Elle voulait que j’l'appelle Venise ?
e voudrais aujourd’hui vous rappeler l’un de mes proverbes favoris, un proverbe à la fois authentique et béarnais et non pas une maxime plus ou moins inventée et plus ou moins ouzbèque.
Cet admirable adage, issu de la vallée d’Ossau, le voici :
« Quan lou diablo n’as pas arrhé à ha, ques counto lous peüs det cuhl ! »
Si un peu de littérature béarnaise vient vous faire perdre un peu de votre précieux temps aujourd’hui même, c’est en partie à cause de notre Poseur de filets dérivant, qui a attrapé ceci, pas plus tard qu’hier dans ses rêts !
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Ainsi donc, trouvant assurément que la vie n’est qu’une dure lutte, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 s’est remis à tailler sa plume !
Puisque désormais à la recherche d’un temps évidemment perdu, Yves Jégo se remet à l’écriture.
Bon. Entendons-nous bien. Ce que ne dit pas l’articulet de l’Express (dirigé par Christophe Barbier, dont je vous rappelle le surnom donné par le Canard enchaîné, à savoir « le Barbier de servile »), ce que ce petit papier ne nous remet pas en mémoire, c’est que notre édilanous écrit souvent à quatre mains.
Les siennes, plus celles de Denis Lépée, accessoirement ancien chargé de mission chez Veolia.
Le nouvel opus historique jégoïste sera-t-il lui aussi écrit avec ce diplômé de l’IEP de Paris ? Nous verrons bien.
Ce qui semble certain, c’est que ce roman se déroulera à Venise.
Doit-on voir par le choix de ce lieu, une sorte d’hommage à un autre homme politique sur lequel le sort s’acharna, je veux bien sûr parler du bordelais Alain Juppé, qui, pour se remettre d’une certaine ingratitude, commit un ouvrage intitulé « La tentation de Venise » ?
Le concept de la tentation de Venise, j’en ai trouvé une très belle définition, sur le très joli site crieur.com :
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Bien entendu, et bien évidemment, les méchantes langues, et vous savez combien il peut en exister en cette triste vallée de larmes, les méchantes langues certifieront que la localisation géographique de ce nouveau roman est en réalité un hommage appuyé à un couple de penseurs et philosophes français, hélas séparés aujourd’hui, je veux bien sûr parler de Mme Sheila et de M. Ringo, qui en leur temps nous avaient expressément enjoint de laisser nos gondoles… à Venise, justement.
Il me semble d’ailleurs me souvenir que le printemps quant à lui devait être remisé sur la Tamise, (Ah ! On savait faire des chansons à texte, en ce temps-là…) mais ceci est une autre histoire et n’a que peu de rapport avec ce qui nous préoccupait aujourd’hui…
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Je me demande également et pendant que j’y suis, si notre DMPR-346-1 aura une marguerite à la bouche sur la quatrième de couverture de son Napoléon à Venise…
C’est ça qui serait beau !
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