Ne fais pas aux autres…
eek-end de grosse promo pour notre Député-Maire-PR-346-1, promo destinée à vanter les mérites de son nouveau livre écrit avec la journaliste Muriel Grémillet !
Alors bien sûr, le pitch est toujours le même, avec comme d’habitude une langue d’un bois de teck massif : non, tout ceci n’est pas grave, je m’en fiche, je sors un bouquin pour « solde de tout compte« …
Voici en effet ce qu’on pouvait lire sur le site d’infos ultra-marin Zinfos974.com :
Yves Jégo : « Je n’attends rien de mon livre »
http://www.zinfos974.com/Yves-Jego-Je-n-attends-rien-de-mon-livre_a12309.html
Puisqu’il nous le dit ! C’est donc qu’il faut le croire !
Notre édilanous doit être l’un des rares auteurs à écrire, même avec Muriel Grémillet, un bouquin pour n’en rien attendre, comme ça, parce qu’il avait assurément pas mal de temps devant lui, la gestion de « sa » commune, de « sa » circonscription, de « sa » communauté de communes lui en laissant énormément, de temps.
Mais bien entendu, c’est cette petite phrase qui livre la véritable problématique :
« Suite à mon limogeage (…), le Premier ministre que j’ai servi loyalement pendant 15 mois, n’a pris la peine ni de me recevoir ni de m’appeler»
Notre DMPR-346-1 a été limogé, renvoyé, lourdé, éjecté, viré, dégommé, dézingué du gouvernement en deux temps trois mouvements, et ça, ça a du mal à passer. Comme me le répétait récemment ma crémière, c’est sûr, il en a eu gros sur la patate.
Une patate qui était tout sauf douce !
Mais se faire virer est une expérience qu’a déjà connue Yves Jégo. Bon, évidemment, c’est lui qui virait, ce n’est pas lui qui était viré. Une lègère nuance !
Nous allons faire un petit retour en arrière.
1995…
L’accession jégoïste aux affaires monterelaises…
Notre nouvel édilanous, parmi ses premières mesures « phares », dont la venue à Montereau du « Jour du Seigneur »(c)(r) et « Intervilles »(c)(r), va pratiquement licencier du jour au lendemain quatorze salariés de l’OMJASE, l’Office municipal de la Jeunesse et des activités socio-éducatives de la précédente administration locale.
En février 1996, alors que ces personnels travaillaient à préparer les vacances de printemps, ils se retrouvent à la porte des structures, les clefs sont rendues, les salaires ne sont plus versés.
Il s’en suivra une gigantesque procédure administrative, puisque l’inspection du travail refusera le licenciement des quatre délégués du Personnel.
Je vous retracerai beaucoup plus en détail un de ces jours cet épisode qui n’est toujours pas totalement terminé et qui a coûté beaucoup d’argent aux contribuables monterelais. Cet épisode-là en vaut vraiment la peine.
A l’époque, notre DMPR-346-1 s’était-il épanché sur les durs moments qu’on traverse quand on est fichu à la porte ?
Avait-il écrit un livre sur le temps passé par ses salariés monterelais à assurer une animation de grande qualité que beaucoup regrettent ?
Avait-il déjà idée de cette petite phrase : « ceux qui sapent le travail, ne pensent qu’à préserver leurs carrières, leur longévité politique »?
Avait-il assuré un service-après-vente de cette mesure sur les télés et radios plus ou moins locales ?
Non, bien sûr que non.
Je me demande si Muriel Grémillet n’aurait pas pu intituler un chapitre de la jégoïste confession « Maintenant, je sais ce que ça fait » !
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