Ne pas tirer la couverture, pour une fois…
uel que soit l’indice statistique retenu, force est de constater la ville de Montereau-Fault-Yonne confirme hélas encore et toujours ses mauvais résultats, et ce, malgré le sempiternel discours d’auto-satisfaction de notre Député-Maire-UMP-PR-346-1.
Je vous propose aujourd’hui de nous pencher sur de nouvelles données de l’INSEE, l’Institut National de la Statistiques et des Etudes economiques, des données rendues tout récemment publiques.
Il s’agit de renseignements concernant la Couverture Maladie Universelle Complémentaire, la CMUC.
Voici une définition, et les conditions d’attributions, les plafonds de ressources demandés pour pouvoir « bénéficier » de cette prestation.
Je me suis donc rendu sur le site de l’INSEE afin de connaître le taux d’attribution à Montereau de cette CMUC en 2009.
Je vous laisse le lien :
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/duicq/uu.asp?reg=11&uu=77405
Voici donc les données numériques annoncées à Montereau en 2009 :
Population couverte : 15 959 personnes
Bénéficiaires de la CMUC : 2 164 personnes (975 hommes et 1189 femmes)
Le ratio est donc de 13,56 %.
Voici les mêmes données concernant le seul quartier de Surville :
Population couverte : 7 702 personnes
Bénéficiaires de la CMUC : 1 530 personnes.
Pour un ratio de de 19,86 %. Presque 20 %… Presque une personne sur cinq…
Alors, évidemment, ces résultats, il faut les comparer pour avoir une idée plus juste de leur signification.
J’ai choisi quelques communes seine-et-marnaises dont les résultats apparaissent (parfois partiellement), pourvues elles-aussi de ZUS.
Je vous ai compilé tout ça sur ce petit tableau :
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Une infographie peut venir illustrer tout ceci :
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Quoi qu’on en dise, Montereau est la ville de Seine-et-Marne la plus concernée par le versement de la Couverture Maladie Universelle. Le taux d’attribution est le plus fort, tout du moins dans les communes recensées par l’INSEE.
C’est évidemment un nouveau signe de paupérisation de la ville, et pas forcément seulement de la ville haute.
C’est une nouvelle fois, à travers ses données numériques, des familles en souffrance, des familles en difficulté, des familles à la recherche d’emploi et si possible d’emploi le moins précaire possible.
Des familles, certes souvent derrière des façades rénovées, qui doivent avoir recours à cette CMUC pour pouvoir bénéficier des mêmes droits que les autres citoyens…
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