Alors, ça vient ou pas ?
Le remaniement sera annoncé à 2O heures ce soir.
Pour l’instant aucune dépêche d’agence ne mentionne le nom d’Yves Jégo, ni dans un sens, ni dans l’autre…
(Source Radio France)
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Intenses discussions sur le remaniement du gouvernement Fillon
GOUVERNEMENT – REMANIEMENT – AP – 23/06/2009 19:35:30
Le remaniement du gouvernement, annoncé comme modeste, a donné lieu à de longues discussions à l’Elysée mardi et devrait déboucher, selon les informations publiées dans la presse, sur un vaste jeu de chaises musicales concernant plusieurs postes-clés de l’Etat et l’entrée de personnalités expérimentées dans l’équipe Fillon.
Seul nouveau en politique parmi les « entrants » annoncés le neveu de l’ancien président socialiste François Mitterrand, Frédéric Mitterrand, a annoncé lui-même son arrivée au ministère de la Culture, sans même attendre -comme c’est l’usage- l’officialisation du remaniement gouvernemental par l’Elysée.
La réorganisation du gouvernement était rendue inévitable par l’élection de Michel Barnier (Agriculture) et de Rachida Dati (Justice) au Parlement européen.
Brice Hortefeux, lui aussi élu alors qu’il s’était présenté en position a priori inéligible, aurait obtenu le droit de rester au gouvernement contrairement à la règle édictée par le président. En janvier, il avait en effet souhaité que ses ministres élus aillent siéger à Strasbourg.
Selon le site du « Figaro », qui cite « une source proche de l’Elysée » et dont les informations sont reprises par le site du « Monde », M. Hortefeux devrait quitter son ministère du Travail pour rejoindre l’Intérieur, un poste dont il rêvait de longue date et que Michèle Alliot-Marie aurait décidé de quitter pour ne pas avoir à cohabiter avec un secrétaire d’Etat à la Sécurité publique. Ce poste pourrait revenir à Christian Estrosi, un ancien ministre proche de Nicolas Sarkozy, tandis que MAM irait prendre en charge le ministère de la Justice.
Le figaro.fr avance que Xavier Darcos quitterait l’Education pour le Travail. Il serait remplacé par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, qui était appelé à prendre du galon.
Michel Barnier à l’Agriculture serait remplacé par le sénateur du Rhône Michel Mercier, président du groupe Union centriste au Sénat et trésorier du MoDem de François Bayrou.
Christine Boutin, ministre du Logement, devrait prendre la charge des prisons et pourrait être remplacée par Marc-Philippe Daubresse, député UMP du Nord et ancien ministre délégué de la Ville du gouvernement Villepin. Un autre ancien ministre, Dominique Perben, pourrait devenir secrétaire d’Etat chargé de la réforme des collectivités territoriales.
La préparation de ce remaniement annoncé a donné lieu à un véritable ballet ministériel à l’Elysée, à mesure que le scénario initialement avancé d’un remaniement limité se transformait.
Le Premier d’entre eux, François Fillon a séché la réunion hebdomadaire du groupe UMP pour retrouver le président de la République en fin de matinée. Les participants à une cérémonie organisée en parallèle dans la salle des fêtes de l’Elysée ont pu apercevoir Nicolas Sarkozy discuter avec son Premier ministre et le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, à qui il reviendra d’annoncer à la presse la composition du nouveau cabinet.
François Fillon, reparti un petit dossier sous le bras a préféré ne pas assister non plus à la séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale, afin de mener des « consultations » à Matignon. Il est revenu vers 17h30, rejoint bientôt par plusieurs poids lourds de la majorité, dont Michèle Alliot-Marie, restée une demi-heure, et le No2 du gouvernement Jean-Louis Borloo.
La principale surprise de la journée est venue de Frédéric Mitterrand, qui a annoncé lui-même son départ de la villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome, pour le ministère de la Culture. Cette désignation constitue une nouvelle « prise » symbolique pour le président Sarkozy, qui peut ainsi alimenter la chronique de « l’ouverture », alors que dans le même temps la plupart des « entrants » sont expérimentés et de droite.
A l’Assemblée, la journée a été marquée par une certaine fébrilité, particulièrement chez les députés de droite dont certains surveillaient leur téléphone portable comme le lait sur le feu dans l’espoir d’un appel synonyme de nomination. En période de remaniement « le téléphone ne sonne jamais au bon moment », a commenté le président du groupe UMP Jean-François Copé, qui ne cache pas son peu d’empressement à abandonner son poste pour rejoindre le gouvernement.
Profitant de cette ambiance pour jouer un tour à ses collègues, Dominique Dord (Savoie) a fait sonner les portables de ses collègues Michel Herbillon et Hervé Mariton pendant la réunion hebdomadaire du groupe UMP, provoquant une sortie rapide de M. Herbillon, pressé d’écouter son répondeur…
Au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès, le ministre chargé des Relations avec le Parlement Roger Karoutchi, donné partant, a par ailleurs opposé une fin de non-recevoir à la demande des socialistes qui voulaient que François Fillon renouvelle sa légitimité en prononçant une déclaration de politique générale suivie d’un vote de confiance sur le nouveau gouvernement, selon le président de l’Assemblée Bernard Accoyer. AP
Vives inquiétudes pour l’emploi local…
DERNIERE MINUTE
Le remaniement pourrait être annoncé à 2O heures ce soir.
François Fillon viendrait de partir sur un plateau télé.
Pour l’instant aucune dépêche d’agence ne mentionne le nom d’Yves Jégo, ni dans un sens, ni dans l’autre…
(Source Radio France)
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Vendredi dernier, à la salle de l’Etang de Varennes sur Seine, les sections locales du PS, du PCF, le comité Champagne Avon Nemours du NPA, le comité local de Montereau du POI avaient appelé l’ensemble de la population, les militants syndicaux, les élus de notre région à une réunion destinée à faire le point sur la situation de l’emploi dans les environs.
Léo Aiello, Mariane Longuet, Marc Gilbert et Alain Aucouturier « présidaient » la séance en tant que responsables des sections locales des mouvements politiques cités plus haut.
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Il fut dans un premier temps rappelé les vives inquiétudes concernant les menaces de suppressions d’emploi, notamment à la SILEC Câble.
José Ruiz, présent dans l’assistance, rappela qu’au cours d’un entretien à la Mairie de Varennes le Directeur de la SILEC avait assuré qu’il n’y aurait pas de plan social.
Ainsi placé devant ses responsabilités, le Directeur n’a toujours pas couché par écrit sur un quelconque courrier cette assurance. On sait en effet que seuls, les écrits restent.
Mais encore faut-il qu’ils soient écrits…
Au dernier Comité d’Etablissement de la SILEC, il a été annoncé une suppression de 15 emplois au mois de juin.
Sur la zone industrielle, l’entrepriser EB2 prévoit 9 licenciements.
Léo Aiello annonça quant à lui que le préfet de Seine-et-Marne avait chiffré une augmentation du chômage dans notre département de 22% en un an, avec une augmentation de plus de 50 000 demandeurs d’emploi : la Seine-et-Marne rentre ainsi dans une période de forte crise.
De plus, en Seine-et-Marne, ce sont 20 000 RMI qui sont en train de se « transformer » en 50 000 RSA.
Je rappelai pour ma part qu’en terme de créations d’emploi, le bassin monterelais s’était classé 346ème sur 348, et ce, avant même l’arrivée de la crise financière et économique.
Plusieurs participants firent remarquer qu’Yves Jégo devait être également placé devant ses responsabilités : il fut bien spécifié que l’opération 1000 jours 1000 emplois, avec ou sans jours fériés, avait été avant tout une opération de communication.
José Ruiz fit l’unanimité en déclarant que la problématique actuelle concernait le partage de la valeur ajoutée du Travail, et le partage des richesses, avec en corolaire une autre question : quelle direction prend l’argent issu du travail ?
Puis, de manière à pérenniser cette réunion et à rester dans une dynamique constructive, il fut décidé la création d’un « Comité local pour l’emploi et la lutte contre les licenciements ».
Ce comité, précisa Léo Aiello, sera un organe de veille, et de vigilance, face à la montée de la précarité.
Il pourra organiser des actions revendicatives, des manifestations locales, il pourra formuler des demandes de rendez-vous avec les différentes autorités en matière d’emploi, auprès du Préfet, etc…
Bien entendu, ce Comité servira également à communiquer des informations et des réalités chiffrées, de manière à ne pas laisser la communication « officielle » seule sur le terrain.
Communication « officielle » : suivez mon regard…
A propos, cette année, nous n’avons pas eu de petits papiers municipaux siglés « Pôle emploi » pour vanter la belle santé de l’emploi local.
Notre Secrétaire-d’Etat-A-l’Outre-Mer-Maire-UMP-346-1 n’a pas osé, en 2009…
Je vous tiendrai bien entendu au courant des prochains travaux du Comité local.
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