Ni d’art ni déchets…
Le 8 mai dernier, un train transportant du combustible usé mais hautement radioactif quittait l’Italie pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche).
En France, il traversera douze départements (La Savoie, l’Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or, l’Yonne, la Seine-et-Marne, l’Essone, le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Eure, le Calvados et la Manche), et empruntera une fois de plus les voies du RER en région parisienne, pendant les heures de pointe.
Une fois arrivés au terminal de Valognes, ces déchets seront acheminés par la route à l’usine AREVA de La Hague pour y être – selon le terme employé par l’industrie – « traités ».
Ces déchets devraient retourner en Italie probablement entre 2020 et 2025, où aucune solution n’existe pour les accueillir.
Ce train va passer à Montereau le 10 mai à 1h56.
Cette nuit, donc.
Si vous êtes insomniaque, vous pouvez toujours me prendre une petite photo….
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Parle à mon ……., ma dette est malade.
Dans le dernier 7/7 en date, le N° 440 pour être très précis, il est possible de lire le traditionnel exercice d’autocongratulation, d’autosatisfaction et d’autosatisfecit du mois de mai : « le budget a été voté ».
Dans cet article non signé, (il ne s’agit pas de l’édito de notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-544), des consignes ont été apparemment données pour présenter ce budget comme une formidable réussite.
Il est un passage qui n’a pas manqué de m’interpeller quelque part au niveau de mon vécu.
Je vous le livre pas plus tard que maintenant.
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Vous l’aurez compris, selon ce papier, la dette de Montereau serait presque égale à la moitié de la dette des villes de taille comparable.
Vous aurez remarqué que j’ai employé sciemment le conditionnel dans la phrase ci-dessus…
La dette par habitants des villes de taille comparable à Montereau, (on parle de « strate »), est de 901 euros.
Logiquement, la ville étant « presque » deux fois moins endettée, toujours selon le 7/7, chaque Monterelais devrait donc rembourser 901 euros divisés par deux, soit 450,50 euros.
Ah ! L’arithémétique est une belle science, tout de même !
En 2009, la dette monterelaise était de 21.620.000 euros.
En 2009, à Montereau, la dette par habitant était de… 1.272 euros !
Soit 371 euros de plus que la dette par habitants des villes de taille comparable.
En 2010, la dette monterelaise était de 19.250.000 euros.
En 2010, à Montereau, la dette par habitant était de… 1.129 euros !
Soit 228 euros de plus que la dette par habitants des villes de taille comparable.
Vous allez me dire que tout ceci est bien beau, mais d’où sortent tous ces chiffres qui viennent mettre à mal la gloire municipale ?
Tout simplement d’un site gouvernemental dépendant du ministère des finances :
http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=305&dep=077&type=BPS¶m=5&exercice=2009
Alors deux possibilités s’offrent à nous :
- Soit à Montereau, on ne nous dit pas la vérité, ce que je n’ose imaginer…
- Soit à Montereau, on ignore la réalité des chiffres, ce qui est presque pire, parce que cela signifierait que tous les chiffres que la municipalité nous soumet seraient sujets à caution.
Pendant que j’y suis, je vous livre le tableau suivant qui regroupe des données compilées par un fidèle Flambergien amateur de comptes publics et que je remercie bien vivement.
Ce tableau regroupe une comparaison pour 2009 de quelques villes du sud-Seine-et-marne en matière de dette.
Le voili, le voiça…
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Nous arrivons encore encore en queue de peloton…
Malgré le 7/7 à la fois jégoïste et municipal….
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Nb : la comparaison a été établie pour l’exercice 2009. Le site ne propose pas pour toutes les communes concernées de la donnée numérique de 2010, ni bien entendu de 2011.
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Un feu, mais pas d’artifice…
Dans la nuit de mercredi à jeudi, à trois heures du matin, beaucoup de locataires de la tour des Grès, à Surville, ont dû descendre dans la rue, en pyjama ou en robe de chambre.
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Motif de cette évacuation : un feu important au rez-de-chaussée, dans un local à poubelles, qui commençait à attaquer les boiseries internes.
Dès le lendemain, de grandes cloisons en contreplaqué étaient apposées, de façon à interdire l’entrée, et masquer les traces de cet incendie.
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Les enfants du quartier ont été très marqués par cet épisode.
Bien entendu, il est trop tôt pour se prononcer sur l’origine de ce nouvel incendie en ville haute.
Il est quand même rare que des combustions spontanées interviennent au rez-de-chaussée des tours…
Tout va bien, on vous dit….
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Grosse commission
Mesdames et Messieurs, Flambergiens, Flambergiennes, roulement de tambour !
Demain est un grand jour !
En effet, suite à toutes les démarches, les remarques, les prises de paroles, les écrits d’Henri Auclair, Conseiller municipal d’opposition, notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-544 a peut-être entrepris de se conformer un peu plus au règlement intérieur du Conseil municipal en matière de travail en commission.
J’en veux pour preuve cette magnifique convocation que tous les membres de la commission « travaux-urbanisme-développement durable-sécurité », plus différents chefs de service, plus le Directeur des services de la Communauté de Communes des deux fleuves (du fleuve et de la rivière…) viennent de recevoir.
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Ainsi, nul doute que le travail réalisé au sujet des travaux d’aménagement du quai des Bordes sera fructueux, et ainsi, nul doute que la voix de l’opposition pourra être prise en compte.
Si tel n’était pas le cas, vous le sauriez assez rapidement, bien entendu.
Dois-je vous rappeler qu’Henri Auclair avait dû batailler fermement pour obtenir ce résultat, tout comme il avait menacé de saisir le tribunal administratif pour que la tribune de l’opposition puisse exister dans le très jégoïste 7/7 ?
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Et quand il n’y a plus de vent ?
Le blog Flamberge, vous le savez, utilise les dévoués services d’un Poseur de Filets Dérivants, qui ramène bien souvent dans ses rêts des infos passionnantes.
J’en veux pour preuve cet article du Figaro qui va vous expliquer ce que modestement et avec mes petits moyens je vous démontre depuis un bon moment déjà, à savoir que ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.
Notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-544 est dans une phase difficile et néanmoins délicate quant à son avenir politique.
En deux mots comme en cent : qui choisir ?
Borloo, Sarko ? Quitter complètement l’UMP ? Rester dans le parti du lider minimo ?
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Ah ! C’est du souci, tout ça !
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Petites commissions (3ème partie)
Henri Auclair, Conseiller municipal d’opposition nous démontre aujourd’hui comment sont votées des délibérations lors du Conseil municipal, sur des sujets qui n’ont jamais été évoqués en commission thématique. Et sur lesquels l’opposition n’a pas pu par conséquent donner son avis.
Il s’agit bien de trois exemples concrets (Ah ! Les faits… Rien que les faits…), des exemples publiés dans la tribune libre du groupe de l’opposition du 7/7 municipal N°438.
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Faut-il rappeler à notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-346-544 que les élus de l’opposition représentent les Monterelais qui n’ont pas voté pour lui, mais qui existent néanmoins ?
Ne pas laisser de place à son opposition, ne pas la prendre en considération, c’est faire en sorte d’ignorer toute une partie de ses administrés.
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Un conseil municipal surréaliste. (Seconde partie : le fond)
47 minutes et 37 secondes…
C’est le temps qu’il fallut à notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-544 pour expédier les 62 points de l’ordre du jour du conseil municipal en date de vendredi dernier.
Et encore, je compte dans ces 47 minutes et 37 secondes les moments relatifs aux incidents provoqués par la présence des nombreux supporters jégoïstes.
47 minutes et 37 secondes pour 62 points de l’ordre du jour, j’ai calculé, ça fait donc 2857 secondes soit une moyenne de 46 secondes et 08 centièmes par point.
On aura compris que le concept de chambre d’enregistrement est à Montereau ce que celui de mauvaise foi est à Jean-Pierre Coffe.
Une grande partie fut consacrée au vote du budget.
Notre DMCR-UMP-PR-346-544 montra comme à l’accoutumée une satisfaction visible.
Dame ! Puisque c’était son budget, c’était forcément un bon budget ! Il annonça fièrement qu’à Montereau, une fiscalité zéro serait encore de mise.
Hélas, Henri Auclair, Conseiller municipal d’opposition, toujours lui, vint gâcher cette belle euphorie jégoïste.
Avec plusieurs arguments :
- Les dépenses de fonctionnement de la mairie sont en forte augmentation. En cette période de crise, Henri Auclair aurait souhaité que ces dépenses de fonctionnement fussent réduites de manière conséquente.
- Henri montra à mon grand étonnement qu’à la Mairie de Montereau, si l’effectif du personnel était en baisse (de 630 agents, nous sommes passés à 600…), les charges salariales, elles, sont en augmentation. Comment cela est-il possible ?
- Henri annonça ensuite que cette année, la Mairie allait avoir recours à l’emprunt. Ceci est bien entendu passé sous silence…
- Henri et les membres de l’opposition auraient souhaité que les taux d’imposition fussent revus à la baisse, toujours en raison des difficultés financières de nombre de Monterelais.
Il démontra également que malgré une fiscalité soi-disant stable, les contribuables vont payer en moyenne 2% d’augmentation.
En effet, si les taux ne changent pas, il n’en va pas de même de la base d’imposition.
Alors évidemment, il me revient en mémoire les cours de mathématique de M. Guérini, au collège Malraux :
Soit X = a x b
Soit X’ = a’ x b’
Si b=b’ et X’ > X, alors c’est que a’ > a !
Bien entendu, notre édilanous ne daigna pas répondre à ces questions et remarques essentielles. Il passa directement au vote. Les membres de la majorité votèrent comme une seul homme ce budget. Les quatre conseillers d’opposition votèrent contre.
Henri Auclair
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Il fut ensuite question de revendre un véhicule municipal 14.500 euros.
Une question plana : serait-ce sa 807 HDI pack premium intérieur cuir qu’Yves Jégo voudrait revendre ?
Moi, je me posai alors une autre question : comment se fait-il qu’on ait besoin du conseil municipal pour revendre un véhicule municipal alors que ce même conseil municipal n’est pas consulté pour l’achat du même véhicule ? Ah ! Les grands mystères monterelais !
Un autre point concerna une convention signée avec une bibliothèque sonore.
Mais pas n’importe laquelle des bibliothèques sonores, figurez-vous. Celle de Meaux.
Fut votée ensuite une somme de 500 euros en guise de subvention pour cet organisme meldois.
Car c’est bien connu, quand on connaît ses saints, on les « sonore »…..
En ce qui concerne l’ABMS, not’ bon maire annonça finalement que 22 semaines supplémentaires seraient nécessaires pour mener à bien les travaux de reconstruction des locaux.
Ceci est une autre spécialité monterelaise : les constructions qui ne sont pas livrées aux dates prévues….
Puis, Henri Auclair ne put exposer dans de bonnes conditions ses contre-arguments relatifs à l’aménagement des places de parking Quai des Bordes.
Les amis du Maire faisaient trop de bruit. Henri déclara à juste titre qu’il était inacceptable et impossible pour lui de travailler dans ces conditions de brouhaha… (cf papier d’hier…..)
Il déclara également qu’était impossible le travail en commission. (Je vous renvoie à ses articles dans le 7/7 relayés ici-même.)
A ce sujet, vint un autre grand moment jégoïste : pour notre édilanous, si Henri Auclair ne peut pas travailler convenablement en commission, c’est qu’il ne sait pas travailler et qu’il ne comprend pas ! Je vous jure que je n’invente rien !
Yves Jégo retomba alors dans l’un de ses travers : les conseillers d’opposition devraient travailler d’une manière qui lui convient, c’est à dire qu’ils soient d’accord sur tout ce qu’il propose, et approuvent tout ce qu’il dit. Ce qu’il voudrait, c’est bien entendu une opposition à sa botte !
Arriva le moment qu’attendait Henri : il révéla qu’en commission chargée d’étudier un sujet, on ne lui fournissait pas le dossier prévu à cette intention.
Comment donc bosser sereinement ? C’est évidemment impossible !
Je vous le disais hier : que ce soit sur la forme ou sur le fond (et même parfois sur le manque de fond…), les conseils municipaux deviennent véritablement surréalistes.
Sans compter qu’ils ne se déroulent plus qu’une fois par trimestre…
Pour la petite histoire, ce conseil municipal trimestriel, c’était la grande spécialité de Manuel Aeschlimann, maire d’Asnières-sur-Seine (92) de 1999 à 2008.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_Aeschlimann
Notre Député-Maire encore Conseiller régional-346-544 devrait se méfier : en 2008, M. Aeschlimann fut prié par les électeurs de laisser son fauteuil.
Sans autre forme de procès.
Je n’aurai pas besoin d’ajouter une quelconque conclusion : les commentateurs du papier d’hier ont fort bien résumé la triste situation de la démocratie locale monterelaise.
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Nb : j’ai eu bien du mal à vous rapporter ces éléments, de par le vacarme qui régnait dans la salle des mariages de la mairie, ce soir-là. Si de ce fait, des erreurs se sont glissées, je compte sur les Flambergiens présents ce soir-là pour les corriger… Merci d’avance.
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Un conseil municipal surréaliste. (Première partie : la forme)
Ainsi donc, vendredi soir, des militants cgtistes avaient prévu de manifester devant la salle des mariages de la mairie leur mécontentement, à l’occasion du nouveau Conseil municipal.
La déclaration publiée ici samedi matin témoignait de ce mécontentement.
Cette nouvelle séance allait vite tourner au plus prononcé des surréalismes. C’en fut même pathétique !
Le calme avant la tempête…
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Notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-UMP-PR-346-544 avait semble-t-il tout prévu.
Des amis à lui de la ville haute, probablement et dûment encartés, étaient comme par hasard descendus en ville basse et s’étaient tous postés devant la porte de la salle des mariages afin de constituer une sorte de « bouchon », empêchant ainsi une bonne partie du public désireux d’assister à la séance de pénétrer dans le lieu.
(Je vous renvoie au commentaire de Jil, faisant état du courrier qu’il a envoyé à Yves Jégo, un commentaire daté de samedi dernier.)
Je précise qu’une bonne partie de ces gens n’assistent jamais au moindre conseil municipal.
Il en résulta un premier incident : Jean-Louis Chomet, Conseiller municipal d’opposition se considéra insulté au moment où il allait gagner tant bien que mal son siège. Pour un peu, il ne pouvait pas avoir accès à sa chaise !
Il apostropha à haute voix notre édilanous qui ne trouva rien de mieux qu’à rappeler un article du règlement intérieur précisant entre autres les devoirs du public au Conseil municipal. D’insulté, ce fut Jean-Louis Chomet, qui aux jégoïstes yeux, se retrouva responsable de l’incident.
Surréaliste, vous disé-je !
On continua dans un véritable brouhaha permanent venu du fond de la salle, les gens debout près de la porte émettant nombre de commentaires, de rires sonores, les portables sonnant à qui mieux mieux, j’en passe et des pires.
Apparemment ce bruit de fond ne gênait pas Yves Jégo, puisqu’il déclara à un moment que de sa place, il n’entendait rien, que c’était de toute façon ça la démocratie locale, que le public était venu nombreux et que c’était bien.
Il n’entendait rien, mais auparavant, assurément pour la forme, il demanda d’une toute petite voix et par deux fois le silence.
Preuve qu’on entendait quand même de l’autre extrémité de la salle le vacarme ambiant.
Je tire au passage mon chapeau à la secrétaire-sténotypiste, qui, tout près de moi (j’étais assis au premier rang du public), eut bien du mal à entendre quoi que ce soit.
Des journalistes présents eurent eux aussi beaucoup de mal à percevoir la teneur des débats, tellement le bruit de fond était important.
Surréaliste, n’en finis-je pas de vous répéter…
Je rappelle que le maire d’une commune est responsable du bon déroulement des débats du Conseil municipal.
Ce soir là, la situation échappait complètement à Yves Jégo.
Etait-ce- volontaire ou non, je ne saurais évidemment me prononcer là-dessus, même si j’ai une petite idée de la question.
Henri Auclair, Conseiller municipal d’opposition, déclara qu’il était inacceptable de travailler dans de telles conditions, dans un tel vacarme, ce qui ne parut en aucune façon émouvoir le maire de Montereau qui enchaîna comme si de rien était.
Enfin, à l’issue de la séance, Léo Aiello, notre Conseiller général brillamment réélu et lui aussi conseiller municipal d’opposition souhaita faire une déclaration.
Il demanda à ce que l’article du règlement lu en début de séance par Yves Jégo soit changé, et qui si désormais la coutume était de proposer un filtrage du public à l’entrée de la salle du Conseil, il fallait que cet article soit revoté.
La réponse de notre DMCR-346-544 fut également surréaliste.
Il n’y avait aucun filtrage, un ami de M. Aiello ayant pu assister aux débats, (je compris, vous allez voir pourquoi, qu’il parlait de moi), puisqu’arrivé bien en avance, ce qui au passage laissait bien entrevoir la qualité de son activité professionnelle.
Je vous jure que je n’invente rien, et que ce genre de déclaration « m’en touche une sans faire bouger l’autre« , pour reprendre une expression favorité de M. Chirac, Jacques de son prénom.
Il est certain qu’à Montereau, pour assister dans de bonnes conditions au conseil municipal, il vaut mieux arriver avec quarante minutes d’avance.
Ce fut une soirée où la démocratie locale, et la démocratie tout court fut complètement bafouée.
En 47 minutes et une poignée de secondes, 62 points de l’ordre du jour furent expédiés, avec tous les incidents relatés plus haut !
Faut-il qu’Yves Jégo soit poussé dans ses derniers retranchements pour en arriver à de telles extrémités !
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Après la forme, nous parlerons demain du fond.
Qui lui aussi fut assez surréaliste !
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