dire : allez, démerdez-vous !
En tout cas, je vous l’dis, si c’était à refaire,
Je changerais de rue, loin de cette atmosphère.
Je lui demanderais à Nico l’Epatant,
De m’donner à la place les Anciens Combattants !
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Ah là là là là !….. On dira ce qu’on voudra, mais c’est du souci, tout ça !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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Ah ! La poésie…..!
Excellent papier dans le Monde sur la situation en Guadeloupe !
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/02/12/guadeloupe-c-est-tout-un-peuple-qui-affirme-sa-dignite_1154176_3232.html
Oui il est attendu aujourd’hui. On ne sait pas quand. Un grand mystère entour ses déplacements. Aurait on peur de quelque chose ?
Sinon, nous apprécions beaucoup son interview à un grand représentant de la presse locale, connu pour son impartialité envers le gouvernement…Jean Pierre Elkabach.
!
Sans rapport avec l’actualité d’outremer, ni la CC2F,ni les pipistrelles…
…pour fêter la journée de la femme, notre bon maire adresse aux femmes de la ville (inscrites sur les listes électorales) une place de cinéma – valable du 8 au 15 mars-.
Comme les années précedentes, je mets ma place ainsi que celles qui me sont confiées, à disposition des femmes qui n’ont pas la chance de recevoir cette invitation : étrangères, sans papiers, personnes en difficulté…
J’espère que beaucoup d’autres que moi ont la même idée.
J’ai déploré la disparition des programmations dites « cinéphiles » au complexe de la Faïencerie. Cette semaine, un film aurait été digne d’avoir cette appellation : LES PLAGES D’AGNES.
Que les admirateurs de Varda se précipitent , le temps est compté : Vendredi 13 ou Dimanche 15 février à 14h.:documentaire sur l’oeuvre de la cinéaste mais aussi plaisir d’associations d’images, d’idées…une mise en plage fort poétique !
Il est là, en préfecture. On lui a mis une petite animation musicale dehors (avec quelques milliers de choristes).
Impossible de trouver un seul exemplaire du Canard à Montereau aujourd’hui, il a été épuisé dès hier matin.
Tant pis, je me suis rabattu sur la prose de Jean-François Copé, impitoyable :
http://yvesjego.typepad.com/blog/2009/02/guadeloupe-copé-juge-jégo-absolument-remarquable-face-à-la-crise.html
Quand on pense que l’intéressé l’a mise en ligne sur son blog…
Schadenfreudlich.
Le lien est mal passé :
http://yvesjego.typepad.com/blog/2009/02/guadeloupe-copé-juge-jégo-absolument-remarquable-face-à-la-crise.html
« Remarquable », c’est dur, mais « absolument remarquable »… quelle cruauté.
Une bonne illustration du fait qu’en communication politique, plus par plus ça fait moins.
Je sais, schadenfreudlich, c’est de l’allemand de cuisine…
Flamberge mange la moitié des liens du site de M. Jégo (cela mériterait un bon procès, non ?).
Dernier essai : vous allez là :
http://yvesjego.typepad.com/
Et vous allez chercher l’article de Jean-François Copé, il n’est pas loin. Les commentaires des deux trolls de service ne sont pas mal non plus.
Jetez enfin un coup d’oeil au sondage sur la publicité sur le service public. Réalisé avec toute l’implacable rigueur scientifique que permet l’internet, il est également très cruel.