Jacques, toujours pas fataliste !
endredi dernier, les membres du Conseil d’Administration de l’ABMS se réunissaient pour leur assemblée générale annuelle.
Je vous ai déjà parlé sur ce blog de l’ABMS, l’Animation bénévole de Montereau Surville, cette association crée en 1957, présidée par Jacques Blondelot depuis maintenant 25 ans, et qui propose aux enfants et à leurs familles une large palette d’activités éducatives et culturelles durant les vacances scolaires et quelques mercredis.
Au cours de cette réunion, étaient abordés les bilan d’activité et le bilan financier.
La participation en 2009 montre s’il en était besoin quelle est la place essentielle de cette structure qui fonctionne uniquement grâce à des bénévoles, au sein principalement du quartier de Surville.
3339 journées/enfant en 2009, on admettra que c’est une jolie performance, d’autant que la capacité légale des lieux d’accueil de l’ABMS est de 49 enfants.
Une structure essentielle, donc, encadrée par des acteurs locaux clairement identifiés et respectés.
L’an passé, la réunion avait été houleuse.
On se souvient des déconvenues qui avaient plongé M. ALBOUY, premier adjoint de notre Député-Maire-encore-Conseiller-Régional-UMP-PR-346-1, dans une espèce de perplexité.
C’était ici : http://yvespoey.unblog.fr/2008/09/25/des-sms-pour-labms/
Cette année, il ne se déplaça pas. la municipalité était représentée par M. BUZZI, Directeur du service des sports à la mairie.
Mais c’est évidemment une autre question qui mobilisa la plus grande partie de cette assemblée générale.
La question du devenir de l’ABMS.
Pour bien vous situer le problème, je vous propose cette vue captée hier et issue de Google Earth. (Une vue qu’il serait temps pour la firme de Cupertino d’actualiser, puisque les anciens logements de fonction de la rue Jules-Ferry, les bâtiments de cette même rue et les préfabriqués de l’école du même nom sont toujours là…)
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L’ABMS doit déménager, car ses locaux se situent à l’intérieur du polygone délimité par le périmètre orange.
A l’intérieur, si rien ne change (et on sait que ça peut changer vite à la mairie de Montereau…), devrait être construit un nouveau programme de logements.
La municipalité a donc proposé de reconstruire la structure sur le parc de la Gramine, suite à la précédente assemblée générale.
Jacques Blondelot et ses animateurs avaient donc réfléchi à un plan qui leur paraissait à même de répondre à leurs attentes, en vertu du fait que ce sont quand même eux les premiers intéressés et les plus à même de savoir quels sont leurs besoins.
Le plan fut accueilli en Mairie avec condescendance et on n’en tint guère compte. il fut élaboré d’autres plans qui n’ont guère satisfait les futurs utilisateurs.
Depuis, c’est le silence radio…
Et pourtant M. Blondelot a appris qu’un permis de construire avait été déposé. Pour y construire quoi ?
Mystère.
A l’heure actuelle, les membres de l’ABMS sont assez remontés, on peut le comprendre, et leur position est assez simple.
Si ce qu’on leur propose au final ne les satisfait pas, Jacques Blondelot est prêt à dissoudre sa structure.
Point final. Exit une importante structure monterelaise d’animation.
M. Blondelot qui fut conseiller municipal de la majorité d’Yves Jégo dans un précédent mandat parce qu’avant tout « au service des Monterelais », je le cite, M. Blondelot est très amer.
En décembre dernier, il a refusé de devenir Monterelais de l’année.
Vendredi soir, il était déçu.
« Monsieur le Maire de Montereau a fait des promesses. Ces promesses n’ont pas été tenues ! »
On comprendrait mal comment la municipalité de montereau et son édilanous pourraient faire l’économie d’un tel potentiel en matière d’animation et de prévention.
Une structure survilloise depuis 1957, soit près de 53 ans !
Comme d’habitude, tout ce qui fonctionne, tout ce qui contribue à construire de vrais repères du vivre ensemble sur le quartier, tout ceci risque d’être démoli.
Yves Jégo est bien le disciple de son sarkozien patron.
Une fois de plus, on casse sans tenir compte des conséquences.Un dossier à suivre.
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Les locaux actuels de l’ABMS.
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Trop de propagande tue la propagande !
ans le dernier numéro en date de « l’hebdomadaire d’informations de la ville de Montereau », le 7/7 N° 393, les habitants de notre chef-lieu de canton ont pu trouver ceci :
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Dans une enveloppe scellée au logo de la ville, se trouvait un document au format A3 vantant les faramineux mérites selon la vision jégoïste du budget municipal 2010.
Ainsi donc, notre député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 a cru bon d’utiliser les impôts des contribuables monterelais pour masquer une nouvelle fois les réalités économiques territoriales par le biais d’une nouvelle campagne de communication.
La force et l’ampleur de cette communication est à ma connaissance inédite à Montereau !
Faut-il que les résultats des dernières élections régionales aient porté leurs fruits pour que notre DMCRUMP-PR-346-1 se lance dans une propagande aussi caractérisée…
Faut-il que les péripéties du dernier conseil municipal en date aient semé un vent de panique sur la gouvernance jégoïste de la ville pour voir atterrir dans les boîtes aux lettres un tel besoin d’auto-justification et d’auto-satisfaction…
Faut-il que le renouveau de l’opposition monterelaise, faut-il que les dernières interventions en date d’Henri Auclair et de Jean-Louis Chomet aient fait peur à notre édilanous pour qu’il ait éprouvé le besoin de produire ce matraquage rédactionnel…
Faut-il que ce modeste espace numérique, faut-il que le nouveau journal « Haut-et-fort » de la section cantonale PS du canton aient atteint leurs objectifs pour voir apparaître un nouveau support de propagande municipale…
On l’aura compris, et pour résumer, faut-il qu’Yves Jégo soit en proie au doute et à l’inquiétude pour avoir recours à une telle opération.
Et comme par hasard, dans ce 7/7, on ne trouvait toujours aucune trace de l’encart désormais réservé à l’opposition municipale, un encart, je vous le rappelle acquis de haute lutte par Henri Auclair qui dut agiter la menace du tribunal administratif pour l’obtenir.
La décision de la parution est pour l’instant liée au bon vouloir de Mme Goumard, Directrice de la Communication de la mairie par ailleurs comme vous vous en souvenez probablement demi-soeur de M. Dugoin-Clément, Directeur des affaires générales de la mairie.
Henri Auclair, cette semaine l’a relancé par mail, sans réponse, puis par téléphone…
En mairie, on lui répondit que Mme Goumard était trop occupée sur la Foire, mais qu’elle repassait de temps en temps à son bureau…
Elle a bon dos la foire, non ?
Il était certainement impensable de proposer aux monterelais une quelconque proximité entre la propagande jégoïste et le premier encart de l’opposition…
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Pour terminer, je ne peux m’empêcher de relever la dernière phrase pour le moins étonnante de l’édito de notre DMCRUMP-PR-346-1, toutjours dans ce 7/7 d’anthologie…
Il écrit pour terminer, en parlant du budget de la CC2F et du budget municipal…
[...] » il permet de poursuivre sans relâche l’aménagement de notre secteur et de mettre le maximum de chances de notre côté pour bénéficier de la reprise économique qui, je l’espère, se manifestera de façon visible avant la fin de cette année.«
On l’aura compris, la fin de cette phrase sonne comme une sorte d’aveu :
Alors que bien des maires essayent de proposer des solutions pour atténuer les effets nocifs de la crise, mais également et surtout de la politique gouvernementale, Yves Jégo, lui, espère et attend…
Un peu comme Brice de Nice attend la vague…
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Rumeurs équines
Ah ! Mais comme il fallait s’y attendre !
Cette photographie d’un cheval et d’un Député-Maire-encore-Conseiller-général-UMP-346-1, publiée sur le site de la ville de Montereau, cette photo a fait que les rumeurs hebdomadaires tourneraient forcément autour du thème de la plus noble conquête de l’homme. (Je parle évidemment du canasson…)
Ce cliché, je vous l’aurais bien reproduit, mais figurez-vous que les mentions légales du nouveau site de la ville de Montereau font qu’on ne badine pas avec la contrefaçon ! Je vous conseille au passage d’y aller jeter un coup d’oeil…
Je me demande bien pourquoi on trouve toutes ces mentions légales…
Bon. En revanche, cette photo, rien de m’interdit de la décrire…
On y voit un brave cheval au tout premier plan, avec une expression quasi béate.
En arrière-plan (et rarement le terme d’arrière plan aura mérité son appellation), notre DMCR-UMP-PR-346-1, qui, par le biais d’une perspective très cavalière, semble tâter un peu plus que le cul de l’équidé !
On pourrait même se demander s’il n’est pas devenu vétérinaire !
Finalement, vous voyez c’est aussi bien de ne pas avoir le cliché sous les yeux…
Mais passons aux rumeurs ! Vous saurez bien entendu démêler le faux du faux !
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Après avoir embauché le frère de Claude Makélélé, notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 penserait offrir des postes à responsabilités à la cousine d’Yves Saint-Martin, au beau-frère de Marcel Rozier, à la nièce de Pierre Jonquière-d’Oriola et à la demi-soeur d’Alexandra Ledermann.
Rumeur, pas rumeur ?
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Dorénavant, après avoir laissé passer cette photographie, notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 aurait renoncé à suivre un régime sans selle.
Rumeur, pas rumeur ?
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Afin de limiter la croissance quelque peu exponentielle des salons de coiffure monterelais, notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 aurait décidé d’implanter quinze boucheries-chevalines dans le centre-ville.
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 ayant laissé filé nos deux tribunaux, envisagerait d’organiser à Montereau une épreuve du grand Parquet. Pour essayer de compenser…
Rumeur, pas rumeur ?
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Afin de pouvoir se livrer à sa désormais toute nouvelle passion, notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 aurait demandé de faire installer une boule d’attelage à sa 807 HDI afin de pouvoir tirer une remorque-van.
Rumeur, pas rumeur ?
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Dorénavant, notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 présidera son conseil municipal en stetson et en santiags.
Rumeur, pas rumeur ?
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On l’aura compris, à moins d’être vraiment à cheval sur les convenances, c’était encore une fois assez simple, somme toutes…
A demain !
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Loué soit le commerce !
l’occasion de cette rubrique « Sur le vif », je vous propose aujourd’hui une petite balade dans cette rue monterelaise, une rue que vous reconnaîtrez certainement.
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Il s’agit de la rue Edmond Fortin, qui relie la rue Jean-Jaurès au quai des Bordes.
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Une mienne amie, Flambergienne invétérée, me faisait récemment remarquer un détail dans cette rue :
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Alors que tant de commerces ferment ou ne tiennent pas plus d’une année dans la rue Jean-Jaurès, la rue principale de Montereau, on a cru bon de prévoir des espaces à louer pour que s’installent dans cette tout petite rue sombre… des commerces !
N’écoutant que mon bon coeur, je m’en vais vous communiquer les coordonnées de l’agence qui loue ces boxes :
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On ne sait jamais, des fois que ça intéresse deux ou trois salons de coiffure…
A demain !
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Travaux publics, oui ! Aides publiques, non !
Avant-Post
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José Ruiz quitte le PCF !
Dans un courrier adressé à ses administrés, le Maire de Varennes-sur-Seine vient d’annoncer sa décision de quitter le Parti Communiste Français.
C’est évidemment une page de la vie politique locale qui se tourne, mais les convictions de José Ruiz restent intactes. Comme il l’écrit, il continuera d’agir localement contre l’hégémonie de la droite.
On ne saurait être plus clair.
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Travaux publics, oui ! Aides publiques, non !
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hose promise, chose due, je vais revenir aujourd’hui sur une intervention remarquée de Romain Senoble, le premier adjoint au Maire de Forges, une intervention qui eut lieu lundi soir dernier, lors du dernier conseil en date de la Communauté de Communes des deux fleuves.
Connaissiez-vous M. Benito Bruzzo ?
Moi non plus.
Jusqu’à ce lundi soir.
M. Bruzzo est le Président de la CSTP 77, la Chambre Syndicale des Travaux Publics de Seine-et-Marne.
A ce titre, il vient d’adresser une lettre certes ouverte mais assez étrange aux « décideurs économiques » de Seine-et-Marne, et notamment à tous les maires des communes de notre département.
Je vous laisse en prendre connaissance, on se retrouve juste après…
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On l’aura compris, pour M. Bruzzo, il vaudrait mieux que les « décideurs économiques » donnassent des sous aux entreprises de travaux publics plutôt que de verser le RSA à ceux, de plus en plus nombreux, qui en ont besoin pour vivre ou survivre en ces temps de crise économique…
Je vous laisse juges des options et des choix de M. Bruzzo.
« Petite parenthèse », en parlant de RSA, Leo Aiello me faisait récemment remarquer qu’à Montereau-Fault-Yonne, la Maison des Solidarités venait de dépasser les 1000 allocataires du RSA.
En 2004, elle recensait 500 RMistes.
Mais Romain Senoble devait faire remarquer à tous les élus de la CC2F une chose pour le moins étonnante.
Figurez-vous que M. Benito Bruzzo n’est pas seulement le Président de la CSTP 77, la chambre Syndicale des Travaux Publics de Seine-et-Marne…
Non.
Il est également – ah ! Cumul des fonctions quand tu nous tiens ! – il est également Président de la Maison de l’Emploi du sud-Seine-et-Marne.
Or, il faut savoir que notre CC2F (autrement dit nos impôts) verse la bagatelle de 36 000 Euros de subvention à cet organisme présidé par celui qui veut arrêter de soutenir les demandeurs d’emploi…
Et si la CC2F arrêtait de verser cette subvention, pour voir ?
Quel Benito Bruzzo serait satisfait ?
Le Benito Bruzzo des travaux publics ?
Le Benito Bruzzo de la maison de l’emploi ?
Comme dirait ma crémière, y’a des fois, on ferait mieux de tourner sept fois la plume dans sa bouche !
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Des E-CO-NO-MIES, on vous dit !
e papier d’aujourd’hui s’inscrit dans la grande série « Ici, on suit les dossiers en cours. »
Vous vous souvenez certainement que le 10 mars dernier, Jean-Marie Albouy, Président du SITCOME, le Syndicat de Transport Intercommunal de Montereau et des Environs, l’autorité régulatrice du réseau Siyonne, M. Albouy, donc, avait vu son budget retoqué.
Il faut dire qu’il avait proposé d’emblée un budget en hausse de 7,5 % !
Le déficit de l’Emplet Express desservant uniquement le quartier de Montereau ville basse et la zone du Breau représentait 35 000 € de plus !
M. Albouy, par ailleurs premier adjoint de notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1, avait également imaginé de faire passer le budget communication de 19 000 € à 37 000 € !
Ce qui devait arriver était arrivé ! On vota secrètement avec un résultat de 11 contre, 10 pour, 1 abstention. Le budget fut rejeté !
M. Albouy devait donc revoir sa copie très très très à la baisse, sous peine de voir son budget confié aux bons soins de la Chambre régionale des Comptes saisie par M. le Préfet de Seine-et-Marne.
Hier donc, se tenait en salle des mariages de la Mairie de Montereau, une nouvelle réunion des élus des douze communes du canton afin de voter (ou pas…), le nouveau budget du Président.
Comme une espèce de pressentiment, on put avant même le début de la réunion subodorer que plus d’austérité serait désormais de mise : la salle n’était pas installée. Ce sont des élus eux-mêmes qui durent se charger de remettre en mode « réunion » cette salle.
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Dès le début des débats, on sentit que Jean-Marie Albouy avait senti passer le vent du boulet.
D’une voix calme et posée, il annonça tout de suite la couleur : on était ici pour revoir la copie !
Il détailla les principaux changements intervenus depuis le 10 mars dernier :
- Le budget 2010 ne comporterait finalement aucune augmentation.
- Grâce au comptage des voyageurs réalisé par le STIF en novembre dernier, on allait pouvoir rationnaliser les lignes et les horaires,
- Et surtout, c’était l’un des points d’achoppement de la dernière réunion, il s’engagea à réduire fortement les frais de communication.
Romain Senoble, premier adjoint du Maire de Forges, rappela qu’il faudrait également prendre en compte le fait qu’Interval, le prestataire de service du SITCOME, désirait avant tout « faire de fric sur le dos des collectivités locales, tout comme des sociétés comme Véolia… ». Il proposa également de demander à M. Weiss, le gérant du Leclerc du Bréau de mettre la main au portefeuille, afin de participer au financement des nouveaux arrêts de la navette Emplet’ Express.
José Ruiz, Maire de Varennes-sur-Seine abonda dans le sens de l’élu forgeois.
Pour lui, il était essentiel que la société Interval baissât ses coûts, et il était urgent que cette discussion eût lieu.
Il rappela également que M. Leo Aiello, Conseiller général du canton, avait proposé de mettre à disposition du SITCOM les services du CG 77 afin d’aider à la réflexion en matière de gestion du Syndicat. Pour José Ruiz, il ne fallait pas se priver d’une telle aide !
Et puis, parlant plus directement au nom de ses administrés varennois, il rappela que le service Emplet Express était toujours facturé à sa commune, malgré la disparition des arrêts sur Varennes. (On se souvient du tract présenté ici même). Il précisa donc qu’il voterait ce budget à la condition sine qua non de régler cet aspect du problème par le biais de réunions entre les élus de Varennes et la société Interval !
José Ruiz brandit ses dossiers !
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M . Albouy s’engagea et accepta tout ce qu’on demandait ce soir-là…
Il fallait assurément que ce budget soit voté coûte que coûte. On imagine évidemment l’effet qu’aurait produit la Chambre régionale des Comptes venant travailler du côté de la ville gérée par Yves Jégo…
On vota à l’unanimité ce nouveau budget sérieusement dégraissé !
On voit par là l’utilité de râler, en ces temps difficiles, même quand on est un élu de campagne face au « grand » cousin de la ville.
Oui, des économies seront réalisées, en ce qui concerne le SITCOME, ce qui en fera faire tout autant, il faut donc l’espérer, aux utilisateurs de ce service.
Des économies annoncées le jour-même où l’on apprenait par le biais de l’INSEE que les prix à la consommation avaient augmenté de 0,5 % en mars dernier, après une hausse déjà de 0,6 % en février !
http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=29&date=20100413
Demain, je vous proposerai de revenir sur le conseil de la Communauté de Communes du fleuve et de la rivière de lundi dernier, présidé par notre DMCRUMP-346-1.
Là, on parlera beaucoup moins d’économies….
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Le grand pari ?
es sénateurs examinaient la semaine dernière le projet de loi dit du « Grand Paris ».
Ce projet de loi suscite de nombreux débats et de nombreuses interrogations.
Officiellement, et je reprends la présentation qui est en faite sur le site du Sénat, ce texte « vise à susciter, par la création d’un réseau de transport unissant les zones les plus attractives de la région Île-de-France, un développement économique et urbain structuré autour de projets stratégiques identifiés, réalisés conjointement par l’Etat et les collectivités territoriales .«
Mais officieusement, beaucoup voient ici l’occasion par le gouvernement de déposséder la région Ile-de-France (à la tête de laquelle a été reconduit récemment Jean-Paul Huchon) d’importantes prérogatives, et notamment en matière de transports et de finances.
Je vous propose aujourd’hui de prendre connaissance de l’intervention de M. Yannick Bodin, notre Sénateur, qui s’adressait mardi soir à M. Christian Blanc, le secrétaire d’état à ce projet (et accessoirement ancien préfet de Seine-et-Marne.)
Yannick Bodin pose une vraie question : pourquoi ce projet ne concerne en rien notre département, et notamment le sud-est de la Seine-et-Marne ?
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http://www.senat.fr/senfic/bodin_yannick04052e.html
[....]
M. Yannick Bodin. – Le Gouvernement nous a présenté ce projet du Grand Paris comme un projet pour l’Ile-de-France. Il devrait donc nécessairement viser un rééquilibrage vers l’Est, une meilleure répartition logements-emplois, une mise en valeur des zones stratégiques, mais qui n’oublie pas les zones périphériques, qui n’oublie pas non plus la formation, les universités, les pôles de recherche en Seine-et-Marne, le taux de bacheliers suivant des études supérieures est inférieur à la moyenne nationale…
Or, votre projet du Grand Paris ne reprend aucunes de ces urgences. La localisation des pôles d’excellence exclut l’est de la région et particulièrement la Seine-et-Marne ; une seule zone d’activité est privilégiée, celle de Roissy ; rien du tout pour le sud de ce département ! Autrement dit, la moitié de notre région n’est pas concernée par ce Grand Paris. Pour le Seine-et-Marnais, ce fameux Grand Paris, c’est un métro, « un machin là-bas », alors qu’il attend des emplois, des centres de santé, la revitalisation de ses zones rurales !
Monsieur le secrétaire d’État, vous êtes allé présenter votre projet à Provins. Pourquoi à Provins ? En tout cas, je me souviens parfaitement des réactions de vos auditeurs : « En quoi sommes-nous concernés ? Concernés par un métro à 100 kms ? ». Vous avez dû en prendre conscience car, ensuite, vous avez organisé une séance de rattrapage à Marne-la-Vallée, seul secteur réellement concerné. Mais votre projet n’est pas pour l’Ile-de-France ! Il ne prévoit rien pour environ les deux tiers du territoire régional !
Nous, nous ne comptons pour rien. La déception des Seine-et-Marnais est grande. Elle nous conduira à voter contre cet article premier et contre les suivants.
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Samedi dernier, à 3h00 du matin, les sénateurs n’avaient toujours pas terminé l’examen de ce projet.
Les débats seront repris le lundi 26 avril, à partir de 15 heures.
Pour la petite histoire, et sans tomber dans un racisme « anti-vieux » de mauvais aloi, le rapporteur de ce texte au sénat n’est autre que M. Jean-Pierre Fourcade, Sénateur des Hauts-de-seine, ancien ministre de M. Giscard-d’Estaing.
M. Fourcade, chargé de présenter un projet pour l’avenir de l’Ile-de-France, fêtera son 81ème anniversaire le 18 octobre prochain.
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Pour aller plus loin :
Le dossier du Grand Paris :
http://www.lemoniteur.fr/155-projets/dossiers-actualites/603201-grand-paris-le-dossier
La position de Jean-Paul HUCHON, Président de la région Ile-de-France :
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Quand un président en soutient un autre !
endredi dernier, Vincent Eblé, Président du Conseil général de Seine-et-Marne, a tenu à manifester par le biais d’un communiqué de presse toute sa solidarité envers son collègue Claude Bartolone, Président du CG de Seine-Saint-Denis.
MM Eblé et Bartolone
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En effet, M. Bartolone vient d’avoir recours à un acte fort pour signifier au gouvernement son mécontentement envers les transferts de charges non compensés par l’Etat. (Le gouvernement impose aux conseils généraux de nouvelles compétences sans apporter les financements pour les mettre en place et les assumer…)
Voici la dépêche de l’agence Associated Press qui relatait la prise de position de M. Bartolone :
DEPARTEMENTS – SEINE – SAINT – DENIS – BUDGET – AP – 08/04/2010 21:59:13
BOBIGNY, 08 avr 2010 (AP)
Le conseil général de Seine-Saint-Denis a mis ses menaces à exécution en votant jeudi un « budget de révolte », en déséquilibre de 75 millions d’euros, pour l’exercice 2010. Un acte illégal au travers duquel Claude Bartolone , président PS du département, entend dénoncer les transferts de charges non compensés par l’Etat et lancer la fronde des collectivités.
« Qu’on ne s’y trompe pas: les 75 millions inscrits en recettes, ce n’est pas de la désinvolture », a assuré M. Bartolone en ouvrant cette séance de l’assemblée départementale. C’est, au contraire, « un message clair et puissant » adressé au gouvernement: « la balle est dans votre camp; remboursez votre dette ou prenez vous-même la responsabilité de coupes insupportables dans notre budget », a-t-il asséné.
A l’unisson, les élus communistes du conseil général arboraient en séance des t-shirts portant l’inscription « Sarko étrangle la Seine-Saint-Denis ».
Selon le conseil général, ce déficit budgétaire se décompose en trois postes: 10 millions d’euros dus par l’Etat en raison de la disparition de la taxe professionnelle (TP), 36 millions au titre du « ticket modérateur » dont le département s’est acquitté en janvier sans pour autant toucher la TP, et 29 millions pour « ce qu’il manque pour verser l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), la prestation de compensation du handicap (CPH) et le RMI-RSA ».
De même source, on évoque une dette de l’Etat à l’égard du 93 calculée sur la base des mêmes transferts de charges non compensés depuis six ans. Au total, « l’Etat nous est redevable de 640 millions depuis 2004″, a souligné M. Bartolone , accusé de « mauvaise gestion » par le secrétaire d’Etat aux Collectivités territoriales Alain Marleix.
Pour le président du conseil général, l’Etat doit mettre en place un plan de rattrapage dans tous les domaines qui sont de son ressort. « Que l’on ne me raconte pas (…) que les moyens n’existent pas, quand on sait que la simple abrogation du bouclier fiscal permettrait de dégager bien plus que l’effort budgétaire nécessaire à ce rattrapage territorial », a-t-il lancé.
M. Marleix a brandi lundi la menace d’une mise sous tutelle du département en cas de vote d’un budget « insincère ». « C’est la loi. La chambre régionale des comptes est faite pour ça, et le département et le préfet appliqueront la loi », a-t-il soutenu sur RTL.
Concrètement, le préfet devrait saisir la chambre régionale des comptes afin de contraindre le conseil général à voter dans un délai de deux mois un nouveau budget, cette fois à l’équilibre, faute de quoi la Seine-Saint-Denis serait effectivement placée sous tutelle de l’Etat.
« Le compte à rebours est donc lancé. Dès demain, nous avons au plus deux mois pour organiser une vaste mobilisation, qui devra rassembler la Seine-Saint-Denis dans toutes ses composantes », a averti le député socialiste, qui compte sur ce premier vote pour « sonner la révolte des territoires ». [...]
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Voici donc le soutien apporté par M. Eblé.
Vincent Eblé solidaire de la Seine-Saint-Denis
Le Gouvernement doit assumer ses responsabilités !
Vincent Eblé, Président du Conseil général de Seine-et-Marne, tient à manifester son soutien au Président du Conseil général de Seine-Saint-Denis contraint de voter un budget en déséquilibre, en raison de l’insuffisante compensation par l’Etat des compétences issues de la décentralisation.
Cette démarche inédite traduit la très grave dégradation de la situation financière à laquelle sont confrontés, à des degrés divers, tous les départements en raison du non respect par l’Etat de ses engagements.
L’initiative de Claude Bartolone a le mérite d’alerter l’opinion sur les graves menaces que la surdité du Gouvernement fait peser sur l’existence même des services publics locaux.
Si, grâce au dynamisme propre à son territoire, la Seine-et-Marne n’en n’est, fort heureusement, pas encore réduite à cette extrémité, il y a tout lieu d’être inquiet pour l’avenir si le Gouvernement persiste dans son refus de prendre réellement en compte cette situation et d’entendre les revendications des Départements, de toute tendance politique confondue.
Le coût cumulé de la décentralisation à la charge des contribuables seine-et-marnais atteignait ainsi plus de 110 millions d’euros fin 2009 et devrait dépasser les 147 millions d’euros fin 2010. Cette situation n’est plus tenable.
Dans la droite ligne des exigences exprimées par l’Association des Départements de France, Vincent Eblé appelle le Gouvernement à agir d’urgence en rétablissant un mode de financement juste et pérenne des dépenses de solidarité nationales (APA, RSA, PCH) reposant sur des bases strictement nationales.
Il est en effet inadmissible que les Seine-et-Marnais aient à assumer cette année près d’un quart du coût du RSA qui correspond à une allocation dont le principe et le montant relèvent de la seule compétence de l’Etat.
En 2010, au titre du seul RSA, ce sont ainsi plus de 23 millions d’euros qui feront défaut aux Seine-et-Marnais pour entretenir et rénover les collèges, améliorer l’état des routes ou soutenir les projets d’équipements des communes.
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On aura compris que décision de M. Bartolone est un acte fort, un acte qui est apparu comme un véritable défi à l’Etat.
Si les départements doivent exercer davantage de missions, il est évident que l’Etat doit leur en donner les moyens.
D’autant qu’assurément, si les impôts levés par ces mêmes départements étaient en augmentation pour assumer ces nouvelles charges, quels élus UMP seraient les premiers à le faire remarquer ?
Suivez mon regard !
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Rumeurs fluviales
était écrit ! Cette semaine, c’est le thème de l’eau qui a généré son lot de bruits qui courent en tous genres.
Mais tout cette humidité ne vous empêchera pas une nouvelle fois de démêler le faux du faux !
Je vous fais confiance !
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Notre Député-Maire-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1, après avoir développé le concept de « séquanitude », serait en train de travailler à la définition de l’yonnitude, la loiritude, la sommitude (qui comme chacun sait n’existe pourtant pas et ce n’est pas Nicoletta qui me dira le contraire…), l’oisitude, la marnitude, la saônitude, la vilainitude, l’aisnitude, la rhônitude, la garonnitude, la rhinitude, la dordognitude, la charentitude, la viennitude, la durancitude, l’isèritude, la mayennitude, l’allieritude, la sarthitude, la meusitude, l’orvanitude, la gavedepauitude, sans oublier la mosellitude.
Rumeur, pas rumeur ?
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Ces jours derniers, notre Député-Maire-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 se serait lui-même donné des berges pour se faire battre.
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Député-Maire-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 aurait envisagé, presque comme Molière, de mourir sur Seine.
Rumeur, pas rumeur ?
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Notre Député-Maire-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 aurait vivement insisté auprès de son service culturel pour que la prochaine tête d’affiche du festival Confluences fût Véronique Rivière.
Rumeur, pas rumeur ?
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Le prochain ouvrage de notre Député-Maire-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 sera un roman… fleuve.
Rumeur, pas rumeur ?
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Alors, Heureux ? Vous avez évidemment réussi à séparer le bon grain de l’Yvraie ? Je le savais !
En récompense, je vous transmets cette petite photo prise mardi soir dernier à la maison des familles, où Monsieur le Premier Adjoint de notre Député-Maire-Conseiller-régional-UMP-PR-346-1 inaugurait avec force emphase et dithyrambe une exposition consacrée aux accidents domestiques.
On comprendra avec cette photo les raisons d’un tel enthousiasme !
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A demain, sans caméra !
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Une belle leçon d’utilité…
eux grandes questions se posent à tout blogueur qui se respecte.
1) Mon blog est-il lu ?
2) Mon blog a-t’il une quelconque utilité ?
Pour cette rubrique « Sur le vif » de ce samedi, je vous propose de répondre en partie et une nouvelle fois à ces deux interrogations.
On se souvient que le mercredi 7 avril dernier, je vous avais présenté à la fois le concept jégoïste de « séquanitude » et une partie des berges monterelaises :
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Voici ce que m’a transmis une Flambergienne : des clichés pris le jeudi 8 avril dernier, c’est à dire une journée seulement après la publication des premières photos.
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Il ne reste plus maintenant qu’à attendre le début des travaux de rénovation de la berge.
Alors si vous aussi vous avez des petits travaux municipaux à faire réaliser près de chez vous, vous savez comment procéder…
Et je m’en vais reprendre la conclusion du mail de ma lectrice :
« Ah ! La forcitude de la désinformation ! »
A demain pour les rumeurs dominicales !
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