Pousse-toi d’là que j’m'y mette !
Avant-Post
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Les trente jours sont passés !
Selon la loi organique n° 2000-294 du 5 avril 2000 relative aux incompatibilités entre mandats électoraux, Yves Jégo ne devrait plus être Conseiller régional.
Extrait :
« Est également incompatible avec l’exercice d’un mandat parlementaire l’exercice de plus d’un mandat local parmi les mandats de conseiller régional, conseiller à l’assemblée de Corse, conseiller général, conseiller de Paris, conseiller municipal d’une commune d’au moins de 3 500 habitants (article L.O. 141). S’agissant des modalités de cessation des incompatibilités, le régime applicable aux députés et aux sénateurs se caractérise par la liberté de choix et, à défaut d’option, par la déchéance du mandat le plus récent. Un parlementaire qui acquiert un mandat le plaçant en situation d’incompatibilité dispose d’un délai de trente jours à compter de la date de l’élection qui l’a placé dans cette situation ou, en cas de contestation, de la date à laquelle le jugement confirmant cette élection est devenu définitif, pour démissionner du mandat de son choix. A défaut d’option, son mandat acquis le plus récemment prend fin de plein droit. «
CQFD !
Certains conseillers régionaux au statut juridique fragile
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Egalement concernés, ni Yves Jégo, député-maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) ni André Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) n’ont pourtant démissionné. Ils attendent, selon leur entourage, contacté par 20 Minutes, la fin des « recours » contre le résultat de l’élection. Personne, hier, n’était en mesure de préciser la nature de ces recours, ni à droite ni au conseil régional dirigé par la gauche. Le ministère de l’Intérieur a pourtant confirmé l’existence de « plusieurs recours » qui devront être tranchés par le conseil d’Etat. En attendant, les élus peuvent toucher des indemnités ou en faire profiter, s’ils sont atteints par le plafond, d’autres conseillers régionaux.
[...]
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Pousse-toi d’là que j’m'y mette !
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uand on démolit à tour de bras les logements sociaux verticaux et que pour reloger, on veut en construire d’autres, mais à plat, et qu’en plus, on ne dispose plus de terrains, comment se sortir de cette impasse ?
C’est simple, vous répondront la mairie de Montereau et l’office municipal d’HLM Confluence Habitat.
Il suffit d’entamer une procédure d’expropriation.
C’est ce que vient de constater Mme O., survilloise depuis de nombreuses années.
Mme O. est propriétaire d’une maison construite sur un terrain situé rue du général Pajol.
C’est ici :
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(c) Google Earth
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(Un merci au photographe flambergien qui m’a communiqué ces photos.)
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Cette habitante est donc en train d’être expropriée par la municipalité de Montereau. Sur son terrain, Confluence Habitat envisage de construire 20 logements, dans une rue qui a déjà accueilli en 2005 le Clos de l’Orchidée, soit 25 logements sociaux à plat.
Un arrêté préfectoral a déjà été pris, en date du 20 janvier dernier, une enquête publique vient de se terminer le 16 avril dernier.
Des voisins se sont mobilisés pour essayer de contrer cette mesure d’expropriation. En vain.
La municipalité de Montereau propose à Mme O. d’occuper gratuitement une des maisons qui seront construites et une somme de 550 000 euros.
Actuellement, ce phénomène es défini par les politiques, sociologues et les urbanistes comme « étalement urbain ».
Ces « immeubles à plat » énormes consommateurs de terrain sont une vraie plaie : on casse les immeubles verticaux pour construire des pavillons « à l’infini », ce qui détruit les jardins, les espaces verts, dont on a impérativement besoin.
A gauche comme à droite, de nombreuses voix soulignent qu’il faut absolument enrayer ce processus d’étalement, condamné par un certain… Jean-Louis Borloo, et un certain… Grenelle de l’environnement !
Ce phénomène à l’origine américain est considéré actuellement comme ringard, comme l’antithèse de ce qu’il faut faire, comme un non-sens écologique, ce que ne manqueront évidemment pas de souligner, soyons-en certains, Michel Vital-Aët et son agence spécialisée dans le développement durable !
Je vous conseille d’aller faire un petit tour ici pour en savoir un peu plus sur ce concept obsolète :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89talement_urbain
Jusqu’où ira notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 ?
Est-ce que pour compenser les démolitions jégoïstes, est-ce qu’on devra prochainement raser le bois des Rougeaux, les bois du lycée, la Gramine ?
Qui sera le prochain exproprié ?
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P’tite souris, la Castrafiore est dans les parages !!!
Et oui Liz, la question est bien posée : pour qui et comment ces logements.
C’est l’histoire de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf. Dans 20 ans, que seront devenues ces maisons, comment et par qui (OPHLM ???) seront-elles entretenues ?
L’histoire ne sert à personne, l’aventure américaine ne fait pas reculer nos édiles. On est entrain de f…dans la m….toute une frange de la population. Les restos du coeur ont du pain sur la planche, merci Monsieur Coluche.
A propos de fresques, l’église de Surville voit fleurir le printemps….elles vont s’arrêter où ces fresques ? qui les imposent ? qui les paient ?pourquoi ? la population est-elle concertée ? que veut-on démontrer ? Ce n’est pas un petit coup de peinture qui va mettre du beurre dans les épinards de la population du quartier. Enjoliver la façade d’un « monument » public lorsqu’aux alentours c’est la m….les trous dans la chaussée, la désolation, c’est une façon étonnante de leurrer (ou d’essayer) la population du quartier. Les palmiers ainsi dessinés sont-ils là pour faire oublier la verdure de la Gramine que l’on va saccager ?
Souris verte, la municipalité voulait associer l’école voisine à ces fresques…
Heureusement qu’ils ont trouvé à qui parler ! d’après la rumeur, c’est l’émotion dans le quartier ! Faire « oublier » demande plus qu’un coup de pinceau.
Utilité publique ?
Exproprier pour construire des logements sociaux, à plat, quand on a démoli (ou projeté de démolir) l’existant !
Exproprier pour justifier une certaine politique !
Exproprier quand il ne s’agit ni de construire pont, route, établissement public… mais de réaliser un programme de compensation !
ATTENTION j’ai vu, grâce aux photos satellite, des petits terrains sympas sur « le flanc ensoleillé des coteaux de Surville », à droite ou à gauche du nouveau chemin. Plutôt que de planter de la vigne, on pourrait, peut-être, exproprier pour réaliser des logements sociaux.
PS) qui n’a rien à voir :
en consultant le nouveau site de la ville, recommandé par Montereau 7/7 j’ai lu, aujourd’hui, que le prochain conseil municipal avait lieu le lundi 26 avril (sans réunion préalable des commissions?)Je dis « CHICHE »
honteux mr jego
L’étalement urbain est fortement consommateur d’espaces agricoles, c’est un département français qui est rayé de la carte tous les 10 ans. Quand il n’y aura plus de terres en France où achèteront nous notre blé. Je vous laisse deviner
« Mr le Professeur géographe a raison (il devra impérativement être consulté pendant toute investigation,où des cartes et des plans seront en cause, deux avis valent mieux qu?un).»
- Bonne idée.
« s?il n?a rien à redire sur la procédure »
- Effectivement.
« que pense-t-il du respect de la propriété privée dans le traitement dû à la personne Humaine ? »
- La même chose que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Article 17 – La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. »
C’est le vieux débat entre intérêt général et intérêt particulier.
« Je salue son honnêteté de reconnaitre qu?il ?n?est pas à la place de la personne?. »
- Effectivement. Cela étant, se voir proposer 550.000 euros pour quitter Surville (tout en y ayant la jouissance à vie d’un pavillon sans doute plus confortable qu’un vieux phénix) et sortir d’une indivision (toujours problématique), cela ne me semble pas épouvantable. Certains pourraient y voir une occasion inespérée. Des mauvais esprits pourraient même estimer que la propriétaire essaie d’instrumentaliser Flamberge pour faire monter les enchères.
En tous cas il n’y a pas matière à polémique politique.
« D?autre part,
La justification de construire du logement social, quand par ailleurs il est envisagé de vendre le patrimoine dont les annuités d?emprunts sont ramboursées,(au prix du marché ?) ça interpelle ? »
Vieille pratique qui consiste à déplacer le sujet. Mais bon…
« Vendre le patrimoine » : voilà un très vaste sujet, il y a du pour et du contre, et je n’ai pas suffisamment de données pour avoir un avis tranché en ce qui concerne Surville : à qui veut-on vendre : des particuliers, des bailleurs sociaux ?
« Au prix du marché » : quel marché ?
« Dont les annuités d’emprunts sont remboursées » : difficile de vendre quand elles ne le sont pas…