Ce que c’est que d’être sur le terrain, tout de même !
ous avez peut-être reçu (je m’adresse surtout aux Monterelais) le dernier exemplaire en date du 7/7 municipal, qui, je le rappelle, devrait être bientôt et légalement agrémenté d’une tribune réservée aux conseillers municipaux d’opposition.
Dans ce nouveau numéro, le 390, pour régaler les amateurs de précision, on nous rebat les oreilles de l’installation d’une entreprise (c’est vrai que c’est assez exceptionnel, à Montereau…), l’entreprise GDS color.
Dans son édito, Yves Jégo n’hésite pas à se lancer dans un dithyrambique pitch : « GDS color, spécialisée dans la peinture métallique, est une société de 20 personnes en pleine croissance [Ndlr : je pense que c’est l’entreprise qui est en pleine croissance, pas les 20 personnes…] qui viendra étoffer notre tissu économique local. »
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Sous cet édito, un article de la même farine nous matraque six fois le nom de cette nouvelle entreprise : « GDS color ».
Pour faire bonne mesure, cet article est agrémenté d’une photo sur laquelle posent pas moins de trois membres du conseil municipal monterelais.
Il faut ce qu’il faut, ce n’est pas tous les jours que « GDS color » vient s’implanter à Montereau.
Sauf que…
Je suis allé prendre une photo de « GDS color ».
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A moins d’être atteint au dernier degré de dysorthographie, vous aurez rétabli par vous-même l’identité de cette nouvelle société : il s’agit en fait de JDS color.
Un détail me direz-vous ?
Peut-être…
Mais enfin, quand même ! Je trouve qu’il s’agit d’un détail plus que symptomatique…
Notre Député-Maire-UMP-PR-346-1, quatre de ses adjoints et conseillers valident le faux nom de l’entreprise, sans compter la directrice de publication du 7/7, elle aussi membre du conseil municipal.
En étant un peu plus sur le terrain, Yves Jégo aurait pu relever l’erreur et donner dans son édito (j’ose espérer que c’est lui qui l’a écrit…) la véritable identité des nouveaux hôtes monterelais, qui doivent être ravis et doivent se dire qu’ils ont eu rudement raison de venir dans notre chef-lieu de canton…
On sait recevoir, par chez nous…
Une nouvelle fois, la preuve est faite : l’acteur local n’est pas sur le terrain, le pilote n’est pas à la barre.
Le pilote ne fait que communiquer.
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