SITCOME : SITuation sous COntrôle Monétaire et Economique !
h ! Le Sitcome ! Ah ! Notre fameux Syndicat des Transports collectifs de Montereau et des Environs, présidé par Jean-Marie Albouy !
Le lecteur flambergien doué d’une mémoire ne remontant pourtant pas jusqu’à feu le très regretté Mathusalem, ce lecteur-là se souviendra qu’il y a quelques mois de cela, d’importantes turbulences étaient venues dérégler la belle mécanique du premier-adjoint au Maire de Montereau.
C’était ici :
Jean-Marie Albouy avait dû revoir sa copie, le budget qu’il avait présenté ayant été retoqué par un vote secret des délégués présents ce soir-là.
Sous la menace de voir la Chambre régionale des Comptes préparer à sa place le budget, le président du SITCOME accepta de dégraisser copieusement son budget :
http://yvespoey.unblog.fr/2010/04/14/des-e-co-no-mies-on-vous-dit/
Si je vous remémore toutes ces péripéties, c’est que mercredi soir dernier, les délégués des différentes communes siégeant au SITCOME se réunissaient salle des mariages, afin d’examiner le budget supplémentaire.
On allait pouvoir vérifier si Jean Marie Albouy avait bien retenu la leçon de rigueur budgétaire qui lui avait été infligée en mars dernier.
Il fut tout d’abord question de faire rentrer de l’argent supplémentaire dans les caisses : Jean Marie Albouy proposa d’augmenter la redevance de passage en gare routière des bus de 0.75€ à 1€, ce que bien entendu les délégués acceptèrent.
En clair, et sans décodeur, la société Interval, propriétaire des bus qui circulent pour le SITCOME, la société INTERVAL allait devoir payer davantage.
C’est à ce moment qu’un événement assez incongru se produisit !
Ô Surprise ! Le directeur de la société Interval, présent dans la salle, se permit de prendre la parole pour dénoncer cette augmentation.
Romain Senoble, élu de Forges, demanda alors un rappel à la loi : en effet lors de réunions publiques, seuls sont habilités à prendre la parole les membres élus des assemblées. Une tierce personne ne peut le faire qu’avec l’accord du président de séance et bien souvent lors d’une interruption de séance.
Mais ce que dénonça encore plus fortement Romain Senoble, c’est le fait que le fournisseur du SITCOME soit autour de la table et se permettre d’intervenir lors d’une discussion budgétaire le concernant.
Jean Marie Albouy répondit tout penaud que cela se faisait depuis longtemps et qu’il ne voyait pas où était le problème.
On verra par là que parfois, sans certains rappels, « le règlement, c’est le réglement », cette célèbre phrase pourrait bien être dotée d’une certaine géométrie variable…
Jean Claude Martinez, élu de Saint Germain Laval et spécialiste des transports en commun, eu égard à sa carrière professionnelle, M. MARTINEZ en profita également pour dénoncer les carences en terme de management d’Interval, notamment quant à la congestion de la gare routière à certains moments de la soirée.
Nouvelle surprise : Jean Marie Albouy exhuma des cendres (vous comprendrez plus loin pourquoi) un règlement intérieur datant de 2001 précisant le fonctionnement de la gare routière et les obligations des transporteurs en précisant que peut-être Interval l’avait perdu lors de l’incendie de leur entrepôt .
José Ruiz, maire de Varennes sur Seine, voulut lui s’assurer si les économies réalisées ne l’étaient pas au détriment du service rendu.
La conséquence des interventions des délégués ce soir-là était évidente : eh bien oui, en supprimant quelques créneaux horaires peu utilisés, en demandant à Interval de faire des efforts sur ses coûts, on peut réaliser de sérieuses économies tout en gardant un service satisfaisant pour les usagers.
Romain Senoble et José Ruiz dénoncèrent également la multiplicité des sièges sociaux des différentes structures intercommunales (CC2F, SIRMOTOM, SITCOME). Ils suggérèrent que l’on pourrait peut-être regrouper toutes ces structures dans un même endroit comme par exemple le tribunal de Montereau, et ce, pour le plus grand bien être de la bourse des contribuables.
Jean Marie Albouy répondit que l’on ne pouvait quand même pas tout remettre en cause, mais mon petit doigt me dit qu’il y sera peut-être contraint, affaire à suivre donc…
Alors évidemment, et je vous reconnais bien-là, ô lecteurs désireux de savoir ce que devient l’argent public, notre argent, vous allez me demander quelles sont les économies réalisées ce soir-là ?
Le chiffre est très significatif : 150 000€ sur un budget de 700 000€ ! Près d’un quart du budget supplémentaire !
Enfin, José Ruiz fit judicieusement remarquer que si quelques élus ne s’étaient pas révoltés, Jean Marie Albouy et le bureau auraient continué de dépenser sans compter.
Le mot de la fin revint alors à Michel Dalibon élu de Marolles sur Seine, vice-président en charge des finances, approuvant les propos du Maire de Varennes-sur-Seine quant à l’action menée par les élus frondeurs consistant à revoir à la baisse le budget : « Tout à Fait ! »
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Il semblerait que la cohésion communautaire se délite.
Le grand bâtisseur n’est plus en odeur de sainteté auprès d’un président qui va chercher son salut auprès des chiraquiens. Exit Borloo et sa suite.Cette fois, Jégo s’est trompé de cheval, les élus communautaires le savent. La contestation de ceux qui sont garants de la gestion des deniers publics ne fait que commencer.
@quienes ou bien la cohésion communautaire (j’allais dire change de bord)mais c’est plutôt ouvre les yeux sur la politique jégoïste.
Accessoirement je rappelle que JM Albouy est potentiellement le candidat UMP aux cantonales, veux-t’on ça pour la Seine et Marne …
On imagine la réaction de Jégo si quelqu’un du public prenait la parole lors du conseil municipal à Montereau ?
J.M.Albouy ne sait plus où il en est. A soutenir Sarko, Villepin et Borloo, 3 politiques qui ne manquent pas de s’opposer, notre premier adjoint ne fait pas preuve de beaucoup de lucidité en suivant le parcours chaotique du député maire.Difficile à l’imaginer un seul instant au conseil général.
mais non JM Albouy , est un chiraquien c’est écrit sur ca page facebook,
Mister Yves , rumeur ou pas rumeur que mr Jégo voudrait brigué la mairie de besancon , laissant place à son dévoué serviteur JMA (pas JMAulas lolllllllll)
Ouahhh ! L’article dans la Rep !
Trois quart de page sur votre papier sur l’incinérateur !
Bravo !
Très bien la reprise dans la REP de votre article, même si on insiste pas assez sur le fait que Jégo a laissé vraiment passé le délai.
Et le journaliste précise aussi dans son article sur le conseil municipal que Jégo avait envoyé des invitations…
Merci Flamberge, merci Yves Poey !
Encore une fois !
Pas de Borloo, pas de Jégo !
http://www.lepoint.fr/politique/remaniement-jego-fustige-l-absence-de-representant-du-parti-radical-au-gouvernement-14-11-2010-1262160_20.php