RediffHOUsion 29 : I Cannes do it ! (22/05/2008)
n ces temps de crise, M. HOU et moi-même avons ressenti comme une espèce d’appel, un besoin de retraite spirituelle, et c’est pourquoi nous nous trouvons actuellement dans le plus reculé des monastères tibétains afin de méditer sur la tristesse de cette vallée pleine de larmes.
Donc, pendant quelques jours, et afin de ne pas trouver porte close, vous aurez droit à quelques rediffHOUsions. Et toujours pour le même prix !
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Notre SEAOMMUMP-346-1 pouvait-il ne pas se rendre au festival de Cannes, l’an passé ?
Non, bien entendu. C’était bien normal…
I Cannes do it ! (22/05/2008)
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Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
Une fois n’est pas coutume, je voudrais remercier notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP. Oui, un grand merci à vous, Monsieur notre SEAOMMUMP, d’avoir eu la bonne d’idée de vous rendre à Cannes, ces jours derniers. Cannes, sans écluses, l’endroit où il faut être en ce moment !
En effet, en allant faire une virée à la journée de l’outre-mer organisée par RFO, vous m’avez concomitamment fourni l’occasion de m’acquitter de la dette que j’avais contractée il y a une semaine et ici même envers Martine.
Je devais à cette fidèle lectrice un billet en alexandrins. Grâce à vous, Martine voit son souhait exaucé. Et pas plus tard que maintenant…
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En ce beau mois de mai, ce fut plus fort que moi,
Il me fallait m’y rendre, qu’on m’y trouve qu’on m’y voit !
Je devais y aller, délaisser ma Cosette
Descendre sur la côte, remonter la Croisette.
L’émotion me saisit, j’voudrais vous y voir, Dame.
Le rencontrer en vrai, le beau Jean-Claude VAN DAMME !
Le grand homme aurait pu, ça aurait été fou,
Me donner une leçon, des tuyaux de kung-fu.
Il me dirait bien sûr comment rester aware,
En costume, en smoking, ou bien juste en sportswear.
Mais qui vois-je arriver ? Si ! En chair et en os,
Je n’en crois pas mes yeux, c’est lui, Indiana Jones !
Avec son grand chapeau, et son blouson de cuir,
Je pourrais moi aussi davantage séduire…
Je me vois circuler dans ma rue Jean-Jaurès
Un troupeau de sauvages tous lancés à mes fesses.
C’est décidé, je vais à Spielberg et Lucas,
Donner ce scénario, ça fera grand fracas.
Il faudra égal’ment rencontrer Denisot,
Courir sur son plateau, parler à ses zozos.
D’autant qu’on le voit moins, il n’est pas d’la partie,
Le dang’reux béarnais, le terrible Aphatie.
Je ne suis pas venu avec mes deux mains vides,
C’eût été bien triste, c’eût été un vrai bide.
J’ai offert en cadeau aux acteurs en Ray-Ban
Des litres de rhum blanc, des caisses de bananes.
Mais ma grande trouvaille, ce qui fait que je brille,
C’est de labelliser un produit des Antilles.
Je suis venu céans, tant pis si on ricane
Avec trente-huit tonnes de bon sucre de…. Cannes.
On ne pourra pas dire, qu’elle me terrasse la foudre,
Que j’aurais écoulé une aut’ sorte de poudre !
Mais la prochaine fois, je devrais dans le calme
Rapporter à Jacob, sa cargaison de palmes !
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Alors Martine ? Heureuse ?
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU.
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