Il a dévalé sa berge ?
e suis certain que vous avez toujours voulu savoir ce qu’était la « séquanitude« ..
Si, si, ne faites pas les innocents…
La « séquanitude », c’est directement à l’inventeur de ce néologisme qu’il faut en demander la signification.
Cet inventeur n’est autre que notre Député-Maire-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1, car ce néologisme est en fait un jégologisme, qui a fait son apparition dans le premier numéro du magazine « Seines« , une nouvelle revue concoctée par d’anciens journalistes du Figaro.
C’était ici :
http://www.seines.fr/le-magazine/
—–
Il suffit de cliquer sur le lien « Feuilletez les anciens numéros » pour trouver le N° 1 et tomber sur ceci :
—–
Soyez rassurés sur vos facultés visuelles, il est normal que vous ne puissiez rien lire, car ce n’est pas bien de copier directement et intégralement des pages entières de magazines…
En revanche, on peut citer quelques passages.
Et là, vous allez le constater, c’est beau comme l’antique !
Notre DMCR-UMP-PR-346-1 (je veux croire que c’est lui qui a écrit ceci) était en grande forme !
Tout d’abord, notre édilanous cite Fernand Braudel, puis nous parle du peuple séquanais, puis nous affirme, lyrique, que « Sans la Seine, Paris ne serait pas Paris« , et même que « Sans la Seine, il n’y aurait pas de région capitale« , tout en nous administrant cette magnifique phrase nominale : « Ce basculement irrésistible et tendre vers la mer« .
Ce n’est pas tout…
« [...] soucieux d’encourager toutes les initiatives qui permettront de mettre en valeur le fleuve et les communes qui l’entourent, j’ai accepté de présider le comité scientifique de ce magazine.«
Mais le passage qui m’a le plus interpellé est celui-ci, car il va avoir un certain écho, pour ne pas dire un écho certain sur le terrain monterelais :
« Pour ma part, disons-le tout de suite, je crois profondément en la « séquanitude » : en une forme d’art de vivre qui serait propre aux riverains du fleuve, même si ceux-ci, à force de le côtoyer, ne le voient plus ou presque.«
Voici donc la réalité du terrain monterelais, qui, si Yves Jégo le côtoyait, pourrait être vu par lui ou presque.
Il s’agit des berges monterelaises, les berges de la ville gérée par notre nouveau président de comité scientifique…
Le premier cliché a été pris en mars 2009 :
——-
Même angle de vue, mais une année après :
—–
—–
—–
—–
—
——–
———-
Alors, c’est donc ça, la « séquanitude », c’est de ne pas entretenir les berges de sa ville ?
On l’aura compris, une nouvelle fois, Yves Jégo prêche encore et toujours une parole qu’il veut bonne, mais la réalité du terrain monterelais est tout autre…
On ne peut pas faire dans la communication à outrance, on ne peut pas être en permanence dans le « paraître » et assurer l’entretien des routes ou des berges de la commune.
Ce sont des choix.
Je me demande si le magazine « Seines » ne pourrait pas lancer une souscription pour permettre au président de son comité scientifique de pouvoir adopter à Montereau son propre de concept de « séquanitude »….
——