Ecoeurant !
Ecoeurant, abject, dégueulasse…
Comment qualifier autrement ce qui s’est passé, hier…
Dans quelle ville du sud Seine-et-Marne des enfants en sortant de l’école à 11h45 trouvent-ils leur maman en pleurs sur le parc voisin, parce qu’expulsée par l’Office Public HLM présidé je vous le rappelle par Yves Jégo ?
Dans quelle ville une famille se retrouve-t-elle à la rue, sans vêtements, sans papiers, sans nourriture, sans aucune affaire personnelle ?
Oui, c’est ce qui vient d’arriver une nouvelle fois, hier, à Montereau-fault-Yonne, dans la ville gérée par Yves Jégo. Une nouvelle vague d’expulsions locatives a eu lieu. Cinq familles au moins sont concernées.
Une nouvelle fois à Montereau-Fault-Yonne, des gens sont jetés à la rue, sans rien, comme des chiens !
Une nouvelle fois à Montereau-Fault-Yonne, une famille retrouve une plaque métallique posée sur sa porte une fois les enfants à l’école, alors que leur maman s’était rendue à un rendez-vous… chez une assistante sociale.
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Sahra Driouache, Présidente de l’antenne Droit-au-Logement de Montereau, de nombreuses familles, des enseignants de l’école voisine se sont déplacés sur le parc de la Gramine afin de soutenir deux de ces familles qui ne savaient pas où aller.
A MIDI IL A FALLU SE COTISER POUR QUE LES ENFANTS PUISSENT MANGER.
Un grand mouvement de solidarité s’est mis en place.
Une pétition a été rédigée dans l’urgence, signée par les habitants du quartier.
Des tentes ont été montées sur la Gramine !
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La presse locale a été appelée, le correspondant local de la République a d’ailleurs lui aussi donné deux tickets-restaurants en guise de contribution.
L’une de ces expulsions a été réalisée alors qu’une maman élevant seule ses trois enfants avait vu la majorité de ses dettes effacée par la justice française, et qu’elle avait retrouvé un travail qui devait commencer dans quelques semaines.
La majorité des dettes avaient été effacée ! Un juge du tribunal de Fontainebleau avait estimé que la situation était suffisamment préoccupante pour prendre cette décision. La preuve :
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Il restait à cette maman une dette envers l’OPHLM d’environ 2000 euros.
Ailleurs, un plan FSL d’apurement de la dette serait monté, avec les services de l’Office public, permettant à cette maman de relever la tête, lui permettant de s’en sortir.
A Montereau Fault-Yonne, non !
A Montereau-Fault-Yonne, c’est la rue !
Alertés par Sahra Driouache, alertés par la mobilisation des habitants, on vit arriver à 17h15 M. Albouy, premier adjoint au Maire, M. Chéron, vice-président de l’OPHLM, ainsi que M. Nave, attaché de presse d’Yves Jégo.
Les habitants en colère interpellèrent élu et responsable de l’office. Il y avait une vraie tension.
Pour M. Chéron, qui rappela ce soir-là qu’il avait un coeur, une âme, pour M. Chéron, le fait qu’un juge ait décidé d’appliquer la loi, le fait qu’un juge ait trouvé la situation d’une famille suffisamment préoccupante pour que sa dette soit effacée, le fait que la loi soit appliquée, tout ceci ne semblait pas l’émouvoir plus que ça…
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Enfin, devant la mobilisation générale, la Mairie de Montereau s’engagea à trouver une solution d’urgence jusqu’à ce qu’une solution définitive soit mise en place par les services sociaux.
Pour les deux familles à la rue, la municipalité a trouvé un hébergement dans deux hôtels (le Formule 1 de Cannes-Ecluse et un autre à Avon.). Un minibus a été afrêté pour les y emmener.
M. Albouy s’est également engagé à ce que les enfants puissent continuer à aller à l’école.
SANS LA MOBILISATION DU DAL ET DES HABITANTS CONCERNES DU QUARTIER, CES DEUX FAMILLES ETAIENT A LA RUE !
Mais que se passera-t-il pour les familles qui ne peuvent bénéficier de ce soutien ?
Fault-il en rire, faut-il en pleurer, on vit également arriver M. Chkif, le président de la CNL locale, qui demanda pourquoi ces familles ne s’étaient pas adressées à son comité…
Tollé général des habitants présents cette après-midi là : « Vous ne servez à rien », « on est déjà venu vous voir, ça n’a servi à rien », « ce que vous voulez c’est juste qu’on prenne une carte », « vous êtes avec eux », j’en passe et non des moindres.
M. Chkif prit prudemment la tangente.
Au moment où les petits expulsés montaient dans le mini-bus, un enfant du quartier vint spontanément offrir à l’un d’entre eux son ballon de foot…
Un geste de solidarité et de fraternité qu’auraient bien dû méditer certains « grands » présents ce soir là…
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http://www.droitaulogement.org/
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C’est dégeulasse
et la fraternitée dans tous ça
bravo Sarah et le Dal
Encore une fois c’est une véritable honte.
Et le mot fraternité, il n’est pas marqué sur la façade de la mairie à Montereau ?
Il ne faut pas être grand clerc pour voir le but de tout ceci : Confluence-Habitat veut pouvoir vendre un office HLM sain sans débiteurs à une boîte privée.
Vous nous avez alerté au sujet de la vente du patrimoine.
Ceci recoupe cela.
Je m’associe aux protestations et au sentiment de honte.
Très bien, Lucius.
Et la trève de l’hiver va approcher. Ils se dépêchent.
Moi aussi je suis indignée.
Et les enfants, que vont-ils emmagasiner de tout ça. Comment bien travailler en classe, comment ne pas être marqué à vie par ces épreuves qu’ils ne devraient pas avoir à vivre.
INDIGNATION HONTE
vous avez raison c’est dégueulasse.
Dites, le jégo qui jette les locataires à la rue comme des chiens, c’est le même jégo qui a voté le bouclier fiscal ?
C’était surement urgent , à excuter avant le premier octobre .BIZARRE! cette saloperie ne paraissait pas dans les pages de « PUBJEGO » de la presse locale. Ce genre d’action honteuse n’existait pas avant l’arrivée de l’équipe actuelle ,MONTEREAU devient avec cette municipalité LA VILLE DU CHOMAGE ET DE LA HONTE .Comment certaines personnes du conseil peuvent elles accepter de soutenir de tels agissements?.
Et pendant ce temps là, Jégo accumule l’achat de biens immobiliers, et c’est l’arbre qui cache la forêt…
Ils sont beaux les humanistes du parti radical !