Il n’est pas parti !
Avant Post !
Pour Yves Jégo, on ne plaisante pas avec le Carnaval, fût-ce le Carnaval martiniquais !
Et ce, même si les 34 communes de l’île avaient décidé de l’annuler !
Témoin cette dépêche qui vient de tomber à 16h17.
Contenu supprimé à la demande de l’hébergeur UNBLOG.FR
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Il n’est pas parti !
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13h45 / 11ème Chambre d’appel du Tribunal correctionnel de Paris.
« Affaire POEY / JEGO. Le Tribunal considère que M. Jégo n’est pas parti en appel. Le Tribunal jugera sur le fond le 12 mars prochain.«
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Ceux qui avaient cru qu’en titrant « il n’est pas parti » j’écrirais aujourd’hui une chronique consacrée au P.M.U. en sont pour leur frais.
Non il ne s’agit pas d’un cheval qui aurait refusé de courir dans cette course de fond.
Il s’agit d’une décision du Président de la 11ème Chambre d’appel de Paris, qui nécessite quelques explications pour nous tous qui ne sommes pas versés dans la chose juridique.
On se souvient lors de l’épisode précédent, c’est à dire lors de la dernière audience du 22 janvier dernier à la cour d’Appel, que le Président avait qualifié la situation qui se présentait à lui d’exceptionnelle.
En effet, les avocats d’Yves Jégo n’avaient pas fait appel de la décision du Tribunal de Fontainebleau dans les temps.
Le Ministère public avait considéré que ce procès ne le concernait pas et n’avait pas non plus fait appel. (Notre SEAOMMUMP-346-1 n’était pas passé par le biais d’une plainte auprès de la Procureure de Fontainebleau, mais avait procédé par citation directe.)
Cinq jours après le jugement à Fontainebleau, j’ai interjeté l’appel. Yves Jégo devait faire la même chose pour pouvoir continuer à être présent dans la procédure.
Il faut savoir en effet que comme n’importe quel justiciable, Yves Jégo devait se plier à la loi, qui ne donne que dix jours pour faire appel.
Même pour un Secrétaire-d’Etat, fût-il chargé de l’Outre-Mer, faire appel quatre mois après la date limite n’est donc pas recevable, même si son avocat a tenté une bizarrerie juridique en se lançant dans une plaidoirie à la gloire de l’appel implicite !
Ce qui entre nous aurait tendance à me conforter sur le fait que la Justice chez nous est la même pour tous.
Le 12 mars prochain, donc, je me retrouverai tout seul, sans partie civile (sans les avocats d’Yves Jégo) dans un procès d’appel en correctionnelle.
Le Tribunal examinera sur le fond la fameuse phrase incriminée, écrite en période électorale, avec le désormais célèbre verbe « grenouiller », et le non-moins célèbre substantif « apparatchik ».
Décidément, qu’ajouter de plus, si ce n’est que quand ça veut pas, ça veut pas, comme dirait ma crémière : non seulement Yves Jégo n’est plus dans la course pour régler le conflit guadeloupéen, mais en plus, il a réussi à s’exclure lui-même de l’appel du procès qu’il m’a intenté.
Bravo !
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