Poste très restante…
n se souvient que lors de la dernière élection présidentielle, remportée comme chacun sait par notre omniprésident au périnée musclé comme un croc de boucher en tungstène, on se souvient que notre désormais Député-Maire-UMP-346-1 avait été chargé d’animer un site informatique, le club des supporters de Nicolas Sarkozy.
On se rappelle également au passage la belle « toile » sur la toile commise par notre édilanous, et révélée par le quotidien Libération.
Si votre mémoire flanche un peu, c’était ici :
http://yvespoey.unblog.fr/2007/03/20/
http://yvespoey.unblog.fr/2007/03/21/
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Puis, l’élection remportée, le club des supporters était devenu le réseau Nouvelle Société, afin probablement de garder les deux initiales NS.
(C’est ainsi qu’on a sans doute échappé aux réseaux Noble Saucisson, Nature Sauvage, Navire Solitaire, ou encore Ninja Splendide.)
Si je vous remémore ces quelques souvenirs, c’est que le week-end écoulé, j’ai eu l’idée d’aller voir un peu où en était ce réseau NS. (On s’occupe comme on peut…)
Quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur ce bulletin d’adhésion qui était proposé aux militants et élus pas trop éloignés de la droite umpienne. (Je pense que peu de supporters de M. Besancenot sont inscrits dans ce réseau…)
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Ca c’était le recto… (Les liens ne fonctionnent pas, faut pas exagérer, tout de même ! Je donne déjà mon sang et si ça se trouve, j’ai déjà sauvé un ou deux sarkozystes…)
Voici le verso, là où je fus sévèrement interpellé :
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Apparemment, notre DMPR-346-1 a gardé la nostalgie de son adresse lors de son passage au Secrétariat-A-L’Outre-Mer : il n’ a pas encore pensé à la changer…
En effet, quelque chose me dit que voir Yves Jégo en ce moment à l’Hôtel de Montmorin, relève du même fantasme que voir un commercial Cochonou chez le délicieux Mahmoud Amadinedjad.
Mais au fait…
Ca vous semble normal, vous, de voir que l’Hôtel de Montmorin puisse héberger un réseau consacré à soutenir l’action du Président de la République ?
Moi, je ne la soutiens pas trop (c’est un euphémisme), cette action-là, et pourtant, mes impôts et même les vôtres ont servi à accueillir des adhésions à ce réseau, et si ça se trouve du personnel payé toujours par ma dîme a travaillé à les collecter, ces adhésions.
A moins que ce ne soit Mme Jégo qui était alors bénévole, et qui n’a pas vraiment eu le temps d’être salariée aux côtés de son cher et tendre.
C’était notre séquence « je râle, ça ne sert plus à grand chose, mais je râle quand même par principe ! »
A demain !
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Grève en SERIC
es 39 salariés de la société SERIC SA, au Châtelet en Brie, ont entamé grève reconductible depuis hier matin.
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Le motif de cet arrêt de travail est facilement compréhensible : il s’agit de protester contre une décision de la direction de l’entreprise, qui voudrait délocaliser la société à Bruyères dans les Vosges et à Dieuze, en Moselle.
Pour les dirigeants, les salariés pourraient tout simplement aller travailler du jour au lendemain dans ces deux régions, abandonnant sans aucun doute très facilement leur domicile, leurs amis, leurs crédits, leurs habitudes, etc, etc…
Bref, en abandonnant entièrement leur vie actuelle, en un mot comme en cent…
Voici ce qu’écrivait notre député-Maire-PR-346-1, à propos de cette situation, le 22 septembre dernier. (Je rappelle que le Châtelet-en-Brie figure parmi les communes de notre circonscription) :
« Particulièrement sensible à la situation des salariés de l’entreprise SERIC au Châtelet-en-Brie, dont le représentant syndical (CGT) Laurent Prunier a d’ailleurs mentionné par voie de presse la volonté de me rencontrer, je leur ai indiqué ma disponibilité et proposé plusieurs rendez-vous, mercredi et samedi, sans qu’aucun n’ait à cet instant reçu de suite favorable.
Attentif comme toujours aux questions d’emploi et d’économie sur le territoire sud seine-et-marnais pour lesquelles mon engagement est total depuis près de 20 ans, je reste évidemment à la disposition des différents partenaires s’ils souhaitaient me rencontrer. »
Si l’attention de notre DMPT-346-1 aux questions d’emploi était telle qu’il la sous-entend, (ndlr : bassin d’emploi monerelais classé 346 sur 348 par l’INSEE…) aurait-il besoin d’attendre que les différents partenaires viennent à lui ?
J’ai contacté hier soir Laurent Prunier, qui m’a quelque peu éclairé quant à ces soi-disant rendez-vous manqués.
Il faut savoir que c’est M. Chéron, chef de cabinet d’Yves Jégo, qui a fixé les rendez-vous, à des dates qui ne convenaient pas à M. Prunier : celui-ci était à Nancy, avec les dirigeants de la société pour essayer de trouver des solutions.
En aucune façon, il ne pouvait être présent, tellement l’enjeu à Nancy était important.
A la suite de quoi, notre Député-Maire-PR-346-1 a envoyé un courrier expliquant qu’il aimerait bien organiser une table ronde avec M. le Préfet de Seine-et-Marne, les dirigeants de la société SERIC, et les représentants de salariés.
Il a assuré qu’il allait faire pression.
Laurent Prunier est assez sceptique sur cette proposition. Il la juge même « pas terrible », pour reprendre ses mots.
Et, en effet, il faudra m’expliquer comment éviter une délocalisation avec une table ronde. Une table ronde, c’est plutôt destiné à accueillir des partenaires qui veulent travailler ensemble. Là, en l’occurence, les patrons veulent ficher le camp, ce qui est assez différent…
Nous sommes maintenant dans un réel rapport de force. Soit il faut trouver un repreneur, soit il faudra que cette délocalisation coûte un maximum pour indemniser correctement les salariés. Ce qui évidemment ne remplacera pas les années de travail, notamment en matière de retraite.
Il faudra donc demander beaucoup.
Laurent Prunier a conclu notre entretien d’hier par une déclaration on ne peut plus explicite et on ne peut plus déterminée :
« On ira jusqu’au bout ! »
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Brice automnal
a semaine dernière paraissait un très intéressant article du Figaro signé Judith Waintraub.
C’était ici :
Mais de quoi s’agit-il donc ?
M. Hortefeux a des ambitions. il se verrait bien à la place de M. Fillon, ci-devant actuel locataire de l’Hôtel Matignon.
Plusieurs raisons à celà : il pense qu’il en est capable, il pense qu’il en a très envie, il pense que ça emm………..ait bien M. Bertrand Xavier, il pense que s’il avait le job, un certain ami prénommé Nicolas aurait les coudées franches pour préparer 2012.
Oui mais voilà, pour pouvoir fortifier un peu sa position, le premier policier de France a besoin de réactiver un peu ses réseaux.
Mais pour réactiver un réseau, et si possible un réseau pensant, comme disait feu le très regretté Jean de la Fontaine, pour réactiver un réseau, il faut déjà en avoir un qui n’était plus très actif.
C’est le cas de M. Hortefeux.
On se souvient peut-être que notre Brice (je dis « notre » c’est une façon de parler, ce n’est pas le mien, en tout cas…) avait organisé en son temps des petits déjeuners à la demande de notre omniprésident au terrible périnée aussi affuté qu’un croc de boucher coupable.
Autour du café et des croissants, on pouvait apercevoir notre désormais député-Maire-PR-346-1, du temps où l’Outre-Mer ne l’avait pas encore quelque peu éloigné des câlins et des faveurs des caciques l’UMP.
(Oh ! Mais c’est que je les connais, mes caciques !)
Et c’est donc pour toutes ces raisons que le locataire de la Place Beauvau veut donc convier le 30 septembre prochain à un « pot de début de soirée » des soutiens susceptibles. On assure dans les milieux autorisés que 120 invitations ont été envoyées.
Avec une grand question.
Yves Jégo en sera-t’il ?
Deux faits m’inciteraient à répondre par l’affirmative.
Je vous en parlais la semaine passée, une subvention de 152 000 euros a été débloquée par le Ministère de l’Intérieur pour notre médiathèque.
Il n’y a pas de petits services gratuits…
Et puis surtout, notre édilanous qui s’exprime un peu sur tout en ce moment pour tenter d’exister sur la grande piste médiatique, notre édilanous, à ma connaissance, s’est bien gardé de se prononcer sur la polémique générée par la déclaration de M. Hortefeux à Seignosse : “Quand il y en a un ça va. Les problèmes, c’est quand il y en a plusieurs.”
(Comme j’aimerais savoir ce que pensent tous les nouveaux radicaux monterelais de cette magnifique déclaration…)
Bon, en même temps, vous me direz qu’Yves Jégo n’a rien trouvé à dire concernant la supposée liaison entre VGE et Lady Di…
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Rumeurs en tous genres…
ette semaine, pas de thème bien précis pour les rumeurs, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elles n’ont pas couru…
Et c’est pour cette raison que ma confiance en vous reste inébranlable. Même sans fil conducteur, vous saurez démêler le faux du faux !
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Après l’invention du braille à plat et sans relief, la municipalité monterelaise installerait des systèmes de synthèse vocale aux feux rouges pour aider les non-voyants à traverser les rues. Pour ne pas gêner, ces systèmes seraient insonorisés.
Rumeur, pas rumeur ?
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Pour relancer l’économie locale, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 envisagerait de faire installer en plein centre-ville un marchand de crocs de boucher.
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre désormais Député-Maire-PR-346-1 aurait demandé à sa garde rapprochée ce qu’elle pensait de la déclaration hortefalienne : « Quand il y en a un ça va. Les problèmes, c’est quand il y en a plusieurs. »
Rumeur, pas rumeur ?
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Avant toute réunion au Conseil général au cours de laquelle il se ferait représenter, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 envisagerait d’organiser dans sa mairie une distribution gratuite et préalable de GURONSAN, de ISOXAN Forme, de NEUROSTHENOL, de REVITALOSE, de DYNAMISAN , de COGITUM, de SARGENOR, de BIOPTIMUM Magnesium 300+ , de CETOGLUTARAN, et de POLYTONYL adulte.
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En se rendant compte que son premier adjoint prenait partie pour Dominique de Villepin, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 aurait finalement retiré son projet de distribuer gratuitement du GURONSAN, de l’ISOXAN Forme, du NEUROSTHENOL, du REVITALOSE, du DYNAMISAN , du COGITUM, du SARGENOR, du BIOPTIMUM Magnesium 300+ , de CETOGLUTARAN, et du POLYTONYL adulte.
Rumeur, pas rumeur ?
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On se rendra une nouvelle fois compte qu’il ne fallait pas être sorti de la cuisine de Jupiter pour trier le bon grain du bon grain !
Et bien entendu, tant que le site reste ouvert, les Martine !
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Bon dimanche et à demain !
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Ca partait d’une bonne intention…
etite rubrique « sur le vif » de derrière les fagots…
C’est le week-end, il fait beau, on se dépêche…
Bon, ça c’est fait.
Nous avons donc un nouveau syndicat d’initiative, celui, non plus de Montereau tout seul, mais des Deux fleuves inauguré en grande pompe par notre désormais Député-Maire-PR-346-1, à l’occasion des journées du patrimoine les 19 et 20 septembre derniers.
(Je rappelle toujours au passage qu’à Montereau et dans les environs, nous n’avons pas deux fleuves mais un fleuve et une rivière.)
Ces journées avaient été mises cette année sous le signe de l’accessibilité des handicapés, ce qui est une excellente idée, je le dis à la fois haut et fort et tout de go.
Un titre ronflant sur le dépliant prévu à cet effet nous apprenait même que « l’Inaccessible devient accessible », c’est vous dire… »
D’ailleurs, le voilà ce dépliant :
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Mais comme il avait raison, le Sage, lorsqu’il affirmait que l’Enfer était pavé de bonnes intentions !
Si vous êtes observateurs, vous avez déjà remarqué qu’on avait prévu de traduire en braille le titre :
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Bon, les gars du nouvel office du tourisme des deux fleuves, d’accord, je ne suis pas spécialiste du braille, mais il me semble que le braille c’est mieux en relief…
Le braille à plat, c’est assez moyen. On ne sent pas trop les petits points, j’ai essayé les yeux fermés…
Je ne sais pas ce qu’en pense le grand poète umpien Gilbert Montagné…
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16’29 » : un très long conseil municipal ! (La suite !)
Avant-Post
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n se souvient que la Présidente du DAL-Montereau avait pris rendez-vous hier avec M. Chéron, vice-Président de l’OPHLM afin d’évoquer l’expulsion de ce locataire et de son fils, qu’elle accompagnerait.
Ce Monsieur expulsé a fait savoir à Sarah que l’office HLM lui avait signifié que ce serait mieux pour son dossier s’il se rendait seul à ce rendez-vous.
Bien entendu, elle n’a pas insisté. Les militants restent néanmoins à sa disposition, au cas où…
Si les dossiers peuvent se résoudre par la seule présence d’un comité DAL à Montereau, ce sera tant mieux.
La mobilisation et la vigilance n’en sont que renforcées !
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16’29 » : un très long conseil municipal ! (La suite !)
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e conseil municipal de lundi dernier dura un peu plus longtemps que d’habitude. Un peu plus d’un quart d’heure, à Montereau, ça représente un temps proche de l’ère tertiaire, en matière de conseil municipal.
Il faut vous dire que Léo AIELLO, conseiller municipal, posa une question qui ralentit considérablement la chevauchée fantastique municipale.
Ce fut au moment de reconduire le dispositif « Culture pour tous », avec l’édition de billets pour un tarif unique de 1 euro que notre Conseiller général demanda à notre désormais Député-Maire-UMP-346-1 s’il était bien normal de n’avoir qu’un prix unique à 1 euro, et non pas un prix calculé au Quotient Familial, ce qui semblait évidemment plus juste.
Hélas ! Ce qui semblait plus juste à Léo AIELLO ne le semblait pas pour notre édilanous.
Celui-ci décida presque de faire pleurer les chaumières, en déclarant dans un premier temps qu’il était hors de question de faire des « bus de pauvres » (sic), ce qui tendait à prouver qu’Yves Jégo savait quand même que dans sa commune il y avait certes des bus, mais aussi des pauvres.
Nous eûmes ensuite droit à tout un beau discours sur la mixité sociale qui nous prouva que pour mixer socialement les gens, la solution consistait à ce que les plus riches ne doivent pas payer le prix réel d’une sortie, mais doivent payer le même prix qu’un pauvre : 1 euro.
Bon, vous me direz que pauvre ou pas pauvre, tout le monde paye beaucoup plus cher avec les impôts locaux… Mais si maintenant, il fallait s’arrêter à ce petit détail, à Montereau, où irions-nous, je vous le demande un peu…
Yves Jégo, acculé, devant la maigreur de son raisonnement crut devoir sortir un argument pour le moins étonnant, à savoir que de toute façon, pour calculer un quotient familial en matière de sortie culturelle, il faudrait toute administration qui, en gros, n’existait pas à la Mairie.
Et c’est vrai que lorsqu’on calcule déjà des QF pour les cantines, le soutien scolaire, le conservatoire, le prix de journée pour les centres de loisirs, les colonies de vacances, j’en oublie sûrement, il est très difficile de mettre en place le même système pour calculer de plus justes prix pour les sorties culturelles.
Mais il y eut plus fort : nous révélant implicitement comme une espèce de bilan de son entreprise culturelle, notre DMPR-346-1 dut nous apprendre que pour pouvoir remplir les cars affrêtés, une commune (la Grande Paroisse, comme par hasard…) se proposait de réserver des places dans les cars…
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On notera au passage que les Grands-paroissiens, eux, pourront se faire calculer un Quotient Familal !
Un dernier point de l’ordre du jour me ravit.
Figurez-vous qu’il s’agissait de trouver encore un peu de sous pour pouvoir mener à bien le chantier, l’aménagement de la Bibliothèque ARAGON-TRIOLET dans l’ancienne usine Nodet.
Je vous donne en mille à quel ministère notre édilanous va s’adresser pour trouver les quelque 152 000 Euros manquants.
A votre avis ?…. Je vous laisse encore lanterner un peu…
C’est le ministère de l’Intérieur qui a été sollicité !
Louis et Elsa ont dû se retourner dans leur tombe…
M. Hortefeux aurait-il besoin d’attirer dans ses rêts notre édilanous ? Un marché a-t’il été conclu ? Nous y reviendrons très bientôt…
Sans compter que ce dernier accèdant à la jégoïste demande, on pourra assurément faire graver en lettres de feu la devise suivante au-dessus de la porte d’entrée de la nouvelle médiathèque :
« Les livres, un ça va. C’est quand il y en a plusieurs que ça commence à poser problème ! «
C’était le Conseil municipal de rentrée !
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16’29 » : un très long conseil municipal !
minutes et 29 secondes ! Plus d’un quart d’heure pour un conseil municipal monterelais !
Non, vous ne rêvez pas et vous avez bien lu !
Pour un long conseil municipal, ce fut un long conseil municipal !
La faute en revint assurément à Léo Aiello, Conseiller municipal d’opposition, qui posa une question qui obligea pratiquement notre désormais Député-Maire-UMP-346-1 à faire pleurer l’assistance…. Mais nous y reviendrons.
On commença comme d’habitude par remercier, on délégua des pouvoirs, on adopta des procès verbaux, on prit des décisions modificatives, et tout ça, au pas de charge. Pas de temps à perdre…
Puis, il fut question de la cession d’une cage à lancer !
Il s’avéra que la municipalité avait acheté en décembre 2007 une cage à lancer (il s’agissait seulement d’un équipement sportif) à la société Dima Sport.
Hélas, cet achat n’eut pas le succès escompté, et l’on se demande bien finalement pourquoi les impôts des Monterelais le financèrent.
« Il s’avère que ce matériel n’a été que très peu utilisé par les sportifs qui n’en ont plus l’utilité aujourd’hui.« , pouvait-on lire laconiquement dans le cahier du Conseil municipal.
A Montereau, on ne lance plus…
En même temps, la municipalité ne l’aurait pas achetée, je n’aurais jamais imaginé qu’il y avait à Montereau au moins une cage à lancer…
Heureusement, et gloire à elle, la société Dima Sport qui est au marché d’occasion de la cage à lancer ce qu’est Euroccasion à celui de la voiture de seconde main, la société Dima Sport accepte de reprendre son appareil pour le montant de sa valeur d’achat, soit 8.708,40 euros.
Ouf ! Qu’est-ce qu’on dit ? Merci, Dima Sport !
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Puis, on assura deux garanties d’emprunt à la société Trois Moulins Habitat, une autre à l’OPHLM « Confluence Habitat ».
C’est toujours ça…
Le point suivant de l’ordre du jour consista à créer une commission extra-municipale pour le développement du commerce du Centre-Ville.
Après quinze années aux manettes, notre DMPR-346-1 s’aperçoit que le commerce du Centre-Ville a besoin de se développer, et d’une commission pour y parvenir.
Quel aveu ! Quel constat !
J’espère que mes petites photos sur ce blog auront un peu servi à cette prise de conscience…
Le rapporteur, M. Vatonne, dut lire un bien beau texte valant son pesant de cacahuètes, et que je m’en vais vous recopier :
« Force est de constater que le commerce du centre-ville de Montereau malgré des atouts réels et bien que restant dynamique par rapport aux autres commerces de centre-ville de Seine-et-Marne souffre d’un manque de coordination au niveau de ses actions commerciales.«
C’était donc ça le souci : notre centre-ville manque de coordination au niveau des actions commerciales. C’est pour ça qu’il ne reste pratiquement plus que des banques, des salons de coiffure et des assureurs en centre-ville !
Il faut coordonner !
Notre DMPR-346-1 nous apprit que des membres de la majorité municipale s’étaient comme par hasard portés volontaires pour faire partie de cette commission.
Laurent Hamelin sollicita l’opportunité de faire partie de cette nouvelle instance. Sans grand enthousiasme, au moyen d’un « d’accord, d’accord…. » avec une tripotée de points de suspension, notre DMPR-346-1 accéda à cette requête, priant un élu de l’opposition de se retirer à son profit.
On ne sut pas ce soir là qui jouerait le rôle de l’ »extra » dans cette commission extra-municipale. On n’en parla pas, même si des noms étaient avancés dans le cahier.
En qualité d’acteurs de la société civile, nous aurons donc pour siéger Maître Artis, Notaire, M. Ankaoua, Président de l’association des commerçants, assisté d’un second représentant de cette association, M. Graveline, de la Chambre des Métiers, Mme Bianchini, de la CCI et un marchand forain qui n’avait pas encore été désigné.
Bref, des gens qui sont déjà tous présents sur le terrain. Après des difficultés pareilles, moi, j’aurais pensé que des regards extérieurs seraient un peu les bienvenus. Mais non.
Ce qui va changer, donc, c’est la coordination. Tout ça va être coordonné, vous dis-je !
On ne sut pas non plus, et c’est dommage, le nom de ce nouveau projet. Il fallait avoir sous les yeux encore et toujours ce fameux cahier pour apprendre que dans la même veine que les « 1000 jours 1000 emplois », « Coeur de quartier », ‘Carré Langevin », nous aurons désormais un grand projet baptisé « Coeur de ville ».
Ce qui est évidemment beaucoup plus ronflant que « sauver le commerce de proximité qui est en train de mourir à Montereau. »
Non ? Ca fait beaucoup plus cosse, tout de suite…
Un dernier détail : ce projet sera porté par une ZAC, une Zone d’Aménagement Concerté, en plein centre-ville !
C’est vous dire si la situation est grave…
Comme il reste encore beaucoup à écrire, et que je ne veux pas vous prendre trop de temps, la suite et la fin de ce compte-rendu, ce sera pour demain, même lieu, pour l’heure c’est vous qui voyez !
Oui, je sais, c’est injuste…. Mais que voulez-vous, la vie n’est qu’injustice…
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Une décision de justice exceptionnelle !
ier, la Chambre d’Instruction de Paris a rendu une décision de justice tout à fait exceptionnelle !
Dans le dossier de l’assassinat de Vanessa Aouichat, à Montereau dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2005, les magistrats parisiens ont décidé hier de dessaisir les juges bellifontains en charge de l’affaire, et de repartir à zéro avec d’autres juges.
C’est exactement ce que souhaitaient Maître Nicole Prévost-Bobillot, l’avocate de Mehdi, le jeune homme qui a passé trois ans pour rien à Fleury Mérogis, et Mme Fabienne Klein-Donati, l’ex-procureure de Fontainebleau.
Je vous avais déjà entretenu longuement de cette enquête et de cette procédure judiciaire qui manifestement étaient semées de zones d’ombres, d’incohérences et d’approximations.
Voici ce que j’écrivais il y a quelques mois :
« L’enquête montrera que ce n’est pas au cours d’une soirée arrosée que la jeune fille est morte, mais bien qu’elle a été assassinée alors qu’elle était seule dans l’appartement d’un ami.
Le jeune homme inculpé, qui ne l’a jamais violée était à ce moment-là sur le balcon de l’appartement d’à côté. En entendant un bruit de clé dans la serrure, il a quitté précipitamment l’appartement craignant le retour du locataire, le lieu lui ayant été interdit par l’ami de Vanessa, le locataire en titre de l’appartement.
Le problème, c’est que ce jeune homme sera la dernière personne connue à avoir vu Vanessa vivante.
Il sera donc inculpé du meurtre de la jeune fille et sera incarcéré à Fleury-Mérogis pendant trois ans, avant que son avocate ne parvienne à démontrer que les charges retenues contre lui ne tenaient pas.
Il sera libéré.
Trois ans à Fleury-Mérogis pour rien.
Trois ans à Fleury-Mérogis, c’est long.
Trois ans à Fleury-Mérogis, c’est dur.
Trois ans à Fleury-Mérogis, c’est l’enfer, surtout quand on paye pour les autres.
Au vu de l’enquête menée, un certain nombre de questions ne manquent pas de se poser.
Pourquoi les enquêteurs n’ont-ils pas saisi tous les couteaux trouvés sur les lieux du crime ?
Pourquoi une planche tachée de sang sur le balcon de l’appartement n’a-t-elle pas été saisie aux fins d’une analyse ?
Pourquoi Mehdi, le jeune homme mis en examen deux jours après le drame n’a-t-il pas été examiné médicalement, pour vérifier la véracité de ses dires ? (Il s’était griffé en descendant du balcon.)
Alors que les déclarations de Mehdi vont être recoupées et vérifiées, montrant par là qu’il n’a JAMAIS menti, qu’il n’avait AUCUNE raison de s’en prendre à la jeune fille, pourquoi les dires des autres témoins ne l’ont pas été tout autant ?
Pourquoi avoir accordé une confiance aveugle au procédé d’identification « Blue Star » dont les limites sont connues ? Medhi n’avait aucune trace de sang sur ses chaussettes et sur ses semelles de baskets, comme le révéleront par la suite des analyses complémentaires.
Fallait-il un coupable à tout prix et ce, très rapidement ?
Le seul tort de Mehdi était-il d’être tout près de la scène de crime et d’être la dernière personne connue à avoir vu Vanessa vivante ?
A ce jour, la grande crainte des défenseurs de Mehdi, c’est qu’on arrête les investigations, que le dossier soit clos par le juge d’instruction sur un constat d’échec, et que le coupable ne soit pas identifié.
(Comme cela s’est passé pour le meurtre à Montereau de Khalid Moueffek, un dossier clos sans assassin après cinq années d’enquête…)
Mme la Procureure de la République de Fontainebleau considérant qu’il s’agit d’un meurtre d’une particulière violence, a demandé en février 2009 dernier, que les investigations soient confiées à un collège de magistrats.
Visiblement, Mme la Procureure ne croit pas au Mektoub dont je parlais hier : il ne doit pas y avoir de fatalité à Montereau.
On doit, comme partout en France, mettre des moyens pour élucider des meurtres qui s’y commettent. »
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La justice française a donc décidé de mettre des moyens, suivant ainsi la demande de l’Avocate et de la Procureure.
Un collège de trois juges du tribunal de Melun va reprendre l’affaire complètement à zéro. (Il s’agit là d’un pôle d’instruction.)
En effet, l’enquête était tellement peu probante qu’il est impossible d’arriver à une quelconque conclusion : impossible de prononcer un non-lieu, impossible de renvoyer l’affaire devant un autre tribunal.
Il faut reprendre l’instruction de ce dossier tout au début.
C’est un fait rarissime, pour ne pas écrire une première, en matière de procédure judiciaire !
Il est en tout cas permis de penser que le rôle de certains acteurs de ce drame sera attentivement examiné, un rôle jusque là sous-estimé (le parquet de Fontainebleau le reconnaît).
La vérité éclatera-t’elle enfin ? Le chemin pour y arriver sera-t’il long ? Pour l’instant, personne ne peut le dire.
En tout cas, ce qui est certain, c’est que le dossier ne sera pas refermé.
Et c’est bien là l’essentiel !
Pour arriver à ce résultat, trois femmes ont dû se battre âprement !
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Le rappel complet des faits :
http://yvespoey.unblog.fr/2009/05/13/surville-la-cite-maudite-1ere-partie/
http://yvespoey.unblog.fr/2009/05/14/surville-la-cite-maudite-2eme-partie/
http://yvespoey.unblog.fr/2009/05/16/surville-la-cite-maudite-3eme-partie/
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Jégopôle
ous, je ne sais pas, mais moi, si.
Je dois vous avouer que cette semaine, Valérie Pécresse, candidate UMP à la présidence de la région Ile-de-France,Valérie Pécresse est légèrement remontée dans mon estime.
Valérie Pécresse avec l’abnégation et la générosité qui sont les siennes, vient de s’atteler à un grand chantier. Pour elle, il n’y avait évidemment plus à hésiter : il fallait accomplir ce sacerdoce, cette mission quasi-divine, cette entreprise colossale et pourtant tellement indispensable.
Mais je constate, ô Flambergiens perspicaces et avisés, que vous avez tout de suite saisi quelle était la teneur de cette admirable tâche à côté de laquelle ses douze travaux faisaient figure d’aimable passe-temps pour Hercule.
Oui, après son éviction du gouvernement dans les conditions que l’on sait, Valérie a su retrouver à notre désormais Député-Maire-PR-346-1 un emploi digne de lui.
Dorénavant, il sera… Chef de Pôle.
Puisque je vous le dis :
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C’est en effet ce qu’on peut lire en ce moment sur le site de la blonde et régionale impétrante.
La photo date d’avril dernier, nous en avions déjà parlé, mais la légende vient d’être rajoutée…
Chef de Pôle…
Notre édilanous, Chef de pôle…
Ca fait rêver, non ?
Alors, bien évidemment, je me suis mis en devoir de préparer le terrain pour notre DMPR-346-1, de façon à ce que celui-ci ne perde pas trop de temps à aborder sa nouvelle fonction.
Dame, c’est que Chef de Pôle, ça ne s’improvise pas…
Dans un premier temps, il conviendra de choisir assez vite son pôle : je conseillerais quant à moi, plutôt que le pôle emploi, le pôle personne, ou encore le pôle pot, je conseillerais de choisir dans la mesure du possible le pôle Nord, celui-là même qui définit les géodésiques de latitude 90° Nord (Φ = + π / 2), ainsi que la direction du vrai Nord, alors que sa longitude peut être définie comme n’importe quelle valeur (-π ≤ λ ≤ + π).
Et pour quelle raison, opterais-je personnellement pour ce choix, si la possibilité m’en était offerte ?
Tout simplement parce qu’au pôle Nord, notre DMPR-346-1 risquera de rencontrer un peu plus de monde qu’au pôle Sud, et qu’il pourra toujours essayer de refourguer des igloos à 15 phoques par jour à un ou deux inuits qui n’en demandaient pas tant.
(A noter que ces igloos à 15 phoques par jour auront la possibilité d’être financés grâce à un tout nouveau système de crédit, le pass-glacier. Tu payes ta parcelle de glace pendant 37 ans et les 24 années suivantes, tu payes l’igloo. Les deux dernières années de ta vie, tu te les gèles toujours autant, certes, mais au moins, tu te les gèles enfin CHEZ TOI !)
De plus, notre édilanous pourra tenter d’acclimater un puits à carbone, composé de varechs, de lichens et autres mousses en tous genres, sans oublier de lancer une grande campagne de stérilisation des pingouins pour en éviter une prolifération incontrôlée.
Bien entendu, il faudra penser à s’équiper sérieusement.
Imagine-t’on sérieusement un Chef de Pôle vêtu de la sorte ?
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(Oui, je sais, toutes les occasions sont bonnes, mais que voulez-vous, c’est plus fort que moi…)
Non, désormais, ce sera la doudoune, la chapka aux oreillettes rabattues et les moon-boots fluo. La classe intégrale, quoi !
Adieu également Vel Satis noire de fonction : dorénavant, notre frais émoulu Chef de Pôle se déplacera en traîneau tiré par des chiens huskies, gardé au corps par deux fonctionnaires aux lunettes esquimaudes en os fendu.
Il ne faudra évidemment plus compter pour les petites sauteries sur les buffets d’Alain Passard, mais se contenter de viande de morse et de poisson cru, assaisonnés d’un peu de graisse d’ours. La première fois, ça surprend un peu, mais on s’y fait très vite, paraît-il…
Bien entendu, plus de nounous embauchés pour la garde du petit, mais des nanouks !
En outre, il pourra être essayé un jumelage entre le château des amendes, la maison de retraite du château Nodet, le foyer Belle-Feuille et les étendues glacées de permafrost. On sait les admirables coutumes des esquimaux en matière de gériatrie !
Mais bien entendu, il faudra de temps en temps venir rendre compte à sa Mme Pécresse de patronne.
D’une voix assurée, toujours content de lui, toujours apte à l’auto-critique, notre tout nouveau Chef de Pôle entonnera vaillamment le célèbre refrain :
« Tout va très bien, madame la banquise ! »
Et qu’est-ce qu’on dit ?
Merci Valérie !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU
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Un député pas emprunté ?
l se trouve que Flamberge compte de plus en plus de lecteurs en général, et de plus en plus de lecteurs qui n’habitent pas Montereau en particulier.
Il en est un, de ces lecteurs à la fois anonyme et parisien, qui n’a pas hésité à me contacter afin de me faire parvenir le document suivant. Et je l’en remercie vivement !
Ce jégoïste courrier, puis qu’il s’agit d’un jégoïste courrier, illustre assez clairement une certaine conception du métier de Député-Maire.
Je vous demande encore deux petites minutes de votre précieux temps pour vous rappeler la définition du mot « Député », telle qu’on peut la trouver dans le Petit Robert, ainsi que celle du mot « Maire ».
Député : en France, personne élue pour faire partie de la chambre législative de la Nation.
Maire : en France, premier officier municipal qui est à la fois une autorité locale et l’agent du pouvoir central.
Maintenant, la lettre :
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Pour notre désormais Député-Maire-PR-346-1, son rôle consiste également à écrire au président d’une des grandes banques françaises et lui demander (pour ne pas écrire « l’inciter plus que fortement ») d’accorder avec « une extrême bienveillance » un prêt de 30 000 euros à l’une de ses administrées.
Yves Jégo est donc devenu une espèce de chargé de clientèle, un entremetteur, un go-between, à la place, au passage, du Médiateur du Crédit installé par Mme Lagarde très récemment…
N’aurait-il pas confiance en ce médiateur, mis en place par le gouvernement, et dont on nous dit qu’il fait un bon boulot ?
Alors, évidemment, pour bénéficier de l’appui de notre édilanous, je me demande bien ce qu’il faut donner en retour.
Comme dirait ma crémière, que voulez-vous, en ce bas monde, on n’a rien sans rien…
La carte de l’UMP est-elle nécessaire, la carte du PR, les deux réunies ?
Acheter une maison à 15 Euros par jour ?
S’engager à assister à tous les galas de catch monterelais ?
Acheter 346 dictionnaires impertinents de l’Ile-de-France ? (A propos, il faudra un de ces jours aller vérifier le nombre d’exemplaires vendus, ça fait un bout de temps…)
Je dois vous avouer que je n’ai pas la réponse à cette question.
En revanche, ce que je sais, c’est que le Conseil général n’a pas hésité à accorder une subvention de 30 % et que notre DMPR-346-1 n’hésite pas, lui, à s’appuyer sur une action du CG 77 pour promouvoir au passage sa requête…
Ce que je constate également, c’est que notre DMPR-346-1 a signé très rapidement son courrier : que celui qui pourra déchiffrer le jégoïste gri-gri à droite de la signature, que celui-là me le fasse savoir !
On verra en tout cas par là que si vous avez besoin de 30 000 euros, vous savez dorénavant comment vous y prendre…
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