Candidate, mais pas candide !
onc, samedi dernier, Jean-Paul Planchou et Patricia Inghelbrecht, candidats sur la liste PS de Seine-et-Marne pour les prochaines élections régionales, avaient proposé aux Monterelais un café-débat, dans le cadre de cette campagne électorale.
Jean-Paul Planchou et Patricia Inghelbrecht
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Dans un premier temps, M. Planchou rappela les enjeux de cette élection, à savoir essentiellement conserver la région Ile-de-France à gauche afin de poursuivre voire amplifier le travail déjà réalisé.
Un travail indispensable au vu du désengagement de l’Etat, notamment en matière de transports, un dossier que la région Ile-de-France a récupéré depuis seulement l’année 2006, alors que les autres régions le gèrent depuis l’année 2000.
Une grande partie du débat fut consacrée, sous les questions répétées du public, à la communication de la Région, jugée insuffisamment présente dans le sud Seine-et-Marne.
Bien des monterelais présents cette après-midi, ont déploré la récupération d’Yves Jégo en la matière.
La majorité des monterelais sait-elle que sans la région Ile-de-France et le Conseil général de Seine-et-Marne, la nouvelle piscine des Rougeaux ne pourrait pas voir le jour ?
Pire !
Sur un dossier purement régional, les transports, Yves Jégo s’attribue la paternité des arrêts, des directs, alors quil ne siège pas au Syndicat des Transports d’Ile-de-France où tout se décide !
Mais la très bonne surprise de cette réunion, ce fut la « découverte » de Patricia Inghelbrecht, élue de Veneux-les Sablons, une voisine, donc, qui ne manque ni de punch ni d’arguments.
Grâce à elle, on apprit par exemple que tout autour de la Communauté de Veneux et de Moret, se développent actuellement des entreprises d’éco-constructions, porteuses de beaucoup d’avenir et créatrices d’emplois.
Il s’agit d’un véritable projet politique porté par le CG77, les élus locaux.
Des élus locaux qui s’impliquent, qui pilotent le navire, et qui acceptent de travailler ensemble.
Bref, tout ce qui nous manque à Montereau-Fault-Yonne.
D’ailleurs, à ce sujet, Patricia Inghelbrecht a regretté que toutes les tentatives pour travailler avec la Communauté de Communes de Montereau se soient soldées par des fins de non-recevoir.
Cet isolement de Montereau, pour des raisons à la fois jégoïstes et donc bassement politiciennes, font que notre chef-lieu de canton a « réussi » à se classer 346ème sur 348 en terme de créations d’emplois. (Classement INSEE, faut-il le rappeler…)
Pour Patricia, c’est une évidence : tous les mécanismes qui fonctionnent ailleurs, comme le GIP 77 ou encore l’Ecole de la deuxième chance, se traînent à Montereau.
A Montereau, la municipalité est incapable de travailler avec les autres,en collaboration et non pas en sujétion.
C’est avec beaucoup de plaisir qu’avec beaucoup de participants, j’ai découvert une belle personnalité politique qui tient la route, qui a des arguments et des convictions !
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A demain. Nous irons faire un petit tour en Essonne…
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