De vrais bureaux de travail…
n petit sur le vif vite fait sur le gaz, pour terminer la semaine.
Je croyais que l’OPHLM Confluence Habitat ne louait que des appartements aux Survillois.
Je me trompais.
Square Beaumarchais, on peut remarquer une étrange plaque de sonnettes :
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Un petit agrandissement ? Allez, c’est compris dans le prix !
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Des bureaux, des sièges sociaux…
De grands appartements sont loués pour parfois accueillir un secrétariat.
Rappelez-moi : quel sera le montant de l’emprunt contracté par Confluence habitat pour construire 11 nouveaux logements dont un réservé à la mairie ?
663 984 Euros…
Quand on aime, on ne compte pas, vous dirait ma crémière…
A demain pour les rumeurs.
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ce fait remonte à la création par 346 des « ZONES FRANCHES » qui permet aux entreprises qui s’installent et créent des emplois pour les habitants la zup de bénéficier d’avantages fiscaux.
Problème qui pourrait être relevé par la chambre régionale de la cour des comptes, c’est que lesdits logements détournés de leur destination devraient faire l’objet de remboursement par l’Office des prêts obtenus pour la construction de logements sociaux – peut être encore une « dérogation »
A vérifier qu’il ne s’agit pas en fait de simples « boites aux lettres »
La création des zones franches a permis ces excès, certaines entreprises ont « délocalisé » leur siège social en louant des bureaux qu’elles n’occupent que pour venir chercher le courrier. Mais les loyers sont payés. Il s’agit là de boîtes aux lettres qui permettent à ces entreprises de bénéficier d’avantages fiscaux. Mais les loyers sont payés et l’office est gagnant, tout comme pour les logements étudiants….Tout bénéfice pour l’office. Ces entreprises fantômes ne causent aucun préjudice aux locataires. La création des zones franches était sans doute à l’origne une bonne idée mais il fallait des locaux qui n’existaient pas, comme beaucoup de logements étaient vides et très souvent en mauvais état donc inlouables à des locataires sans remise en état coûteuse, ils ont servi à loger les sièges sociaux d’entreprises diverses et variées ce qui permet à l’office de faire rentrer des loyers. Une vérification approfondie des bénéficiaires de ces « sièges sociaux » s’imposerait. Il n’y a pas qu’au square Beaumarchais que cela existe…. l’ouverture, en zone franche, de cabinet médicaux et para médicaux situés en étages élevés (ascenceur défectueux) ou d’association d’insertion avec un flux de clientèle important et permanent n’est pas mieux. Les locataires sont constament gênés par les allées et venues, la propreté et la sécurité des lieux s’en trouve modifiées (portes de hall constament fracturée, propreté de l’ascenseur plus que douteuse, présence d’individus n’ayant rien à faire dans l’immeuble etc….) sont des phénomènes connus par l’office qui ferme les yeux sur les désagréments d’une telle pratique. Ce sont les locataires qui ne profitent pas, eux, d’avantages fiscaux qui en souffrent. On ne leur demande jamais leur avis et ce sont pourtant eux qui en subisse les conséquence. Encore une fois, les avantages fiscaux servent toujours aux mêmes et l’office, trop content de louer sans risques s’occupe fort peu des inconvénients que subissent les autres locataires et surtout n’y apportent aucun remède.
http://www.dailymotion.com/video/x1n1wg_yes-men-vs-balkany-par-lelabtv_news
en france ya pas de pauvre et pas e misére ???????
sauf que les logements à usage d’habitation et financés comme tels ont vocation
(texte envolé en cours de rédaction)
sauf que les logements à usage d’habitation et financés comme tel ont vocation à héberger des étudiants ce qui n’est pas le cas pour les entreprises.
Depuis quand des étudiants ne pourrait-ils pas être reloger en HLM dès lors qu’ils bénéficient d’un bail individuel, et paient à ce titre un loyer comme tout autre locataire.
Par ailleurs les charges récupérées sur les loyers sont réparties en matière d’ascenseur et de minuterie par logement et non par nombre d’utilisateurs.
Le mésusage est là aussi.
A l’époque… ce lieu ou plutot ce hall, n’avait pas été choisi au hazard pour acceuillir les entreprises.
Des jeunes dont je fesais parti à l’époque se retrouvaient fréquement à cette endroit et squattaient les marches d’éscalier (qu’on ne voient pas sur les photos) ce qui dérangeait à priori certains locataires… Bien qu’aucun de ces locataires ne plaignent ouvertement. Ils devaient avoir peur de nous… C’était surement la raison de leur silence. Oui parce que je dois vous dire qu’à la nuit tombée, les « jeunes » sortaient les crocs, les poils? les griffes et poussaient de grands hurlements effrayants de loup garou.
Et le jour, la vue seule de l’existance de jeunes galeriens était si éblouissante qu’elle rendait aveugle en un clin d’oeil quiconque osait les regarder.
Que l’on se rassure l’OPHLM a réussi à trouver la solution.
Un jour pas fait comme un autre, les locataires de ce hall ont reçu un avis d’expulsion leur demandant de quitter les lieux, réservés désormais aux entreprises, en échange bien sur d’une proposition de relogement comme ça se fait encore.
Finalement tout le monde était devenu génant, il fallait faire place aux « hauteurs du Confluent » et visiblement nous n’étions pas assez haut.
Tout ça bien entendu, les jeunes que nous étions ne l’avons ni su, ni compris, lorsqu’on matin nous avons vu des ouvriers mettre des barreaux à l’entrée, nous avions juste compris que nous étions alors devrai indésirables qu’on emprisonnaient dehors, je vois pas ce que notre petite tète de piaf aurait pu penser d’autre, à l’age de l’hypersensibilité. Bizzare comme sentiment, vraiment bizzare.
Un mélange de tristesse, d’amertume, d’incompréhension, de haine, de rage, d’infériorité, d’abandon, de mal aimé, d’écrasé, de rejeté, d’ignoré, d’inexistant mais surtout de nuisibles.
POur ma part javais le sentiment qu’on remédiait à notre jeunesse comme on remédie aux cafards. J’ai souvent fait ce parralèle et malheureusement j’ ai trouvé beaucoup de points communs entre la vie des jeunes et celle des cafards. Je peux me tromper mais les sentiments que j’éprouvais ont été fortement partagés par la communauté exclue des jeunes que nous formions, en meme temps très peu d’adultes se souciaient de ce qu’on pensait collectivement, et très peu d’adultes considéraient les jeunes comme une communauté à part entière.
Est ce qu’on était aussi génant que les cafards???? Parfois je me demande encore, quand je vois l’ignorance et le mépris de ceux qui sont sensés ouvrir les portes de l’avenir aux jeunes.
En tout cas je ne peux pas renier l’efficacité de la solution, si efficace que ce hall n’a plus l’àme qu’il avait autrefois malgrès les désagréments de notre présence si dérangeante.
Ils l’ont eu leur hauteur du confluent dans le plus grand mépris.
Leur solution ressemble aussi, étrangement à celle qu’on employait pour se débarrasser des poux, quand on rasait la tête des enfants, filles ou garçon peu importe le traumatisme pourvu qu’il n’ ait plus de poux.
Plus de cheveux, plus de poux!
Je tiens à rassurer p’tite souris, les étudiants ont bien entendu « le droit au logement », heureusement. Simplement, en mettant « en fonction » des logements spécifiques « étudiants », l’office sait que les loyers seront systématiquement honorés, c’est pour l’office une sécurité supplémentaire.(convention particulière) J’avoue que je me suis mal exprimé, pardon pour cette mauvaise syntaxe. Si les étudiants sont des locataires comme les autres, il n’en n’est pas de même pour certaines entreprises. Un bail commercial n’est pas un bail locatif et il ne devrait pas y avoir de mélange des genres. Lorsqu’une entreprise s’installe dans une cage d’escalier et reçoit une centaine et plus de visiteurs par jour, paie-t-elle plus de charge de nettoyage, d’ascenceur…? Lorsqque le ménage est fait un jour par semaine dans une cage d’escalier et que les « visiteurs » de l’entreprise ont largement sali palier et ascenceur, la saleté reste jusqu’au jour de ménage….les locataires sont donc lésés et ce n’est pas juste, de même pour les charges d’ascenseur (on appuie sur tous les boutons, on y jette papiers gras et autre, cela n’est pas normal. Il arrive aussi souvent que ces « visiteurs » s’égarent dans les sous sol ou sur les paliers pour y…glander, fumer, boire en laissant sur place les détritus. L’essentiel pour l’office est de « loger » ces entreprises pour mieux récupérer des loyers sans s’occuper des nuisances que supportent des locataires. C’est une des failles des zones franches que ne prend pas en compte l’office pourtant au courant de ces nuisance.(la réponse est toujours : ce n’est pas notre faute si certaines personnes manquent de civisme !) Comme il n’y a pas de gardien sur place, ce sont les locataires qui trinquent.
Etonnant cette présence d’entreprise dans les HLM.
Les HLM sont construit avec de l’argent fléché qui vient des livrets A.
Il n’est pas censé être utilisé pour construire des sièges sociaux.
Que l’on construise un immeuble d’entreprise à Surville, c’est une chose. Que l’on vide les locataires pour y mettre des entreprises c’est surprenant !