Rumeurs syndicales
l ne fallait pas être grand sorcier vaudou, cette semaine, pour prédire que les rumeurs auraient une connotation syndicale.
Ce qui devait arriver arriva.
Mais, tels des Mickael Blomkvist au mieux de sa forme, vous saurez encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord, vous saurez démêler le faux du faux !
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Dorénavant, pour pouvoir prétendre à une subvention municipale, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 exigerait qu’une union locale compte au moins 250 Monterelais de l’année.
Rumeur, pas rumeur ?
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Pour pouvoir prétendre adhérer à un syndicat subventionné par la municipalité, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 demanderait à l’impétrant d’adopter trois chats stérilisés.
Rumeur, pas rumeur ?
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L’union locale FO des territoriaux aurait son siège dans une maison à 15 euros par jour ?
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre désormais Député-Maire-PR-346-1 aurait précisé cette semaine que le sigle FO du syndicat des agents territoriaux municipaux ne signifiait pas « Force Ouvrière » mais « Faut Obéir ».
Rumeur, pas rumeur ?
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En pensant au nombres d’unions locales syndicales à subventionner, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 se serait remémoré la très fameuse et très récente saillie de M. Hortefeux : « Quand il y en a un, ça va, c’est quand ils sont nombreux que ça pose des problèmes. »
Rumeur, pas rumeur ?
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Alors… heureux ? C’était encore très facile, vous l’avez constaté de vous-mêmes.
Et maintenant, comment ne pas avoir envie de retrouver Martine ?
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Voilà, c’est tout pour ce dimanche !
Demain, surtout, soyez fidèles au poste : je vous communiquerai un document très intéressant.
Un document qui illustrera admirablement le quotidien et le dur métier de Député-Maire.
Un document quasiment sociologique…
A demain !
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Carton plein ? Plein de cartons !
n mien ami, exerçant la même profession que moi, a eu l’idée au cours des douze derniers mois de garder par devers lui tous les cartons d’invitation municipaux qui lui avaient été adressés tout au long de l’année écoulée.
Non seulement, il les a conservés, mais en plus, il les a photographiés.
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Ce patchwork de petits papiers représente autant de pince-fesses, de sauteries, d’inaugurations, de poses de première pierre, de commémorations en tous genres, j’en passe et pas forcément des meilleures…
Et encore, mon ami m’a bien certifié qu’il était certain de ne pas tout recevoir, ne figurant pas parmi les hautes personnalités locales qui ont l’inestimable chance de tout recevoir.
Ah ! Quel poète saura célébrer toutes les petites bulles remontant à la surface des flûtes et autres coupes de champagne servies lors de ces agapes ?
Quel troubadour pourra mettre en vers l’émotion des invités à l’idée d’écouter les municipaux voire jégoïstes discours ne manquant pas de débuter ces cérémonies ?
Quel aède chantera sur sa lyre les quantités de canapés aux oeufs de lump, les petits fours plus ou moins salés, les mini-brochettes au bacon et pruneau, les croustines de brie, les feuilletés aux anchois, les gougères au chèvre, les blinis au poivron, les verrines plus ou moins sucrées et autres amuse-gueule payés par le contribuable monterelais ?
(Nb : on admettra que je sois obligé de donner des recettes à titre indicatif, n’étant personnellement pas amené à fréquenter ces indispensables festivités locales…)
Quel ménestrel saura vanter l’épanouissement des traiteurs attitrés de la municipalité ?
Quel trouvère écrira la joie qui étreint nos aînés, pensant revivre ainsi et sempiternellement les comices agricoles d’antan ?
Qu’il se fasse connaître ! Celui-ci sera un brave !
Avant de vous laisser pour aujourd’hui, je vous rappelle qu’un de ces cartons a pourtant fait long feu :
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Je vous l’ai un peu agrandi :
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Souvenez-vous… Séquence émotion… C’était il y a exactement une année, jour pour jour….
A ce jour, le groupe scolaire Camus n’est toujours pas inauguré, suite à une ministérielle et à la fois tardive défection.
Je me demande bien comment font tous les fiers et vaillants hussards de la République affectés dans cette école pour travailler dans un bâtiment non-inauguré…
Moi, je crois que je ne pourrais pas !
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Suivant que vous serez proches du pouvoir…
Avant-Post
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Droit de réponse
Suite à un article publié dans la République de Seine-et-Marne en date du 14 septembre dernier, j’ai demandé à M. Prigent, directeur de ce journal, de bien vouloir insérer le droit de réponse suivant :
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Dans la dernière édition de la République de Seine-et-Marne en date du 14 septembre dernier, j’ai pu lire cette phrase :
« Suite à un article publié sur le blog d’Yves Poey accusant le président du Comité de défense des Usagers des Trains (CODUT) Dominique Bessemoulin de vouloir favoriser la desserte des trains de Champagne où il demeure, ce dernier a tenu à réagir.«
Le verbe « accuser » employé par votre journaliste Anne Tabourel est un verbe fort qui ne me paraît pas justifié.
Voici ce que j’écrivais sur le sujet, sur Flamberge, mon site d’informations locales monterelaises, et à cette adresse :
http://yvespoey.unblog.fr/2009/09/03/une-rentree-sur-les-rails/
« Le CODUT, le Comité de Défense des usagers du Train se mobilise quant à lui pour que l’arrêt des trains bourguignons soit coûte que coûte maintenu à Champagne.
Il faut savoir que Dominique BESSEMOULIN président du CODUT, militant UMP, ancien conseiller municipal d’opposition à Champagne, habite cette ville.
Il n’est donc pas interdit de penser que l’intérêt du CODUT et de son Président pour la gare de Montereau soit assez relatif…
Les usagers monterelais quant à eux envisagent de se mobiliser également, le CODUT ne les représentant pas suffisamment à leurs yeux…«
Il n’a jamais été question d’aucune accusation. J’émets un avis, une opinion, ce qui est tout à fait différent, suite à la réaction de plusieurs usagers monterelais m’ayant fait part du fait que le CODUT ne les représente pas suffisamment.
Yves POEY
Flamberge, le blog de l’autre actualité monterelaise
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Ce droit de réponse sera-t’il publié ?
Sera-t’il publié dans son intégralité ?
Suspens insoutenable ! … A suivre, lundi prochain…
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Suivant que vous serez proches du pouvoir…
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L’on se souvient de la municipale et jégoïste fin de non-recevoir concernant la demande de subvention demandée par la Secrétaire de l’union locale de la CFDT.
Si l’on ne s’en souvient pas, c’était ici :
http://yvespoey.unblog.fr/2009/09/16/
Un fidèle Flambergien – qu’il soit ici remercié – vient de m’adresser à ce propos le document suivant. Il s’agit d’une délibération du Conseil municipal en date du 26 janvier dernier.
Je vous en laisse apprécier la moëlle quasi substantifique :
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C’est pourtant simple : pour pouvoir prétendre à une subvention annuelle, quand on est syndicaliste monterelais, il suffit de faire partie du BON syndicat.
Et encore ! Pas de l’union locale du bon syndicat, qui devra se passer de 1500 Euros, mais de la branche territoriale (c’est à dire des employés municipaux) de ce syndicat qui elle, les récupère, ces 1500 Euros…
Alors, évidemment, vous me ferez une nouvelle fois remarquer qu’une fois de plus, le hasard, cette spécialité monterelaise bien connue, au même titre que les cailloux, le brie et les trompe-l’oeil, le hasard a encore une fois bien fait les choses.
Certes !
Par un pur hasard, le Secrétaire du Syndicat FO des Territoriaux de Montereau est un proche de M. Zaïdi, haut cadre municipal, lui-même proche de notre désormais DMPR-346-1.
Ô, heureuse coïncidence !
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Lettre ouverte à Yves Jégo. Mais où est donc passé le GIP ?
hristian Siloé est un artiste-photographe reconnu.
Christian Siloé, vous l’avez peut-être déjà croisé, à Montereau-Surville, et peut-être même vous a-t’il pris en photo dans le cadre d’un important travail artistique consacré à la mémoire des habitants du quartier.
Pour vous rendre compte de la qualité de ce projet, allez donc faire un long détour sur son site :
http://www.christian-siloe.fr/
Aujourd’hui, Siloé est très amer, pour ne pas dire plus…
Il a écrit, et a lui-même distribué mardi dernier à Montereau une lettre ouverte à Yves Jégo, co-président du GIP.
Des promesses avaient été faites, et apparemment, des promesses n’ont pas été tenues…
Avant de vous livrer cette lettre ouverte qui vous donnera bien mieux que je ne pourrais le faire tous les détails, j’aimerais, pour bien fixer le cadre, vous rappeler ce qu’est le GIP, et vous faire part d’une étrange rumeur circulant sur son compte.
Le GIP, Groupement d’Intérêt Public « Coeur de Quartier » de Montereau, co-présidé par Yves Jégo et Michel Guillot, ci-devant préfet de Seine-et-Marne, est un organisme qui avait été créé (je fais court) pour gérer les importantes subventions de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine.
C’est cet organisme dirigé par Monsieur Forestier, le directeur dont il est question dans la lettre ouverte, qui avait demandé en 2004 à Siloé d’intervenir sur le quartier.
Or une question se pose en ce moment :
Mais où est donc passé ce GIP, pourtant reconduit jusqu’en 2012 ?
Lundi dernier, le patron d’une importante administration, à Montereau, annonçait en réunion d’équipe la dissolution pure et simple de cette structure !
De plus, on sait que M. Forestier, son désormais ex-directeur, vient d’être intégré maintenant dans l’administration de la CC2F, notre Communauté de Communes…
J’ai téléphoné en Préfecture où l’on m’a pourtant assuré « qu’à priori rien n’avait changé« . Je cite…
Mardi après-midi, Christian Siloé s’est rendu aux locaux du GIP : il n’y a trouvé personne.
Les coordonnées téléphoniques n’apparaissent plus dans les pages jaunes ou blanches :
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Etonnant, non ?
Ah ! Ces mystères monterelais !…
A la lumière de ces quelques précisions, je vous laisse prendre connaissance de la lettre ouverte.
Une lettre ouverte qui démontre au passage qu’en plus d’être un talentueux photographe, Christian Siloé maîtrise tout autant l’écriture.
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Lettre ouverte à Monsieur Yves Jégo, Député-maire et Président du GIP de Montereau.
Conches lundi 14 septembre 2009
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Monsieur le Président,
Pendant cinq ans, j’ai réalisé dans votre ville l’ambitieux travail de mémoire que vous m’aviez proposé et je vous remercie de la confiance que vous m’aviez accordée.
Pendant cinq ans, j’ai photographié hommes et pierres pour témoigner de la reconstruction de Montereau-Fault-Yonne.
Photos de chantier et photos de famille ont été appréciées et vous m’en avez complimenté dans plusieurs courriers.
Aujourd’hui, je reviens vers vous pour formuler quelques réserves sur la réussite totale d’un grand projet amputé de sa conclusion. Il était prévu l’édition d’un livre de 120 photographies en même temps qu’une exposition finale.
Vous-même demandiez au GIP « la réalisation d’une fresque monumentale… inspirée par mes photographies.» Au lieu de cela, le directeur du GIP me signifie que mon travail est terminé.
Dans le document que nous avons négocié en 2004, il était entendu que ces photographies devaient mettre en lumière l’importance sociale des travaux, valoriser l’image de la Ville Haute et de ses habitants, tout en s’inscrivant dans un projet national.
Ces photos font maintenant partie du patrimoine de Montereau-Fault-Yonne et sont sa mémoire. Ne pas faire la promotion du travail accompli en cinq ans remet en cause la sincérité de la Politique de la Ville. La cohérence de ce projet, inséré dans mon engagement de dix-sept ans au cœur des quartiers populaires de France, est détruite. Au moment où l’UNESCO reconnaît l’intérêt de mon travail, alors que l’ANRU m’achète des tirages pour le cabinet de la Ministre en charge de la Politique de la Ville, il est stupéfiant que le directeur du GIP se prive d’une communication favorable à son employeur.
Méconnaissant l’importance de la qualité des photographies pour rendre compte de la construction, le directeur du GIP pense se satisfaire de tirages bon marché, en dehors des tarifs de la profession. C’était pourtant le bon moment pour attirer l’attention des médias sur Montereau-Fault-Yonne, le GIP et l’ANRU.
Quand on consulte le site de l’ANRU, on constate que je suis le seul photographe en France qui rende compte d’un grand projet de reconstruction avec une vision d’auteur. Ce travail, je l’ai fait en photographiant la pierre et les hommes. Alors pourquoi ne pas avoir regardé mes propositions pour l’édition de l’ouvrage ? Lors de ma rencontre avec les élus le 19 décembre 2003 à la Mairie de Montereau, il était convenu que la Ville Haute serait un exemple pour la Politique de la Ville. C’est dans ce cadre que ma proposition de travail a été choisie et l’édition d’un ouvrage était évidente pour tous.
Aujourd’hui, le directeur du GIP oppose l’argument du bon usage de l’argent public. Cela ne tient pas, puisque toute mon expérience personnelle le contredit. Comme vous le savez, je suis Maire-Adjoint depuis 1977, chargé des affaires culturelles dans ma commune de Conches en Ouche, une ville de seulement 5000 habitants. J’ai créé le Musée du Verre et fait de celui-ci le deuxième musée en France pour le développement de la création du verre contemporain. Il est labellisé Musée de France. J’ai également créé une Biennale Européenne de l’image. Je sais trouver les financements pour acheter des oeuvres à des artistes et enrichir les collections, pour éditer chaque année des ouvrages photographiques de référence et pour financer la création d’expositions prestigieuses – ceci à l’occasion des projets artistiques que je mets en œuvre. C’est une simple question de volonté et le directeur le sait bien puisqu’il y a quatre ans, sans difficulté aucune, il a su financer une exposition de 40 de mes photographies pour qu’elles « décorent » le passage express du Premier-Ministre dans un couloir.
Une autre remarque à propos de l’idée que le directeur du GIP se fait du droit moral et de la propriété intellectuelle.
Mes photographies de Montereau sont diffusées sur le site Internet de l’ANRU avec un autre copyright que le mien et le site de votre ville ne mentionne même pas mon nom.
J’ajoute à ces irrégularités, la publication sur des cartons d’invitation de photographies prises dans d’autres quartiers de France, sans mon autorisation ni rémunération. Or, le diffuseur doit s’assurer que le droit moral de l’artiste est respecté pour les œuvres qu’il diffuse.
Comment pouvais-je imaginer que je serais confronté à cette situation dans une ville dont le Maire est également un écrivain reconnu ?
La longue succession de « mesquineries » pour d’obscures raisons, par exemple mon nom absent sur les cartons d’invitation ou en caractères minuscules prétendument à votre demande… mon listing d’adresses refusé… la presse nationale pas informée…, FR3 oublié… Je mets tout cela au compte de ses difficultés relationnelles bien connues et je me refuse à penser que mes contacts avec l’ANRU ont cessé sur une intervention du directeur du GIP afin que je ne puisse plus travailler en France.
Quant à Volti, sculpteur de réputation internationale, il risque lui aussi de faire les frais du comportement désinvolte du directeur du GIP. Montereau a la chance de posséder une de ses œuvres intitulée « Les Deux Fleuves.» Mais après son stockage durant les travaux, elle doit être amputée de son bassin, partie intégrante de l’œuvre, sans que le directeur s’en émeuve.
Pour en terminer, j’attire votre attention sur les conditions de l’appel d’offre de novembre 2008 et je demande l’égalité de traitement avec les autres candidats. Une consultation a été organisée par le directeur afin de recruter un photographe pour poursuivre à l’identique le travail de mémoire commencé pour les chantiers. Malgré la qualité reconnue de mon travail, ma candidature a été rejetée selon le critère du mieux disant.
J’observe que cette décision intervient après un désaccord en décembre 2006 alors que le directeur du GIP décidait de me remettre en concurrence sans tenir compte du contrat signé en 2004. Votre intervention, avec le soutien constant de Madame Hassler, a résolu le problème malgré les obstacles obstinément dressés par le directeur.
Comme je m’interroge sur cette décision, vous me précisez dans une lettre que mon éviction est due au fait que le GIP a retenu une société de communication à bas coût qui va faire des films. Mais la prestation dont vous parlez n’a rien à voir avec les termes de la consultation à laquelle j’ai répondu et qui correspondait en toute logique à la poursuite des prises de vue.
C’est donc un choix négatif visant à m’éliminer qui a été fait, un choix sans rapport avec les espoirs que la population met dans mon travail photographique pour la reconnaissance de la Ville Haute, un choix sans rapport avec les intérêts de la ville de Montereau-Fault-Yonne et de l’ANRU.
A l’évidence, il est temps de nous rencontrer pour remettre à plat cette affaire. Partout dans votre ville et pendant cinq ans, chacun a donné le meilleur de lui-même pour permettre à cette campagne photographique de réussir, de valoriser l’image des habitants, de rendre compte de la Politique de la Ville à travers votre travail et malgré « le peu d’enthousiasme » du directeur du GIP. Au plus haut niveau de vos services et jusqu’en décembre 2008, vos cadres m’ont envoyé des mails de félicitation pour mon travail, vous-même m’écriviez : « …La qualité de votre travail, la finesse d’approche, la sensibilité et l’humanité émanant de vos photographies apportent la réponse exacte à mon souhait de faire entrer ce grand chantier tant dans l’histoire de notre pays que dans les albums de famille… »
J’exprime ici les même souhaits que vous et les termes de votre lettre disent que ce chantier photographique mis en œuvre avec l’ANRU mérite mieux que le sort qui lui est fait.
Je me permets de solliciter un rendez-vous pour que nous en parlions car je pense que le directeur du GIP a fait preuve de légèreté.
Depuis huit mois, j’ai continué à mes frais les prises de vue dans votre ville, il est encore possible de rattraper cette affaire et de la reprendre dans de bonnes conditions en 2010.
Je vous adresse, Monsieur le Président et Député-maire, l’expression de mes meilleurs sentiments.
Christian Siloé
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Bien entendu, sur Flamberge, je reviendrai sur ce dossier dès que de nouveaux développements apparaîtront !
Et un rappel :
http://www.christian-siloe.fr/
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Sub’ déco (le retour) !
Avant Post
Grosse fatigue…
http://www.dailymotion.com/video/xai1jl
…
Les images parlent toutes seules, mais Guy Birenbaum, du Post, en a rajouté une couche au second degré…
http://www.lepost.fr/article/2009/09/16/1698356_un-elu-ump-sauvagement-agresse-en-plein-sommeil.html
Je vous conseille également le compte-rendu de la réunion durant laquelle a été filmé cet élu qui n’en a donc pas manqué une miette :
http://jmag77.typepad.com/le_blog_de_jeanmarie_albo/2009/09/un-projet-d%C3%A9partemental-pour-notre-territoire-.html
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e flambergien doté d’une mémoire située dans la moyenne se souviendra qu’hier, nous étions restés sur une espèce d’interrogation…
Notre désormais Député-Maire-UMP-346-1 allait-il accorder une subvention à l’union locale de la CFDT, suite à une demande émanant de sa Secrétaire générale Morgane Baudrier ?
Des paris furent lancés…
Je vous remémore en tout cas l’état des lieux :
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La réponse du berger à la bergère ne se fit pas attendre, puisque le 20 juillet, c’est à dire quatre jours seulement après le demande écrite, Morgane recevait la jégoïste réponse ci-dessous :
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Ceux qui avaient parié pour le versement immédiat d’une sub’ viennent de perdre un peu d’argent…
Néanmoins, cette lettre nous révèle une ou deux informations intéressantes :
La signature, qui présente des tremblements a été réalisée avec une machine : un stylo feutre se trouve au bout d’une espèce de bras qui reproduit à l’envie le jégoïste paraphe, du genre de celle-ci, même s’il existe d’autres modèles…
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Il est donc fort probable que notre DMPR-346-1 n’a jamais eu vent de ce courrier.
Alors, me direz-vous, qui a pris le soin de répondre par la négative à Morgane ?
Les initiales en haut de la lettre, ce N et ce Z, nous apporteraient-elles un semblant de réponse ? Je ne sais…
D’autre part, nous pouvons dire sans trop nous avancer que le dossier « Subventions monterelaises » avance : à défaut de savoir quelles sont toutes les associations qui bénéficient de subventions exceptionnelles, on connaît au moins un organisme qui n’y a pas droit.
Rappelons au passage que dans certaines municipalités, c’est une commission composée d’élus qui se réunit pour examiner les demandes…(Mais peut-être que cette commission ad hoc s’est réunie entre le 16 et le 20 juillet dernier, pendant les vacances…)
Dis-moi Morgane, et si tu accueillais un vétérinaire spécialisé dans la stérilisation féline, au sein de ton union locale ?
Par les temps monterelais qui courent, il me semble que c’est une profession qui a le vent en coupe poupe !
Peut-être la subvention tomberait-elle à coup sûr ?
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Sub’ déco !
e voudrais aujourd’hui vous proposer quelques photos.
Ces photos m’ont été envoyées par Morgane Baudrier, Secrétaire générale de l’Union locale de la CFDT.
Il s’agit des locaux de ce syndicat situés rue Edmond Fortin, tout à côté du parking de l’ancienne gendarmerie.
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On aura compris qu’un petit ravalement ne serait pas totalement inutile…
Devant l’ampleur et le coût des travaux de réfection, Morgane a demandé par écrit à Monsieur le Maire de Montereau une subvention exceptionnelle, dans un courrier en date du 16 juillet dernier.
Le voici :
Comme j’ai pitié de vos yeux, je vous ai recopié la missive.
Monsieur le Maire,
Nous vivons actuellement et ce depuis le début de l’année une période de récession qui malheureusement touche de plein fouet les salariés de notre région.
Même si la conjoncture actuelle ne s’y prête guère, je m’adresse à vous pour solliciter une subvention exceptionnelle.
En effet, nos visites lors des permanences syndicales ainsi que le nombre de prises de rendez-vous ne cessent ce croître.
Or, cette augmentation nous a fait prendre conscience qu’il nous était difficile de recevoir correctement les personnes. Il devient nécessaire de remettre en état nos locaux qui ont été détériorés lors de l’incendie qui a touché le hall de l’entrée.
Nous avons aussi une hausse non-négligeable de frais inhérents au nombre de visites en constante augmentation, augmentation que nous ne pouvions pas prévoir.
En vous remerciant par avance, veuillez croire, Monsieur le Maire, en mes sincères salutations.
P/O L’union locale CFDT
La Secrétaire générale
Morgane Baudrier
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Bien entendu, notre édilanous a répondu à cette demande de subvention accompagnée d’un devis réalisé au plus juste qui se montait aux alentours de 2 800 Euros.
Yves Jégo acceptera-t’il le challenge ?
La subvention sera-t’elle accordée ?
Je vous ferai part de cette réponse demain…
Malgré les protestations que j’entends sourdre, laissez-moi vous affirmer que ce moment certes d’intolérable suspense vous laissera le temps, si vous le désirez, de parier sur la teneur de cette municipale réponse…
Comment ça, c’est couru d’avance ? Flambergiens de peu de foi !
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Les amateurs d’oxymorons se régalent…
e dimanche 13 septembre, c’est à dire hier, avait lieu le premier grand raout de Valérie Pécresse pour tenter de déloger Jean-Paul Huchon de son fauteuil de Président de notre bonne région d’Ile-de-France.
C’est tout du moins ce qu’annonçaient les petits flyers distribués le week-end dernier, notamment sur le marché de Fontainebleau.
Je vous ai reproduit ce petit prospectus aux couleurs très flashy…
Voici le recto :
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Des clowns, des artistes, des DJ, du graf, du slam….
Ca donnait envie, non ?
Mais c’est surtout l’atelier « Vivre ensemble », moi, qui m’aurait bien branché.. Si, si….
Surtout en découvrant quel en était l’animateur, de cet atelier-là.
C’était écrit au verso…
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Ah ! La bonne idée que voilà !
Non, ce n’était pas un clown du cirque Pinder/Jean-Richard ! Non, ce n’était pas un slameur ou même un graffeur !
Non !
Qui mieux que notre désormais Député-Maire-PR-346-1, qui mieux que lui pouvait incarner le concept du « vivre ensemble » !
Je vous le demande un peu !
Nul doute que dans son atelier, notre DMPR-346-1 aura abordé les points suivants :
1° Vivre ensemble : Etre maire d’une commune de Seine-et-Marne et habiter Paris. Rêve ou réalité ?
2° Vivre ensemble : Dans ma commune, en deux ans, ont dû se constituer un comité Réseau-Education-Sans-Frontières et un comité Droit au Logement.
3° Vivre ensemble : Dans ma commune, j’ai un locataire expulsé qui vivait dans sa voiture, et qui n’a pu retrouver un logement que grâce à la mobilisation du DAL.
4° Vivre ensemble : Dans mon Office HLM, on pose des plaques en fer sur la porte des locataires endettés, qu’on expulse sans les reloger.
5° Vivre ensemble : l’INSEE certifie que dans ma commune, le nombre d’habitants diminue, mais le taux de chômage est un des plus mauvais d’Ile-de-France, et que le taux de créations d’emplois la fait figurer en 346ème position sur 348.
6° Vivre ensemble : Dans le centre-ville de ma commune, le commerce de proximité est dans un état proche de l’agonie.
7° Vivre ensemble : Dans ma ville, on pose les premières pierres de maisons à 100 000 euros ou à 15euros par jour qui en quatre ans, n’existent toujours pas.
8° Vivre ensemble : penser à donner l’adresse électronique suivante en guise de bibliographie sommaire : http://yvespoey.unblog.fr
Oui, décidément oui, ça devait être diablement instructif, cet atelier !
En tout cas, on verra évidemment par là que Valérie Pécresse aura adopté le sage précepte du « right man at the right place » !
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Rumeurs radicales
l fallait s’en douter !
Les rumeurs d’OPA jégoïste sur le Parti Radical n’ont pas manqué d’alimenter bonnes feuilles, conversations et autres couloirs…
Mais je vous renouvelle toute ma confiance : vous saurez démêler le bon grain du bon grain !
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Pour avoir la possibilité d’annexer le Parti radical de Jean-Louis Borloo en succédant à ce dernier, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 envisagerait de se laisser boucler les cheveux, de ne plus se raser, de porter un improbable imperméable, et à se mettre à l’apéro à partir de 11h00 du matin.
Rumeur, pas rumeur ?
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Sachant que la compagne de Jean-Louis Borloo n’est autre que la journaliste Béatrice Schönberg, notre désormais Député-Maire-PR-346-1 envisagerait un remariage avec Arlette Chabot.
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre désormais Député-Maire-PR-346-1 aurait proposé à Alain Carsenti, vibrant opposant à la fois radical et troyen à la prise de pouvoir jégoïste, de devenir Monterelais de l’année.
Et ce, en échange de son silence.
Rumeur, pas rumeur ?
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Tout membre du Parti radical votant pour que notre désormais Député-Maire-PR-346-1 en prenne la tête recevrait une maison à 15 euros par jour.
Mais pas à Montereau, la maison à 15 euros par jour…
Rumeur, pas rumeur ?
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Je vous avais dit que c’était toujours aussi facile !
Avant de vous quitter, un bonus dominical : notre Poseur de Filets dérivants m’a averti hier de la ré-ouverture du site de détournement consacré aux albums de Martine…
Qu’il en soit remercié !
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Ca nous manquait, non ?
Bon dimanche et à demain !
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Mais à quoi ça tient, la célébrité, tout de même…
n cette rubrique « Sur le vif » du samedi, une rubrique très rapide qui vous permet de vous laisser tout plein de temps libre, j’ai eu l’idée de taper le nom de famille « Jégo » sur Dailymotion.
Je vous laisse le soin de constater quelle est la séquence la plus vue à ce jour…
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Il en faut peu pour devenir célèbre, finalement….
Mais je voudrais également vous communiquer une photo prise non pas à Montereau, mais à Troyes, théâtre d’opérations radicales de résistance face à notre désormais DMPR-346-1. (Cf papier de mardi dernier…)
C’est Bucolique Frénétique, fidèle flambergien en villégiature dans la préfecture de l’Aube, qui s’adresse à tous les futurs présidentiables, en nous faisant part d’une adresse qui pourrait être fort utile…
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S’il ne parvient pas à fomenter son OPA sur les troupes de Jean-Louis Borloo, peut-être notre édilanous pourrait-il conseiller cette adresse à notre omniprésident…
On a vu des retours en grâce réussis pour moins que ça…
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Et une de plus ! Nouvelle expulsion locative à Montereau !
Montereau-Surville, une nouvelle expulsion a eu lieu pas plus tard qu’hier, au 14 de la Rue des Grès, sur le parc de l’Office public Confluences-Habitat.
Un Office, présidé, je vous le rappelle, par Yves Jégo, notre désormais Député-Maire-UMP-346-1, celui-là même qui récemment s’était donné la tâche de, je cite, « remettre l’Homme au centre de tout ».
Ou plutôt je devrais écrire qu’une nouvelle forme d’expulsion a eu lieu : une espèce d »IM »-pulsion : on empêche les locataires endettés de rentrer chez eux.
Dorénavant, un nouveau mode opératoire est en vigueur chez nous.
On attend que le locataire soit parti. Puis, un huissier, des forces de police et une camionnette bleue se garent dans la rue.
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Dans cette camionnette bleue, on trouve des plaques de métal destinées à rendre impossible l’accés de l’appartement.
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C’est ce qui s’est passé hier.Un monsieur tout juste retraité et son fils ont trouvé hier matin cette plaque de fer, leur interdisant de rentrer chez eux.
Deux hommes étaient donc remis au centre… de la rue !
Sarah, la Présidente du DAL Montereau était sur les lieux et a pu constater cette procédure.
Elle a surtout pu constater qu’AUCUNE proposition de relogement n’avait été signifiée au locataire, ce qui me semble assez contraire à la loi…
On se rappelle en effet les propos de Mme BOUTIN :
Le Monsieur a retrouvé trois sacs d’affaires qu’on avait généreusement sortis pour lui sur le trottoir.
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D’après les informations dont nous disposons à l’heure où j’écris ce papier, le bail de ce monsieur expulsé était rédigé au nom de ses parents.
J’allais oublier une information importante : l’un de ses parents est malheureusement décédé en 2004, et l’autre en 2005.
Ce qui fait que l’OPHLM, depuis au moins quatre années louait un appartement à un couple décédé, ce qui pourrait peut-être expliquer que les loyers ne rentraient plus…
Le monsieur et son fils expulsés ont pu passer la nuit chez une parente, hier. Mais à partir d’aujourd’hui, il est à la rue !
Hier matin, Sahra a demandé un rendez-vous à M. Jégo : celui-ci n’était pas là.
Hier matin, Sahra a demandé un rendez-vous à M. Albouy : celui-ci n’était pas là.
Hier matin, Sahra a demandé un rendez-vous à M. Zaïdi : celui-ci lui a répondu qu’il n’avait plus son avis à donner sur les attributions à l’OPHLM.
(Ce qui sous-entendrait qu’avant, il avait son avis à donner… Il faudra bien un jour qu’on m’explique vraiment pourquoi, même si j’en ai une vague idée…)
Hier matin, Sahra a demandé un rendez-vous à M. Chéron, vice-président de l’OPHLM, mais celui-ci était injoignable.
Un rendez-vous a donc été fixé par son secrétariat pour le…. 24 septembre prochain, dans la matinée.
C’est à dire dans presque deux semaines…
On verra en tout cas par là que le nombre d’expulsions avancées par la municipalité et l’OPHLM semble à la fin de la trêve hivernale semble bien dépassé.
D’autres dossiers vont passer au tribunal début octobre. Nous en reparlerons.
Je vous laisse pour terminer pour aujourd’hui ce dossier le mail que Sahra a aussitôt envoyé à notre désormais DMPR-346-1.
Nul doute que si celui-ci n’est pas trop occupé à écumer les fédérations du Parti Radical ou à se fendre de déclarations comme s’il était toujours porte-parole de l’UMP, nul doute qu’Yves Jégo pourra en prendre connaissance !
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To: yjego@assemblee-nationale.fr; yjego@clubinternet.fr
Subject: Demande de relogement suite à une expulsion locative
Date: Thu, 10 Sep 2009 10:08:31 +0000
Monsieur le Député Maire,
Je viens par la présente en tant que Présidente du DAL Montereau et environs, porter à votre connaissance le dossier suivant.
Aujourd’hui à 08 h 00 du matin, M. …………………… et son fils …………….. ont été expulsés de leur logement situé au 14 rue des grès à Montereau pour faute de non règlement de leurs loyers. Il y a eu concours des forces de l’ordre, d’un serrurier et d’un huissier.
Si je me permets de vous envoyer ce mail, c’est pour vous faire savoir qu’aucune proposition de relogement même précaire (hôtel, foyer…) n’a été proposé à cette famille, ce qui est contraire à la loi puisque celle-ci dit qu’un relogement devra être systématiquement recherché par la Préfecture dans le cadre des Plans départementaux d’action pour le logement des défavorisés (PDALD).
J’ai pris contact avec Monsieur Chéron, vice président de l’office HLM de notre commune. Son secrétariat nous a donné rendez-vous pour le 24 septembre 2009 à 11 h 15.
Cependant, au vu de la situation, vous comprendrez que nous ne pouvons pas laisser un retraité et son fils dehors.
Nous nous tenons à votre disposition afin de trouver une solution humaine au problème de précarité de cette famille.
Dans l’attente, je vous prie de croire Monsieur le Député Maire, en l’expression de mes salutations distinguées.
Mlle DRIOUACHE Sahra
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