Fermera, fermera pas ?
ans notre grande série « Ici, les dossiers, on les suit ! », je vous propose aujourd’hui de retourner prendre des nouvelles de l’ABMS, l’Animation Bénévole de Montereau-Surville.
.
Cette association, comme vous vous en souvenez certainement, se trouve à un moment délicat de son histoire.
Une sorte de bras de fer s’est engagé entre M. Blondelot, son Président, et notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-544.
Les locaux préfabriqués de l’ABMS (il s’agit des anciens locaux de l’école maternelle Jules-Ferry) seront-ils transformés en bâtiment en dur, où, quand et comment ?
.
Récemment, lors d’une réunion, notre édilanous avait assuré à M. Blondelot que l’ABMS ne serait pas reconstruite, alors que dans la même journée, M. Cahin-Duby, maire adjoint chargé des travaux et de l’urbanisme lui assurait quant à lui que si !
On pourra relire avec un intérêt probable les papiers ci-dessous :
http://yvespoey.unblog.fr/2008/09/25/des-sms-pour-labms/
http://yvespoey.unblog.fr/2010/04/20/jacques-toujours-pas-fataliste/
Récemment, les locaux de l’association devaient recevoir une visite de la commission de sécurité. (Composée pour information et en théorie d’un officier sapeur-pompier préventionniste, du Maire ou de son représentant, d’un agent de la D.D.E, d’un fonctionnaire de la police nationale ou de la gendarmerie nationale et parfois de représentants d’associations de défense des handicapés.
La visite fut assez problématique : l’alarme incendie ne fonctionnait plus !
Stupeur des membres de la commission !
Ce type de matériel est évidemment plus qu’obligatoire.
Conséquence immédiate : interdiction d’ouverture au public des locaux !
M. Blondelot dut alors apprendre aux personnes présentes que cette alarme incendie dépendait des services techniques municipaux.
On ne voulut guère le croire, et c’est pourquoi, il dut produire au SDIS à Provins, le mercredi suivant la visite, une copie de la convention liant l’ABMS et la Mairie de Montereau.
Une convention on ne peut plus claire :
—
J’ai pensé à vous agrandir le passage intéressant :
——
Le système d’alarme incendie appartenant à la Mairie, il était donc assez logique que les Services techniques municipaux le remplaçassent !
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais quand on sait qu’une visite de la commission de sécurité va passer dans un endroit qui accueille du public, il me paraît assez évident que le propriétaire du matériel s’assure de son bon fonctionnement.
Bien entendu, des mauvaises langues, et vous savez combien il peut y en avoir, en cette triste vallée de larmes, des mauvaises langues pourraient imaginer un scénario à la Yves Boisset : la commission ayant refusé à juste titre l’ouverture des locaux, on n’aurait plus qu’à fermer la structure.
M. Blondelot respectera évidemment cette décision.
Il avait pourtant averti le 7 juin dernier le Maire de Montereau, en présence de M. Zaïdi, directeur adjoint des affaires générales, du dysfonctionnement du dispositif.
En attendant, les vacances approchent. La municipalité de Montereau laissera-t’elle fermer une structure qui accueille bénévolement en été pratiquement 50 enfants tous les jours, tout ça parce qu’elle n’a pas réparé l’alarme incencie ?
Nous ne pouvons le croire !
Cette association survilloise âgée de 57 ans devra-t’elle être dissoute faute de locaux ?
Nous ne pouvons l’envisager !
—–
Jacques Blondelot et son équipe ont déjà concocté le programme des vacances qui sera bientôt distribué dans les écoles.
Ce n’est pas le maire d’une commune qui demande le passage d’une visite de sécurité ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Établissement_recevant_du_public_en_droit_français
Chaque département dispose d’une Commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité, dérivant de la « commission consultative départementale de la protection civile ». Ces commissions ont été initialement instituées par le décret nº 65-1048 du 2 décembre 1965, modifié par le décret nº 70-818 du 10 septembre 1970. Le préfet crée, après consultation de cette commission, des commissions de sécurité d’arrondissement et éventuellement des commissions communales ou intercommunales. Ce sont ces commissions « locales » qui effectuent les visites.
Une commission locale est composée notamment d’un sapeur-pompier préventionniste, du Maire, d’un agent de la D.D.E, d’un fonctionnaire de la police nationale ou de la gendarmerie nationale et de représentants d’associations de défense des handicapés. Les commissions examinent les plans et effectuent des visites à l’ouverture puis de manière régulière et éventuellement inopinée, ainsi qu’après des travaux importants, afin de rendre un avis favorable ou défavorable à l’ouverture du site. L’autorisation d’ouvrir un site est prise par le maire par arrêté municipal. La décision de fermer un site peut être prise par le maire par arrêté municipal, ou éventuellement par la préfet par arrêté préfectoral si le maire refuse la fermeture malgré une mise en demeure. En cas de manquement à des points de sécurité qui ne peuvent être corrigés, la commission peut proposer des mesures de sécurité complémentaires pour compenser la situation (par exemple augmenter les issues de secours, mise en place de détecteurs d’incendie?) ; par exemple cela peut être le cas d’un bâtiment classé monument historique, ne possédant pas suffisamment d’issues de secours et dont il est impossible d’en rajouter, ou bien dont la structure principale porteuse ne possède pas une résistance au feu suffisante ; dans les faits la mise en conformité de ce genre de bâtiment ne pourrait se régler qu’en le reconstruisant complètement?
On voit bien l’objectif !