En flag’ !
Quand on épluche attentivement certaines délibérations du conseil municipal monterelais, on trouve souvent des perles, qui en disent long sur la ligne d’action de notre député-Maire-encore-Conseiller-régional-Avocat-ARES-346-544.
Mais procédons par ordre…
Le 13 mai dernier, notre édilanous était interviewé dans le parisien par Henri Vernet, juste après son départ de l’UMP pour rejoindre les borlooîstes rangs de l’ARES.
C’était ici :
http://www.leparisien.fr/politique/nous-voulons-supprimer-les-cdd-13-05-2011-1447627.php
Dans ce papier, notre DMCRA-ARES-346-544 prétend proposer une mesure forte. Je cite :
« Pour en finir avec les petits boulots, nous proposons une réforme du Code du travail visant à supprimer les contrats à durée déterminée (CDD). Par la négociation avec le patronat et les syndicats, il faut arriver à un CDI pour tous, avec des droits progressifs en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise. Quand on enchaîne CDD sur CDD, on ne peut pas emprunter, pas louer d’appartement, etc. «
Alors, bien entendu ce « Nous » ne constitue pas un pluriel de majesté, mais plutôt une façon d’exprimer ce que veut proposer le parti de Jean-Louis.
Passons maintenant à la délibération du dernier Conseil municipal monterelais en date, dont je faisais référence un peu plus haut :
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Dans la mairie de celui qui veut supprimer les CDD, le Directeur des Services techniques sort de… deux CDD.
Et comme par hasard, il se voit maintenant proposer un CDI. On se demande bien pourquoi, avec une telle conviction de l’utilisation de CDI, Yves Jégo proposait à au moins un de ses agents des CDD !
Ah ! Cohérence, quand tu nous tiens !
Autre point assez étrange, ces deux CDD représentent exactement le temps qu’il faut (six années) pour transformer le contrat d’un agent de catégorie A.
Mais vous l’avez évidemment noté, il y a encore beaucoup mieux.
A Montereau, les dernières statistiques en date concernant la population donnent un résultat aux alentours de 17.000 âmes.
Ce Directeur des Services techniques sera rémunéré selon le barême d’une ville entre 20.000 et 40.000 habitants.
Alors, elles ne sont pas intéressantes, ces délibérations du Conseil municipal monterelais ?
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Je vous trouve un peu dur, M. Poey, cela fait seulement trente ans que Montereau est passé en dessous de la barre des vingt mille (19 413 en 1982, 16 275 aujourd’hui).
Mais apparemment, personne à la mairie n’a pris conscience de ce déclin démographique, même pas le directeur général des services :
http://www.jean-philippe-dugoin.fr/a-propos/
Trêve de plaisanterie, tout cela provient probablement du surclassement de Montereau du fait que s’y trouve une zone urbaine sensible.
En effet, et pour une fois, les habitants de Surville comptent deux fois, quand il s’agit de recruter et de payer certains cadres territoriaux (décret n° 2004-674 du 8 juillet 2004)
Faut pas exagérer ! Ce n’est pas parce qu’il y a Surville et la ville basse qu’il y a deux fois plus de travaux, surtout que la voirie c’est la CC2F.
Je suis certaine qu’on pourrait réaliser une sérieuse économie.
Seulement voilà, on chérit les cadres à la mairie de montereau.
Je ne dis pas le contraire. N’empêche que la présentation du poste faite par la mairie est en l’occurrence parfaitement légale.
Il n’est pas écrit quelque part que c’était une procédure illégale…
Que la création des communautés (communes, agglomérations etc..) soient un doublon à la charge des contribuables celà est une évidence – singulier d’ajouter continuellement une strate supplémentaire alors que l’air du temps est à la fusion des départements avec les régions par exemple.
Lla communauté de commune permet par ailleurs de déclarer que les impôts de la commune n’augmentent pas !
Pour ce qui est des statuts des personnels, la dérèglementation par les textes qui se supperposent et sortent sans arrêt permet beaucoup dans le but de casser du « fonctionnaires » et d’entretenir des divisions entre personnel et surtout dans l’esprit des français.
Il faut savoir aussi, que si il subsiste un « contrôle de légalité » pour le recrutement, l’autorité territoriale est entièrement libre de « sortir même un titulaire « sans aucun contrôle de légalité – avec toutes les conséquences que cela impliquent pour le fonctionnnaire titulaire qui ne bénéficie même pas de l’assurance chomage !
La garantie d’un emploi dans la fonction publique est un LEURRE.
Il me semble bien que les élus ( maire,adjoints et délégués) sont indemnisés comme si la commune comptait entre 20 et 40000 habitants.Il doit en être de même pour la rémunération de l’encadrement.
C’est bien la démonstration que Montereau est une commune riche !