Du B.A. BA de l’expulsion locative !
ujourd’hui, je voudrais revenir sur les rumeurs d’expulsion qui commencent à courir à Montereau-Surville ces jours-ci.
Contrairement aux rumeurs du dimanche, celles d’aujourd’hui sont hélas beaucoup plus réalistes.
Plusieurs familles ont reçu récemment un avis d’expulsion pour le 4 avril prochain. Le 4 avril, c’est bientôt.
Mme Z. et ses deux enfants font partie de cette « charrette » annoncée.
Un petit entretien avec elle s’est révélé très instructif.
Confluence-Habitat, l’Office municipal des HLM de Montereau, pourtant bailleur social, voudrait virer ses pauvres qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
Mme X. est locataire d’un F4 depuis maintenant douze ans dans une tour qui n’est pas destinée à être démolie.
Elle est employée municipale sur un contrat précaire de 56 heures par mois avec un complément ASSEDIC. Ce maigre revenu fait qu’elle dépasse néanmoins de 2,79 Euros le plafond pour toucher l’aide APL qu’elle recevait auparavant.
Cette suppression de l’APL fait que depuis quatre ans, elle n’arrive plus à s’acquitter de la totalité de son loyer qui se monte à 651 euros. D’autant que les charges ont explosé ces dernières années. Chauffage, ménage des parties communes, ascenseur, etc, tout ceci correspond à la moitié du loyer.
Face à cette situation, elle a demandé plusieurs fois à changer d’appartement, et de pouvoir disposer non plus d’un F4 mais d’un F3 moins cher.
Refus catégorique de l’OPHLM.
Elle a donc accumulé des dettes qui sur ces quatre années se montent à 15 000 euros.
La mécanique semble bien huilée :
Sans les dettes, l’OPHLM a prétendu qu’il n’y avait plus de logements disponibles, (on devait reloger les habitants des appartements détruits) et une fois les dettes accumulées, on lui a refusé ce F3….. précisément parce qu’elle devait de l’argent !
Un dossier de surendettement a été constitué, mais qui ne lui garantit pas du tout un maintien dans les lieux.
Voyons maintenant, à Montereau-Surville, ce qu’on peut vous proposer pour un loyer de 651 euros mensuels dans un F4, photos à l’appui.
1) On ne peut plus rien fixer dans les murs humides :
2) Des fenêtres à travers lesquelles passe le vent. Et au 13ème étage, à Surville, le vent souffle…
3) L’humidité dues aux infiltrations dans les murs :
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4) Le plâtre qui se décolle :
5) Des volets maintenus grâce à des bouts de papier adhésif :
6) La vétusté des plomberies. (La rouille empêche tout changement de pièces ou de joints.)
Un autre cercle vicieux vient s’inscrire dans cette triste mécanique.
Beaucoup de locataires, et à plus forte raison les endettés, n’osent plus demander à l’Office municipal des réparations pourtant indispensables.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’ils pensent que le loyer en serait alourdi !
Témoin ce lavabo d’un autre âge :
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Rappelons que nous sommes à Montereau, la ville de notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 qui a fait de sa « fibre sociale » un fonds de commerce médiatique, et qui s’affiche sur son blog en compagnie de l’Abbé Pierre.
Gageons justement que la Fondation de l’Abbé-Pierre sera certainement très intéressée de savoir ce qui se passe réellement à Montereau-Fault-Yonne.
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Après Post !
ne dépêche de l’Agence REUTERS tombée aujourd’hui à 09h52
FRANCE – GUADELOUPE (LEAD 1) – RTR – 16/02/2009 09:52:32
Blocages en perspective lundi en Guadeloupe
POINTE-A-PITRE, Guadeloupe, 16 février (Reuters) – Un appel au blocage des routes a été lancé pour la journée de lundi en Guadeloupe, où le collectif contre la vie chère et les surprofits (LKP) demande le maintien de la mobilisation.
Le secrétaire d’Etat a l’Outre-mer, Yves Jégo , exhorte pour sa part le patronat à faire rapidement des propositions, tout en promettant de faire « respecter l’Etat de droit » en Guadeloupe.
« Ça suffit, la Guadeloupe ne peut plus attendre », déclare-t-il dans un entretien publié lundi par Le Parisien.
« Soit on risque l’affrontement, ce que ne souhaite pas le gouvernement. Soit les douze personnes sur lesquelles repose l’avenir de la Guadeloupe, les six présidents des organisations patronales et les six secrétaires généraux des syndicats, se parlent et se mettent d’accord », poursuit-il.
Après un nouveau coup de force dans la ville du Moule, qui a rassemblé 9.000 sympathisants selon la police et 50.000 selon les organisateurs samedi, le LKP avait atténué la mobilisation dimanche.
La journée a été marquée par la rencontre avec une délégation du Parti socialiste qui, emmenée par l’ancien ministre à l’Outre-mer Christian Paul, s’est engagée à interpeller l’Etat sur sa responsabilité dans le dossier.
Après un mois de grève générale, la cote de popularité du LKP ne semble guère avoir baissé auprès de la population, même si certains espéraient une pause dans le mouvement.
Le Medef-Guadeloupe a mis en garde contre les conséquences économiques du blocage, et estimé qu’entre 8.000 et 12.000 emplois, sur 79.000, pourraient être détruits dans le secteur privé.——————————————————————————————–
Je voudrais bien qu’il n’y ait pas que linette qui y aille au moins elle est courageuse plus vous êtes nombreux plus ce sera bien si j’étais à surville j’aurais bien été mais malheureusement je suis à 600km bon courage à toi linette merci pour eux
Quelle honte…
Ah elle est belle sa fibre sociale, au SEA truc chose…
c’est vrai un jour il yaura pas qu’en guadloup qu’on descendra dans les rues.
On ne voit pas ça dans le 7/7 ou sur le blog de la mairie.