Une Pourre tous !

Une Pourre tous ! dans Ca ne va plus ! 090531070922390113777849amedi matin, ce ne fut donc pas le Maire de Montereau qui reçut la délégation du DAL à l’hôtel de ville, mais M. Albouy, Premier adjoint, et M. Chéron, sous sa casquette de vice-président de l’office HLM Confluence-Habitat.

La délégation du DAL, avec « à sa tête » Annie Pourre, bras-droit de J.B Eyraud qui s’était fait une double fracture à moto la veille, la délégation était attendue en Mairie.

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Annie Pourre, avec en arrière-plan une militante monterelaise que je salue bien bas, ainsi que ses filles !

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La municipalité ce matin-là avait fait fermer les grilles, et placé des policiers municipaux chargés de filtrer les entrées.

La cour de l’Hôtel de Ville avait donc été en quelque sorte privée de sa qualité d’espace public, ce qui jurait un peu avec la devise « Liberté Egalité Fraternité » !

Mais bon, passons….

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L’objectif de cette réunion, je tiens à le rappeler, était de régler les situations de M. Dragan Jérémic et de la famille de l’Avenue Molière, faire le point sur les expulsions à venir, puis de demander un moratoire quant aux expulsions locatives à Montereau.

Dans un premier temps, Annie Pourre fit part de son indignation.

En effet, deux jours avant, Yves Jégo s’était fendu d’un édito 7/7ien pour le moins tendancieux.

Nous reviendrons demain plus en détail sur ce moment tendu de début de séance… Ceci mérite bien un papier entier…

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La situation de Dragan Jérémic fut abordée.

La veille, Yves Jégo, qui l’avait reçu à la fois en personne et en cinq minutes, lui avait annoncé qu’il serait placé en foyer, chez Emmaüs !

Pour les membres du DAL, il n’en était pas question puisque le principal intéressé s’y opposait formellement.

M. Chéron se défaussa en précisant qu’il n’était pas reponsable du bailleur 3 Moulins-Habitat.

M. Albouy ne dit pas grand chose, et la discussion fut surtout menée par les membres du DAL.

Ils exigèrent et obtinrent, en rappelant la législation, que Dragan Jérémic soit temporairement logé dans un hôtel par la Mairie, et ne dorme plus dans sa voiture, en attendant que la municipalité contacte l’office 3 Moulins-Habitat dès mardi matin, afin de lui faire une proposition de logement social.

Quant au deuxième dossier, M. Albouy et Chéron n’étaient apparemment pas au courant de ce qui se passait dans la ville…

Annie Pourre, à ce moment de la discussion, se montra très étonnée : on avait l’impression que MM. Albouy et Chéron découvraient des choses dans la gestion des dossiers d’expulsion, agissant dans une situation d’immédiateté tout à fait inadmissible, et au coup par coup…

Elle leur rappela qu’un élu monterelais siégeait automatiquement  en préfecture à la commission d’expulsions, et que la municipalité devait être nécessairement au courant des procédures en cours et à venir.

Sahra Driouache rappela qu’un huissier s’était bel et bien présenté au domicile de la famille.

N’ayant pas plus de précisions à apporter, ce qui était assez regrettable,  MM. Albouy et Chéron donnèrent un nouveau rendez-vous mardi prochain, afin d’évoquer cette situation…

Puis les choses qui fâchent furent abordées…

Je posais les deux petites questions suivantes :

« Combien d’expulsions se sont déroulées à Montereau, et combien y a-t-il de dossiers en attente ? »

Je vous le disais, les petites questions qui fâchent…

Refus tout net, et impossible d’obtenir une réponse.

M. Chéron se borna à nous répondre que la centaine évoquée dans le communiqué de samedi dernier constituait un chiffre fantaisiste et dénué de tout fondement.

Je poursuivis donc : « M. Chéron, puisque ce chiffre est faux, donnez-nous donc la vraie donnée numérique. »

Refus encore plus net que précédemment : « On ne peut pas fournir ce chiffre. »

On voit par là la mauvaise volonté évidente de fournir une totale transparence quant à ce problème douloureux. Il suffisait juste à MM. Albouy et Chéron de donner ce renseignement…

Ce ne fut pas le cas. Ils confirmèrent ainsi implicitement et logiquement par leur silence qu’il y aurait donc d’autres expulsions à Montereau.

Puis, M. Chéron tenta de  justifier la situation monterelaise par le fait que 94 % des locataires payaient leur loyer.

Annie Pourre se saisit de la perche tendue pour lui démontrer qu’il était donc possible pour la municipalité de mettre aisément en place un moratoire concernant les 6 % de locataires qui ne payaient pas (et certainement pas volontairement), en mesure de solidarité, solidarité rendue inévitable en ces temps de crise.

Elle rappela également que la municipalité se devait de prendre des décisions en amont de la commission d’expulsions en préfecture, ainsi que son devoir de faire de l’information auprès de la population.

On se sépara en promettant de se revoir.

Demain.

Une impression de doute et de malaise persistait.

Si la situation de Dragan Jérémic est en train de s’arranger, si celle de la famille Avenue Molière sera évoquée, le sentiment que de nouvelles mobilisations devront avoir lieu prochainement, ce sentiment-là plane encore.

Je vous rappelle mon message d’hier : si vous connaissez d’autres dossiers, d’autres cas, c’est vraiment le moment…

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8 commentaires

  1. Le moretain dit :

    Qui ne dit mot consent.
    Cette absence de réponse est un aveu en soi.

  2. Al bourak dit :

    Jégo a eu peur de vous, ou quoi ?

  3. locataire perplexe dit :

    Etonnantes révélations ! L’accès filtré du public dans une maison de la république, l’ignorance sur les dossiers des « expulsés » ! un élu municipal siège en permanence au conseil d’administration de Confluence Habitat, à quoi sert-il sinon à empocher l’argent du contribuable comme ‘récompense’ de sa présence au conseil car cette prestation est payée. Le conseil d’administration décide du montant de cette prestation. Cela devrait d’ailleurs être gratuit. C’est encore ça de prélevé sur les loyers payés par les locataires. Les personnes qui siègent à ce conseil sont volontaires, pourquoi perçoivent-elles de l’argent dans ce cas.

  4. Anonyme dit :

    la CNL qui tractait hier sur le marché ils sont patétiques, ils ne défendent pas les locataires, ils défendent la clique à jégo !

  5. Grouchy dit :

    Jégo a peut-être eu peur d’être kidnappé…

  6. Michele Dessler dit :

    Et une fois kidnappé, ils en auraient fait quoi ?

  7. Quetzalcoatl dit :

    Un barbecue, peut etre ?

  8. Eponyme dit :

    Quel bonheur d’avoir pu entendre Annie POURRE, dont les propos sonnaient si juste, si opportunément s’agissant des expulsés, des humiliés, des « taiseux », qui n’ont même plus la force de se faire voir.
    C’est un sentiment de libération que je ressens à l’idée que de telles personnes oeuvrent aux côtés de ceux que la parole (dans une culture où elle a tant d’importance) a abandonné. Voilà un bel exemple qui nous montre un possible chemin à prendre et à construire un petit peu tous les jours.

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