Surville : retour vers le futur (13)
Avant Post ! (2)
Yves Jégo devra revoir la copie de sa fameuse LODEOM.
Agence France Presse, cette après-midi,
Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR
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Avant Post !
Quand Yves Jégo parle de leçons à tirer…
Agence France Presse, ce matin, 9h39 :
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“La preuve par les documents !”
Avec notamment cette petite déclaration, en page 2 :
“Jégo est dépassé par les événements, s’est écrié Sarko. Il est insignifiant, mais ce n’est pas sa faute. On ne l’a pas mis à l’Outre-Mer parce qu’il y connaissait quelque chose, mais parce qu’il fallait le mettre quelque part.”
Pour le reste, achetez donc le volatile du jour…
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athieu Percheminier nous avait présenté la semaine dernière l’opération HVS à Montereau-Surville. Il en dresse aujourd’hui le bilan.
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Le bilan d’HVS à Surville : le verre à moitié vide ?
(épisode 12)
« En règle générale, l’ambition de réhabilitation n’est pas tout à fait atteinte. Le bilan est plutôt décevant : remise en état, remise aux normes ne correspondant pas à ce à quoi la population de ces grands ensembles aspirent »1.
La phase effective des travaux programmés dans le cadre du dispositif Habitat et Vie Sociale (HVS) démarre donc après un long passif d’observations, d’études, et de réflexions nécessaires à la définition des priorités survilloises. L’ambition d’HVS est à la fois de réhabiliter le bâti et développer l’animation sociale et culturelle des quartiers retenus.
Les contraintes à Montereau sont telles que 76% de la somme HVS réservée au cadre bâti a été consacrée à l’isolation thermique des façades, ce qui représente environ 50% du coût total de l’opération. Mis à part Aulnay-sous-Bois, aucun autre quartier n’a mobilisé une telle proportion dans ce domaine…
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Cependant, conformément à la philosophie de l’opération, et pour que Surville cesse de se résumer à un quartier dortoir, les réhabilitations du cadre bâti doivent être accompagnées d’un volet social, en créant notamment les équipements et services manquant. Dans ce domaine, Surville est très mal loti. L’arrêt des constructions avant la fin du programme en est le facteur principal. Programmés, les équipements n’ont finalement jamais vu le jour, bien que 13.000 habitants aient été logés dans la ZUP. La première mairie annexe de Surville n’a été inaugurée qu’en 1977 !
Prenant en compte les besoins de base d’un quartier de cette taille et des besoins spécifiques ressentis par la population, le dossier final HVS énonce les réalisations à effectuer qui sont, à l’instar des espaces verts, à la charge de la municipalité: une crèche, un centre d’hébergement permettant l’accueil temporaire des femmes et des jeunes en conflit ou en détresse, l’élargissement des services existants au Centre Social à savoir les service de protection infantile, le planning familial, et tout ce qui concerne le secteur social, auxquels HVS envisage de rajouter un centre de soins infirmiers, une « crèche à domicile ». Pour cela, il est indispensable de construire un nouveau local. Le service culturel doit prendre place au premier étage de la Maison Pour Tous à laquelle est accolé le centre social. Celle-ci abritait jusqu’alors les activités de la CAF.
Par la même occasion, des créations d’emplois seront effectuées : recrutement d’une puéricultrice, d’infirmières, d’un éducateur spécialisé pour le petit centre d’hébergement à aménager,…
Le centre d’hygiène mentale doit quant à lui être transféré dans des locaux adaptés à ses activités.
Au final, HVS a permis la création du Centre Social, du Centre d’Hygiène Mentale, d’un Centre d’hébergement, d’une salle polyvalente, d’un Centre de loisirs, et de l’aménagement des espaces publics survillois2. Dans le domaine de la sécurité, une annexe du commissariat de police est installée square Beaumarchais.
Toutefois, comme l’indique Marius Doridot3, il est impossible de réaliser la totalité des équipements déficients à Surville. C’est irréalisable financièrement et la tâche est immense. Et pourtant, quelle ville de 13.000 habitants (de la taille par exemple de Coulommiers, Brie-Comte-Robert ou Nemours) saurait tolérer l’absence de salle polyvalente, de lieux de rencontres ? Surville n’est certes pas une ville à part entière, mais sa situation particulière (notamment son éloignement du centre) implique nécessairement qu’elle dispose d’une armature d’équipements importante.
En ce qui concerne l’aménagement d’espaces verts, la zone des Rougeaux est prioritaire. L’avant-projet de son aménagement est approuvé dès le 02/06/19814. La municipalité s’est penchée très tôt (dès 1978) sur ce vaste terrain, car « il s’agit d’un espace extrêmement riche de possibilités, vallonné, en partie boisé, situé à proximité des immeubles de Surville »5. En 1983, des équipements sportifs sont réalisés près de la piscine, et le Centre de Loisirs prend peu à peu forme.
L’action paysagère ne se limite pas uniquement à rendre à Surville un aspect agréable (objectif déjà honorable en soi). Elle doit également permettre de rapprocher les deux entités de la ville, de « relier la ville haute et la ville basse »6. Pour cela, l’été 1983 voit la réalisation des travaux d’aménagement d’un chemin piétonnier serpentant sur la colline de Surville entre les ponts du confluent et le lycée.
Toutes ces réalisations étaient évidemment indispensables. Cependant, elles semblent loin de répondre aux besoins fondamentaux des Survillois, frappés de plus en plus durement par le chômage, dans une agglomération où l’inadéquation entre l’offre d’emplois et la demande est frappante : 10.000 emplois environ sont offerts à Montereau, mais les migrations alternantes demeurent importantes (27 % des Survillois, 22 % des Monterelais) :
« Il faut créer à Montereau des centaines et des centaines d’emplois. Malgré les problèmes, la Municipalité s’attache avec opiniâtreté et détermination à tisser les conditions objectives de la création d’une deuxième zone industrielle moderne »7.
Afin d’offrir à cette deuxième zone industrielle la triple desserte routière, ferroviaire et fluviale, la mairie a engagé des négociations depuis 1977 avec le Port Autonome de Paris. Son directeur général confirme le 24 mai 1978 qu’il s’installera bien à Montereau.
Lors de l’acceptation du pré-dossier HVS par le comité interministériel, aucune allusion n’est faite au problème de l’emploi, à l’extension de la zone industrielle et à la rocade de contournement Est. « Priorité doit être donnée aux actions concernant d’abord la ZUP, telles que les espaces libres intérieurs et les petits équipements intégrés » selon le Préfet de Seine-et-Marne8.
Dans le bulletin municipal de juin 1979, José Alvarez, Maire, écrit une diatribe virulente à l’égard du Ministre du Travail et Député de Seine-et-Marne, Gérard Bordu, après que celui-ci ait prétendu, dans une lettre adressée à la Municipalité dont voici un extrait, que la situation de l’emploi était meilleure à Montereau qu’ailleurs :
« Située au sud-est du département de la Seine-et-Marne dans une zone relativement éloignée de la conurbation parisienne, Montereau a connu dans les années récentes une évolution de l’emploi favorable. Les informations statistiques dont disposent les services du ministère du travail et de la participation font apparaître en effet pour la commune de Montereau non point une diminution de l’emploi salarié entre 1975 et 1978, mais une augmentation de 448 personnes, ce qui représente un accroissement en pourcentage de 5,8% sur 3 ans »9.
Tout irait donc pour le mieux à Montereau, ce qui ne va pas sans nous rappeler étrangement certaines communications très récentes dans notre ville…
Pourtant, lors de la séance du conseil municipal du lundi 13 novembre 1978, il est fait état de la situation difficile de l’emploi : 32 licenciements à la CERMEF, 62 à Cimenfer, 26 chez Morin, 24 chez Cottignier, 12 à l’UNCAC. Le conseil municipal décide alors d’apporter un secours exceptionnel aux chômeurs de Montereau, s’élevant à 100 francs par personne environ. Soutien financier insuffisant certes, mais la Ville ne peut faire davantage, alors qu’elle frise la faillite et où sont recensés 2000 chômeurs sur le bassin de Montereau selon le dossier HVS.
Le dispositif HVS n’a donc nulle vocation à intervenir sur le domaine de l’emploi et du chômage à Montereau. C’est pourtant bel et bien le souci principal des habitants de la ville, et particulièrement de la ZUP. On peut dès lors affirmer que l’ambition globalisante d’HVS s’est avérée beaucoup trop grande par rapport aux possibilités financières réelles offertes, en décalage avec les aspirations des population des quartiers. La procédure administrative est, comme le souligne Hubert Dubedout10, restée lourde et trop rigide malgré les mesures de déconcentration intervenues en 1980.
En outre, la concertation avec les habitants n’a pas pris à Surville une grande place dans le déroulement de la procédure, malgré la trentaine de réunions tenues préalablement11, et bien que la municipalité ait insisté sur sa volonté en ce sens. Selon une estimation, une centaine d’habitants sur 13.000 s’y sont impliqués. Notons que l’échelle de la concertation apparaît démesurée : comment mobiliser les habitants dans un quartier sans cohérence, inachevé, frappé par la crise ? De plus, la lourdeur de la procédure et son allongement dans le temps découragent les habitants, pour qui les changements effectifs dans le quartier tardent à être palpables. Le temps nécessaire au projet et à sa réalisation n’est pas celui des habitants… La dernière tranche d’HVS n’a été lancée qu’en 1986 ! Le scepticisme et la défiance à l’égard des institutions commence à se développer. Les derniers bâtiments concernés sont ceux de la Terrasse d’Alembert et Voltaire, rue Paul Langevin, Paul Claudel, et les Tours Lavoisier.
L’incantation civique n’a pas mordu sur les préoccupations de la population des grands ensembles désertés par les classes moyennes qui avaient conduit ce type de luttes lorsqu’elles y étaient encore présentes :
« La participation des habitants à la conception des opérations et au suivi de leur déroulement n’a guère eu le succès et les effets escomptés. Au comportement traditionnel des responsables locaux et des organismes gestionnaires s’ajoute la méfiance des occupants face au changement provoqué en dehors d’eux. Il en a résulté une incapacité à reconnaître l’originalité et la spécificité des pratiques, des aspirations et des revendications des populations concernées, et donc à trouver des réponses qui leur soient adaptées. Pour les groupes sociaux présents dans certains quartiers, en majorité des travailleurs à statut précaire, des familles d’origine étrangère ou en marge du système socio-économique, l’animation sociale est apparue comme une tentative artificielle de les intégrer au sein d’un modèle de société qui les exclut par ailleurs.12 »
Surville ne représente pas une exception dans cet état de fait. Le rapport Dubedout paru en 1983 (Ensemble, refaire la ville) contient un réquisitoire sur la procédure HVS, montrant que les difficultés sont bien trop complexes pour être prise en compte globalement, d’autant que diverses variantes sont observables selon les secteurs. Il fustige l’exclusion de domaines primordiaux dans les programmes mis en œuvre :
« Plus grave, le cadre de vie que constitue l’habitat et les équipements de voisinage est resté artificiellement séparé du reste de la vie sociale et économique des habitants : l’emploi, l’éducation, la formation professionnelle étaient, sauf exception, tenus à l’écart des programmes engagés. Chacun s’accorde aujourd’hui à reconnaître que ces domaines sont essentiels pour expliquer les difficultés de vie dans les quartiers.13»
Largement engagée par la municipalité communiste dirigée par José Alvarez, la conduite de la procédure HVS échoit en 1983 à la droite de Claude Eymard-Duvernay qui remporte les municipales la même année. Dans le bulletin municipal de décembre 1985, le groupe communiste représenté par H. Benedetti, Cl. Boces, et J. Ruiz, fustige la façon dont la nouvelle majorité municipale mène la dernière phase du programme HVS presque accomplie au moment où il s’exprime :
« L’Opération Habitat et Vie Sociale de Surville est considérée comme quasiment achevée par le Maire. C’est vrai quant aux travaux sur le cadre bâti, premier volet du dossier. Quand au volet Vie Sociale, on peut le chercher en vain ».
La question qui se pose n’est pas de savoir si la droite est la seule responsable de la non-réalisation de l’objectif social d’HVS à Surville. Ce qu’il faut relever, c’est que les réalisations dans ce domaine ont été insuffisantes, comme dans toutes les opérations en France. Les conseillers municipaux du groupe socialiste soulignent que la ségrégation entre la ville haute et la ville basse perdure : « Malgré HVS et la réhabilitation, Montereau est toujours coupée en deux »14.
La situation des quartiers nécessitait bien plus, les pouvoirs publics s’en rendront compte très rapidement… Pourtant, La Lettre du Maire titre en juillet 1986 : Surville… Objectif atteint. Jean Bourlet, conseiller municipal, y écrit que « le quartier de Surville a retrouvé un aspect accueillant ».
La municipalité de droite se montre entièrement satisfaite, et affirme que la gauche n’aurait jamais pu faire mieux :
« La grande affaire des trois années qui viennent de s’écouler a été la réhabilitation de Surville (…) L’équipe précédente n’aurait jamais réussi ce que nous avons fait »15.
Une fois menées à terme, les transformations engendrées par HVS ont-elles séduit les habitants de Surville ? La « plus grande entreprise de réhabilitation de la région parisienne »16 a-t-elle réellement atteint ses objectifs ? Cette question essentielle trouve un fragment de réponse dans le sondage effectué par les élus et paru dans le Bulletin municipal de juin 1987. La portée de ce document demeure assez limitée, puisque l’enquête menée par Louis Harris-France du 30 septembre au 3 octobre 1986 ne s’est penchée que sur un échantillon de 597 personnes représentatif (par la méthode des « quotas ») de la population de Montereau, âgée de 18 ans et plus. A la question « A Montereau, êtes-vous plutôt satisfait ou plutôt pas satisfait de … ? », 87% des interviewés ne sont pas satisfaits des possibilités de trouver du travail, 88% des possibilités d’avenir pour les jeunes, et tout de même 42% de la qualité de vie, 48 % de la propreté, alors que le quartier vient d’être remis à neuf…
Si 78 % pensent que la rénovation de Surville est « plutôt une bonne chose », 77 % se montrent d’accord avec l’affirmation « c’est bien mais cela va se dégrader », et 72 % avancent qu’ « extérieurement, c’est bien, mais intérieurement, cela n’a pas changé »17. Une interrogation persiste donc quant à l’avenir du quartier.
« C’est toujours la même merde derrière la dernière couche de peinture »18
La réhabilitation du bâti ne sera pas parvenue à enrayer le départ des classes moyennes de Surville.
La réhabilitation des bâtiments n’a pas entraîné de revalorisation symbolique. Le volet « vie sociale » s’est résumé à la réalisation de quelques équipements qui faisaient cruellement défaut, ce qui ne peut être considéré comme satisfaisant : ces équipements auraient dû être implantés dès la création du quartier. HVS a donc uniquement permis de commencer à rattraper un retard avéré, et a ignoré le secteur de l’emploi, alors que tout le monde s’accordait à affirmer qu’il s’agissait de la difficulté la plus prégnante… Les Monterelais ne s’y trompent pas : 73 % des interviewés estiment que la mesure prioritaire que devrait prendre la municipalité est de favoriser l’implantation d’entreprises19.
Le chantier HVS qui a mobilisé énormément de fonds et d’attention en faveur de Surville a engendré un phénomène de jalousie chez les résidents de la ville basse : 49 % considèrent que la ville basse a été négligée pendant toutes ces années. L’entreprise visant à réconcilier les deux parties de la commune est un échec. Déjà regardé d’un mauvais œil depuis la ville séculaire en contrebas, le grand ensemble en est sorti encore plus mal aimé.
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Mathieu PERCHEMINIER
1 Véronique Sauvage, A propos de la réhabilitation des grands ensembles… les dysfonctionnements dans les grands ensembles : origines et remèdes. Etude d’un cas : la ZUP de Montereau-Surville, Travail Personnel de Fin d’Etude (directeur d’étude : L. Grosbois), Ecole d’Architecture Paris-Villette, Paris, 1981, p.140.
2 Ville de Montereau, Avec la municipalité, exigez le déblocage des crédits pour Surville, refusez le conventionnement, numéro spécial, janvier 1981.
3 Maire adjoint responsable de la Commission Environnement et Cadre de Vie
4 Analyse des délibérations du conseil municipal, Volet Urbanisme / ZUP de Surville, p.16.
5 Idem.
6 Ville de Montereau, Bulletin municipal La lettre du Maire, Spécial HVS ; Relier la ville haute et la ville basse, 07/1983.
7 Ville de Montereau, Bulletin municipal, Jacques Blache (adjoint aux affaires économiques), Conforter et développer les zones d’activités industrielles de Montereau, juin 1978.
8 In Ville de Montereau, Bulletin municipal, Marius Doridot (adjoint responsable de la commission environnement et cadre de vie), Vivre mieux à Surville, Février 1979.
9 Ville de Montereau, Bulletin municipal, Billet du maire, On croit rêver ! , Juin 1979.
10 Hubert Dubedout, Ensemble, refaire la ville ; rapport au Premier ministre du Président de la Commission nationale de développement social des quartiers, La Documentation française, Collection des rapports officiels, Paris, 1983.
11 Ville de Montereau, Bulletin municipal Spécial Bilan, 1982.
12 Hubert Dudebout, Ensemble, refaire la ville ; rapport au Premier ministre du Président de la Commission nationale de développement social des quartiers, La Documentation française, Collection des rapports officiels, Paris, 1983, p.10.
13 Hubert Dudebout, Ensemble, refaire la ville ; rapport au Premier ministre du Président de la Commission nationale de développement social des quartiers, La Documentation française, Collection des rapports officiels, Paris, 1983, p.10.
14 Groupe Socialiste et apparenté in Ville de Montereau, Bulletin municipal La Lettre du Maire, Tribune Libre Rendre Montereau à tous les Monterelais !, 02/1989.
15 Ville de Montereau, Bulletin municipal, 10/1986.
16 Le Parisien, Surville, un nouveau visage, un nouvel élan, 02/06/1984.
17 Ville de Montereau, Bulletin municipal La Lettre du Maire, La parole aux Monterelais (suite), 03/1987.
18 IAM, Demain c’est loin, in L’école du micro d’argent, Delabel, 1997.
19 Ville de Montereau, Bulletin municipal La lettre du Maire, La parole aux Monterelais, 01/1987.
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« Tout irait donc pour le mieux à Montereau, ce qui ne va pas sans nous rappeler étrangement certaines communications très récentes dans notre ville? »
C’est une marque de fabrique de la droite locale. A Montereau, tout va toujours très bien.
Petit détail de protocole, hier, à la réunion des élus de l’Outre-Mer :
Le président est arrivé avec derrière lui Fillon, et MAM.
Jégo était déjà assis, lui…
Mme Girardin, ancienne SEAOM (sans 346-1), dans l’express de cette semaine…
« Mais au mois d’octobre, j’ai eu une forte remontée de tous les acteurs de terrain outre-mer, qui m’ont pressée de parler. Je l’ai fait, et de façon honnête, pour l’outre-mer. Mais j’ai aussi dit les choses pour aider Yves Jégo. Parce que je sais bien qu’à ce poste difficile on a la forteresse de Bercy en face de soi. Aujourd’hui, les options sont très claires : soit on met ces économies sous perfusion en les replongeant dans l’assistanat; soit on fait le choix de la dignité et du développement en essayant de favoriser l’investissement et la production locale. »
Oui mais le volatile est toujours en retard sur l’actualité, car il semble bien que à peu à peu sans vouloir se l’avouer notre sarkoprésident représenté par ses médiateurs, reprend les premières propositions du jet go alleretour guadeloupe Qui sait si demain la Guadeloupe n’élèvera pas une statue reconnaissante à Yves Ggo.
A force de fustiger le patronat, Jégo va finir au NPA chez Besancenot !
@Grouchy
Jégo va finir au NPA chez Besancenot !
>>> Pas certain que le NPA désire voir arriver dans ses troupes un « Besson » se nommant Ggo
Je ne suis pas certaine non plus que Borloo voit arriver Jégo d’un bon oeil au Parti Radical.
A lire sur les échos.fr :
Dysfonctionnements et tensions au gouvernement…
« Très affaibli, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves Jégo, a implicitement pointé hier la responsabilité de François Fillon. »
http://www.lesechos.fr/info/inter/4833628.htm