Main basse sur la vigne
‘ayant pu assister au Conseil municipal de lundi dernier (l’exercice de ma « vraie » profession implique quelques réunions de fin d’année dont une à la même heure que ce conseil municipal monterelais), je voudrais vous livrer le détail des interventions d’Henri Auclair, Conseiller municipal d’opposition.
Il m’a en effet communiqué ses notes, ayant enregistré sur un magnétophone les cinquante minutes de cette dernière assemblée.
Henri Auclair est intervenu principalement sur quatre dossiers.
1) Il a demandé le bilan financier du festival Montereau Confluences 2010 en rappelant à notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-346-544 sa pirouette de l’an dernier, en réponse à l’interrogation de Pascale Barrillot, ex-Conseillère municipale, qui n’avait jamais pu savoir quel est le coût réel de cette manifestation…
Yves Jégo avait répondu que ce bilan financier était « comme l’an dernier ».
A suivre donc… On attend avec impatience ce document !
2) Henri Auclair a dénoncé les attributions de subventions exceptionnelles pour des actions qui ne le sont pas, comme la subvention de 1500 euros octroyée à l’amicale des algériens pour célébrer la fin du ramadan. Les trois conseillers d’opposition présents ce soir-là ont tout de même voté « pour », Jean-Louis Chomet ayant donné procuration à M. Auclair.
En revanche, pour la subvention tout aussi exceptionnelle demandée par Marie Drèze, Conseillère municipale déléguée à la vie animale, Léo Aiello et Henri Auclair ont voté « contre ».
3) En ce qui concerne la subvention demandée par la S.O.U.R.C.E. , Henri Auclair est intervenu pour rappeler que cette association existait déjà avec une autre dénomination ( la S.A.U.C.E. ) avec le même président, (M. Drèze, ancien maire socialiste de Montereau), et que cette association n’avait jamais demandé de subvention.
Il a également qualifié d’énormes les moyens mis à la disposition de la S.O.U.R.C.E., terrain mais aussi promesse de chai, cave, etc, etc …
Henri Auclair n’a pas manqué de qualifier de scandaleux cette convention passée entre la ville et l’association.
La réaction de notre édilanous n’a pas été immédiate puisque l’on est passé directement au vote. Sans surprise, le vote…
Petit souvenir datant de 1988… (Archives personnelles)
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4) Le bouquet final : le stand de tir !
Le coût prévisionnel de ce futur équipement s’est retrouvé majoré de plus de 400 000 euros pour un coût initial de 1,4 M d’euros. Au total donc 1,8 Millions d’euros HT, auxquels il faut ajouter 125 000 euros de maîtrise d’œuvre.
Bien entendu, le conseiller d’opposition a dénoncé avec beaucoup de modération le coût prohibitif de ce projet, surtout en cette période de crise.
Là, à cet instant, Yves Jégo est entré dans une grosse colère, comme un enfant gâté à qui on veut retirer ses jouets : pendant dix bonnes minutes notre DMCR-UMP-PR-346-544 s’est livré à une condamnation en règle de toutes les critiques, orales mais aussi écrites, en caricaturant comme il sait le faire « la démarche d’opposition systématique notamment dans l’aide qu’il accorde aux associations ».
Fait nouveau, il a clairement indiqué que l’opposition ne parlait pas d’une même voix…Ce qui est vrai !
Sur ce dossier, Léo Aiello s’est démarqué d’Henri Auclair, puisqu’il est intervenu pour dire combien il appréciait l’avancement de ce projet, également financé par le Conseil général de Seine-et-Marne.
Léo Aiello est intervenu ensuite en faveur de l’ABMS pour demander à Yves Jégo de faire quelque chose pour cette association âgée de 57 ans !
Acquiescement du premier magistrat de la ville, qui a assuré que les locaux de l’ABMS seraient reconstruits. Nous verrons bien, les promesses n’engageant que ceux qui les croient.
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Et puis, notre DMCR-UMP-PR-346-544 s’est livré à ce qu’Henri Auclair qualifie de « véritable agression verbale sur le vilain petit canard qu’il est » (je cite Henri), et qui ne ne veut « que le désert culturel et la mort des associations » (Je cite Yves) alors que lui, tant qu’il sera là…
Yves Jégo se livra à son exercice favori qui est de caricaturer à outrance et déformer les propos de ses opposants.
Pour terminer, il faut également noter, concernant l’aménagement urbain à proximité du stade Jean-Bouin , l’intervention de Laurent Hamelin, qui n’était pas intervenu jusqu’ici, et qui a cru bon de lire un texte reprenant la possibilité de construire des équipements sportifs en ville basse.
Réponse immédiate d’Yves Jégo : « Hors sujet » !
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On aura compris à la lecture de ce compte-rendu que notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-544 a toujours autant de mal à admettre qu’il a en face de lui une opposition.
Une opposition qui n’est là ni pour l’encenser, ni pour valider systématiquement ce qu’il a décidé !
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Ce n’est pas 1000 mais 1500 euros qui ont été votés pour fêter et non célébrer ( d’accord avec toi Jean-Michel) la fin du Ramadan.Ce qui me choque c’est le caractère exceptionnel qui qualifie toutes ces subventions accordées pour un événement prévisible et confidentiel. C’est toujours le même problème, les finances de la ville sont-elles bien gérées lorsqu’elles servent à satisfaire certaines activités récréatives des associations. Je pense que non et je le dis en conseil municipal Il est clair que cette opinion qui n’est pas sienne ne plait pas à Monsieur le Maire.Il tombe alors dans la violence verbale, la caricature et la provocation. C’est un trait de son caractère .
Soit, cela ne nous empêchera pas de continuer à être très attentif aux affaires de la commune et de faire honnêtement ce pourquoi nous avons été élus.
La Fête de Aïd el Firt est célébrée le 1er jour du mois qui est shawal.
Entièrement d’accord avec mistigri, il ne faut pas mettre tous(tes) les présidents dans le même sac. C’est à celui qui accepte de donner des aides de faire le tri dans les asociations qui vivent uniquement de subventions et les autres. Le caractère répétitif des subentions exceptionnelles qui de ce fait ne le sont plus est inadmissible. En fait ces associations vivent à crédit, tous les six mois elles sont renflouées avec l’argent du contribuable avec la bénédiction du fournisseur de subventions. En fait, en deux ans d’existence l’association de la CMDAVA a reçu 4000 euros pour payer des frais vétérinaires sur des animaux qui ne sont même pas forcément de Montereau. On ne demande pas aux chats de décliner leur identité et leur adresse. Les contribuables n’ont pas à payer ce genre d’action ou alors, il est créé en mairie officiellemet un service social pour les animaux tout comme existe le centre communal d’action sociale, avec un directeur de service et du personnel mairie, là, on verra la réaction des administrés et des contribuables. Combien va coûter au contribuable l’association du seigneur de la vigne ? Ne jetons pas toutes les associations mais exigeons une transparence sur leurs activités et leurs comptes surtout lorsqu’on sait qu’elles ne fonctionnent qu’avec de l’argent public. Si elles ne font aucun effort pour fonctionner autrement, on supprime la subvention surtout par temps de crise. Le montant final de ces subvention devraient faire l’objet d’un article dans la presse par l’oppostion afin que chacun sache ou va l’argent public et connaissent les priorités accordées dans cette ville.
Merci à Mr Auclair de défendre avec vigueur les intérêts des administrés. Pour en revenir aux subventions exceptionnelles accordées à la CMDAVA, deux fois 1000 euros par an soit en deux ans 4000 euros il faut y ajouter le montant de la facture que paie la ville à la fourrière (un très gros chiffre). En effet, par contrat, la fourrière de VAux-le-Pénil est chargée de ramasser les animaux errants et de les diriger vers des lieux d’adoption lorsqu’ils sont en état sanitaire d’être adoptés (SPA ou refuges divers). Une majorité de villes sont affiliées par contrat à ce service, c’est la police municipale qui est chargée du contact et du suivi avec cette dernière et très sûrement de localiser les lieux ou les animaux errants se réfugient et peuvent donc facilement être ramassés lorsqu’ils sont nourris illégalement par de bonnes âmes qui laissent proliférer les animaux. L’association de cette dame fait donc financièrement parlant double emploi avec le contrat signé avec la fourrière de Vaux-le-Pénil. Notre représentant d’opposition devrait pouvoir en vérifier le montant qui n’est pas négligeable. Le contribuable paie donc deux fois un service. Il existe cependant un statut de chats libres officiel et légal, ces derniers sont localisés, stérilisés, vaccinés et TATOUES (c’est obligatoire) au nom de la ville ou de l’association qui les prend en charge : soins vétérinaires, nourriture, gestion du groupe sous la surveillance régulière d’une bénévole de l’association RESPONSABLE du groupe sanitairement. C’est en raison des maladies transmissibles et en cas d’épidémie que ces animaux doivent être identifiables (vache folle, grippe aviaire etc). C’est la loi, elle est la même pour tous. La stérilisation ne suffit pas et il est obligatoire d’identifier les animaux même pour les particuliers qui cèdent un chiot ou un chaton. Certains vétérinaires refusent dailleurs de stériliser des chats dits errants ou abandonnés donc sociablilisés ou les vrais sauvages sans qu’ils soient obligatoirement tatoués au nom de l’association qui en demande la stérilisation. Encore une fois c’est obligatoire. Il est vrai qu’il est impossible de connaître pour un vétérinaire l’origine de l’animal (celui d’un particulier ou celui qu’on lui dit abandonné), certaines associations abusent en faisant stériliser des animaux de particuliers qui ne veulent pas payer « plein pot » le prix de l’acte chirurgical facturé à tarif associatif donc moindre pour une association, ils demandent donc de tricher aux associations en faisant passer leur animal pour un animal errant abandonné et le tour est joué. Certaines présidentes sont douées pour cela, c’est nier le gros travail de terrain que font les autres associations responsables et honnêtes. En le tatouant le praticien respecte la loi et se protège aussi contre une certaine tricherie de la part de certaines associations. La responsabilité de l’association est engagée en cas de problèmes sanitaires. C’est d’autant plus malhonnête lorsque les contribuables mettent la main au porte monnaie sans en être prévenus.